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www/philosophy open-source-misses-the-point.fr....


From: GNUN
Subject: www/philosophy open-source-misses-the-point.fr....
Date: Thu, 23 Dec 2021 10:30:03 -0500 (EST)

CVSROOT:        /web/www
Module name:    www
Changes by:     GNUN <gnun>     21/12/23 10:30:03

Modified files:
        philosophy     : open-source-misses-the-point.fr.html 
                         programs-must-not-limit-freedom-to-run.fr.html 
                         who-does-that-server-really-serve.fr.html 
        philosophy/po  : open-source-misses-the-point.fr-en.html 
                         programs-must-not-limit-freedom-to-run.fr-en.html 
                         who-does-that-server-really-serve.fr-en.html 

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CVSWeb URLs:
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/open-source-misses-the-point.fr.html?cvsroot=www&r1=1.104&r2=1.105
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/programs-must-not-limit-freedom-to-run.fr.html?cvsroot=www&r1=1.26&r2=1.27
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/who-does-that-server-really-serve.fr.html?cvsroot=www&r1=1.65&r2=1.66
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/po/open-source-misses-the-point.fr-en.html?cvsroot=www&r1=1.64&r2=1.65
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/po/programs-must-not-limit-freedom-to-run.fr-en.html?cvsroot=www&r1=1.19&r2=1.20
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/po/who-does-that-server-really-serve.fr-en.html?cvsroot=www&r1=1.50&r2=1.51

Patches:
Index: open-source-misses-the-point.fr.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/philosophy/open-source-misses-the-point.fr.html,v
retrieving revision 1.104
retrieving revision 1.105
diff -u -b -r1.104 -r1.105
--- open-source-misses-the-point.fr.html        12 Sep 2021 10:04:28 -0000      
1.104
+++ open-source-misses-the-point.fr.html        23 Dec 2021 15:30:03 -0000      
1.105
@@ -21,23 +21,23 @@
 <address class="byline">par Richard Stallman</address>
 
 <div class="important"><p>
-Les termes « logiciel libre » et « open source » recouvrent à peu 
près la
+Les termes « logiciel libre » et « open source » recouvrent à peu 
près la
 même gamme de logiciels. Cependant, ils disent des choses profondément
 différentes sur ces logiciels, car ils se basent sur des valeurs
 différentes. Le mouvement du logiciel libre fait campagne pour la liberté
-des utilisateurs de l'informatique ; c'est un mouvement qui lutte pour la
+des utilisateurs de l'informatique ; c'est un mouvement qui lutte pour la
 liberté et la justice. L'idéologie open source, par contre, met surtout
 l'accent sur les avantages pratiques et ne fait pas campagne pour des
 principes. C'est pourquoi nous ne sommes pas d'accord avec l'open source et
 n'utilisons pas ce terme.
 </p></div>
 
-<p>Quand on dit qu'un logiciel est « libre » <i>[free]</i>, on entend par 
là
+<p>Quand on dit qu'un logiciel est « libre » <i>[free]</i>, on entend 
par là
 qu'il respecte <a href="/philosophy/free-sw.html">les libertés essentielles
-de l'utilisateur</a> : la liberté de l'utiliser, de l'étudier, de le
+de l'utilisateur</a> : la liberté de l'utiliser, de l'étudier, de le
 modifier et d'en redistribuer des copies, modifiées ou non. C'est une
-question de liberté, pas de prix – pensez à « liberté d'expression » 
et pas
-à « entrée libre » <i>[think of “free speech”, not “free 
beer”]</i>.<a
+question de liberté, pas de prix – pensez à « liberté 
d'expression » et pas
+à « entrée libre » <i>[think of “free speech”, not “free 
beer”]</i>.<a
 id="TransNote1-rev" href="#TransNote1"><sup>1</sup></a></p>
 
 <p>Ces libertés sont d'une importance vitale. Elles sont essentielles, pas
@@ -49,13 +49,13 @@
 pour la liberté en général.</p>
 
 <p>Des dizaines de millions de personnes de par le monde utilisent maintenant
-le logiciel libre ; les écoles publiques de quelques régions d'Inde et
+le logiciel libre ; les écoles publiques de quelques régions d'Inde et
 d'Espagne enseignent à tous les élèves l'utilisation du <a
 href="/gnu/linux-and-gnu.html">système d'exploitation libre
 GNU/Linux</a>. Mais la plupart des utilisateurs n'ont jamais entendu parler
 des raisons éthiques pour lesquelles nous avons développé ce système et 
bâti
 la communauté du logiciel libre, parce qu'aujourd'hui ce système et la
-communauté sont le plus souvent décrits comme « open source »<a
+communauté sont le plus souvent décrits comme « open source »<a
 id="TransNote2-rev" href="#TransNote2"><sup>2</sup></a> et attribués à une
 philosophie différente dans laquelle ces libertés sont à peine 
mentionnées.</p>
 
