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[Fsfe-france-gpl] Article dans le Monde Interactif, edition Web sur les


From: Frederic Couchet
Subject: [Fsfe-france-gpl] Article dans le Monde Interactif, edition Web sur les RMLLs et la trad GPL
Date: 21 Jul 2001 15:11:42 +0200

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http://interactif.lemonde.fr/article/0,5611,2850--208231-0,FF.html

   Le libre au sommet à Bordeaux

   Début juillet, l'Association bordelaise des utilisateurs de logiciels
   libres organisait les deuxième rencontres mondiales du logiciel libre.
   Reportage.

   Mis à jour le mardi 17 juillet 2001

   Une communauté virtuelle, c'est bien. Mais une communauté qui se
   rencontre ailleurs que sur les réseaux, c'est encore mieux. C'est du
   moins ce que pense l'ABUL, Association bordelaise des utilisateurs de
   logiciels libres, qui, pour la deuxième année, a organisé du 4 au 8
   juillet les Rencontres mondiales du logiciel libre. Les quelque 550
   participants de ces ateliers pratiques ou conférences lui ont donné
   raison.

   Ils étaient bien plus nombreux que l'année précédente, notamment pour
   les sessions techniques, qui ont totalisé quelque 350 développeurs,
   chercheurs et juristes. Soit une augmentation de 80 %, selon François
   Pellegrini, maître de conférences à l'université Bordeaux-I et
   organisateur de la manifestation.

   Surtout, l'ensemble des rencontres semble avoir mené aux contacts
   fructueux espérés. " L'annonce d'union de projets est précisément
   l'objectif des rencontres ", explique François Pellegrini, avant de
   détailler ce qui s'est fait pour chacun des 17 thèmes retenus pour ces
   rencontres, des langages de très haut niveau jusqu'aux conventions
   Debian - l'une des distributions de Linux - et April (Association pour
   la recherche en informatique libre), en passant par les logiciels
   libres pour l'éducation, la musique, les malvoyants, le développement
   et l'économie, les aspects juridiques de ces mêmes logiciels.

   Dans le domaine de la communication, qu'on peut résumer en grande
   partie à la voix sur IP (VoIP), il a ainsi été décidé de travailler
   sur une architecture commune. Côté développement, les différentes
   associations africaines d'utilisateurs de logiciels libres ont prévu
   de revenir avec des étudiants l'an prochain. Histoire de mieux les
   familiariser avec ces fameux logiciels au code-source disponible, qui
   présentent un réel intérêt en raison de leur faible coût d'acquisition
   et de leur capacité à fonctionner sur tous types d'ordinateurs, même
   un peu anciens.

   Pour l'éducation, le logiciel ABUL-Edu, lancé par l'ABUL, a connu un
   franc succès. Les CD-ROM d'installation sont partis comme des petits
   pains. Quant au thème "entreprises et administration", il monte en
   puissance avec quelque 70 auditeurs cette année, qui ont écouté,
   enthousiastes, des récits tels que celui de Philippe Carpentier pour
   la technopole de Soissons, créée autour du logiciel libre.

   Quel futur pour le libre ?

   Tout n'a pas été rose pendant cinq jours, cependant. Les journées se
   sont en effet terminées, samedi 7 juillet, par un débat autour du
   futur du logiciel libre. Un futur qui pourrait bien se trouver
   compromis par le projet de l'Office européen des brevets. Celui-ci
   souhaite en effet revoir un article de la convention de Munich - qui
   définit le brevet européen - et autoriser la prise de brevet sur les
   logiciels.

   Gilles Savary, député européen, qui participait à ce débat, a du coup
   exhorté les partisans du libre à se constituer en ONG. De manière à
   pouvoir disposer d'une boîte aux lettres à Bruxelles, et constituer un
   vrai lobby. L'autre espoir vient de la tentative de traduction de la
   GPL (licence publique générale) menée par la section européenne de la
   Free Software Foundation. Cette licence, qui définit les conditions
   d'utilisation des logiciels libres, était en effet toujours restée
   dans sa version originale anglaise. Or, expliquent les partisans du
   libre, la traduire en français présente plusieurs avantages. Cela
   permettra aux administrations de se conformer à la loi française, qui
   les oblige à utiliser des contrats en langue française. Cela donnera
   un outil supplémentaire aux juges, en cas de conflit au sujet de la
   propriété intellectuelle. Enfin, cela permettra d'être en accord avec
   la législation sur le consentement éclairé du consommateur, lorsqu'il
   signe un contrat, rappellent Mélanie Clément-Fontaine, juriste et
   avocate de la société Alcôve, et Frédéric Couchet, président de
   l'April.

                                       Corinne Manoury address@hidden

- -- 
Petition contre les brevets logiciels      http://petition.eurolinux.org/
Frederic Couchet                     Tel: 06 60 68 89 31 / 01 49 22 67 89
APRIL                                               http://www.april.org/
Free Software Foundation Europe                 http://www.fsfeurope.org/
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