@@ -73,19 +73,19 @@
 <p>Cependant, tous les utilisateurs et développeurs de logiciel libre 
n'étaient
 pas en accord avec les buts du mouvement du logiciel libre. En 1998, une
 partie de la communauté du libre a formé un groupe dissident et commencé à
-faire campagne au nom de l'« open source ». Cette dénomination fut 
proposée
+faire campagne au nom de l'« open source ». Cette dénomination fut 
proposée
 à l'origine pour éviter une possible incompréhension de <i>free
 software</i>, mais on l'associa bientôt à des points de vue philosophiques
 complètement différents de ceux du mouvement du logiciel libre.</p>
 
-<p>Certains des partisans de l'open source considéraient cela comme « une
-campagne marketing pour le logiciel libre » qui séduirait les cadres des
+<p>Certains des partisans de l'open source considéraient cela comme « une
+campagne marketing pour le logiciel libre » qui séduirait les cadres des
 entreprises en mettant en relief ses avantages pratiques, tout en évitant
 les idées de bien et de mal que ces cadres pouvaient ne pas
 apprécier. D'autres partisans rejetaient catégoriquement les valeurs morales
 et sociétales du mouvement du logiciel libre. Quel que fût leur point de
 vue, ils n'ont ni mentionné ni préconisé ces valeurs pendant leur campagne
-pour l'open source. On associa rapidement « open source » à des idées et 
des
+pour l'open source. On associa rapidement « open source » à des idées 
et des
 arguments basés sur des valeurs utilitaires comme la fabrication ou la
 possession de logiciels puissants et fiables. La plupart des défenseurs de
 l'open source se sont depuis ralliés à ces idées et ils continuent à faire
@@ -100,7 +100,7 @@
 <p>Les deux expressions décrivent à peu près la même catégorie de 
logiciel,
 mais elles représentent des points de vue basés sur des valeurs
 fondamentalement différentes. L'open source est une méthodologie de
-développement ; le logiciel libre est un mouvement de société. Pour le
+développement ; le logiciel libre est un mouvement de société. Pour le
 mouvement du logiciel libre, ce dernier représente un impératif éthique,
 l'indispensable respect de la liberté de l'utilisateur. La philosophie de
 l'open source, pour sa part, envisage uniquement les enjeux pratiques, en
@@ -111,23 +111,23 @@
 un problème sociétal, et la solution consiste à cesser de l'utiliser et à
 migrer vers le logiciel libre.</p>
 
-<p>« Logiciel libre ». « Open source ». Si ce sont les mêmes 
logiciels (<a
+<p>« Logiciel libre ». « Open source ». Si ce sont les mêmes 
logiciels (<a
 href="/philosophy/free-open-overlap.html">ou presque</a>), le nom utilisé
-pour les qualifier est-il important ? Oui, parce que des mots différents
+pour les qualifier est-il important ? Oui, parce que des mots différents
 véhiculent des idées différentes. Bien qu'un programme libre, si on
 l'appelle autrement, vous donne la même liberté aujourd'hui, établir la
 liberté de manière durable exige comme condition première d'enseigner la
 valeur de la liberté. Si vous voulez y contribuer, il est essentiel de
-parler de « logiciel libre ».</p>
+parler de « logiciel libre ».</p>
 
 <p>Nous qui militons au mouvement du logiciel libre, nous ne considérons pas 
le
-camp de l'open source comme un ennemi ; l'ennemi est le logiciel
+camp de l'open source comme un ennemi ; l'ennemi est le logiciel
 privateur.<a id="TransNote3-rev" href="#TransNote3"><sup>3</sup></a> Mais
 nous voulons faire savoir aux gens que nous défendons la liberté, c'est
 pourquoi nous n'acceptons pas d'être incorrectement assimilés aux partisans
-de l'open source. Ce que nous défendons n'est pas le code source « ouvert 
»
+de l'open source. Ce que nous défendons n'est pas le code source 
« ouvert »
 <i>[open source]</i>, et ce que à quoi nous nous opposons n'est pas le code
-source « fermé » <i>[closed source]</i>. Pour éviter les malentendus, 
nous
+source « fermé » <i>[closed source]</i>. Pour éviter les malentendus, 
nous
 évitons ces deux termes.
 </p>
 
@@ -139,8 +139,8 @@
 source. Presque tous les logiciels open source sont des logiciels libres,
 mais il y a des exceptions. D'abord, certaines licences open source sont
 trop restrictives, donc se disqualifient en tant que licences libres. Par
-exemple, « Open Watcom » est non libre parce que sa licence ne permet pas
-d'en faire une version modifiée et de l'utiliser en privé. Heureusement, les
+exemple, Open Watcom est non libre parce que sa licence ne permet pas d'en
+faire une version modifiée et de l'utiliser en privé. Heureusement, les
 programmes utilisant ces licences sont rares.</p>
 
 <p>De plus, lorsque le code source d'un programme a une licence faible, sans
@@ -157,13 +157,13 @@
 <p>Enfin, le plus important en pratique est que beaucoup de produits
 manufacturés embarquant des ordinateurs vérifient les signatures de leurs
 programmes exécutables de manière à empêcher les utilisateurs d'installer
-des exécutables différents ; seule une entreprise agréée peut faire des
+des exécutables différents ; seule une entreprise agréée peut faire des
 exécutables pouvant fonctionner dans l'appareil ou accéder à l'ensemble de
-ses capacités. Nous donnons à ces appareils le nom de « tyrans », et la
-pratique en question s'appelle « tivoïsation » d'après le produit (Tivo)
+ses capacités. Nous donnons à ces appareils le nom de « tyrans », et la
+pratique en question s'appelle « tivoïsation » d'après le produit 
(Tivo)
 dans lequel nous l'avons observée pour la première fois. Même si
 l'exécutable provient d'un code source libre, les utilisateurs ne peuvent
-pas en faire fonctionner de version modifiée ; l'exécutable n'est donc pas
+pas en faire fonctionner de version modifiée ; l'exécutable n'est donc pas
 libre, de fait.</p>
 
 <p>De nombreux produits sous Android contiennent des exécutables de Linux
@@ -176,14 +176,14 @@
 partir d'un code source comme Linux, qui est open source et libre, sont open
 source mais non libres.</p>
 
-<h3>Malentendus courants sur le « logiciel libre » et l'« open source 
»</h3>
+<h3>Malentendus courants sur le « logiciel libre » et l'« open 
source »</h3>
 
 <p>L'expression <i>free software</i> souffre d'un problème de mauvaise
-interprétation : une signification fortuite, « un logiciel que vous pouvez
-avoir gratuitement », lui correspond aussi bien que la signification voulue,
-« un logiciel qui donne certaines libertés à l'utilisateur ». Nous 
traitons
-ce problème en publiant la définition du logiciel libre et en disant :
-<i>« Think of “free speech”, not “free beer”.»</i> Ce n'est pas une 
solution
+interprétation : une signification fortuite, « un logiciel que vous 
pouvez
+avoir gratuitement », lui correspond aussi bien que la signification voulue,
+« un logiciel qui donne certaines libertés à l'utilisateur ». Nous 
traitons
+ce problème en publiant la définition du logiciel libre et en disant :
+<i>« Think of “free speech”, not “free beer”.»</i> Ce n'est pas 
une solution
 parfaite, cela ne peut pas complètement éliminer le problème. Une expression
 correcte non ambiguë serait meilleure si elle n'avait pas d'autres
 problèmes.</p>
@@ -191,39 +191,45 @@
 <p>Malheureusement, toutes les dénominations alternatives en anglais ont leurs
 problèmes. Nous avons étudié un grand nombre de suggestions, mais aucune ne
 s'impose assez clairement pour qu'il soit souhaitable de l'adopter (par
-exemple, le mot français ou espagnol « libre » peut être utilisé dans
+exemple, le mot français ou espagnol « libre » peut être utilisé dans
 certains contextes, mais en Inde les gens ne le reconnaissent pas du
 tout). Toutes les expressions suggérées pour remplacer <i>free software</i>
 ont des problèmes sémantiques, y compris <i>open source software</i>.</p>
 
-<p>La <a href="https://opensource.org/osd";>définition officielle du « 
logiciel
-open source »</a> (publiée par l'<i>Open Source Initiative</i> et trop
-longue pour être citée ici) dérive indirectement de nos critères pour le
-logiciel libre. Elle est différente, car un peu plus laxiste à certains
+<p>La <a href="https://opensource.org/osd";>définition officielle du logiciel
+open source</a> (publiée par l'<i>Open Source Initiative</i> et trop longue
+pour être citée ici) dérive indirectement de nos critères pour le logiciel
+libre. Elle est différente, car un peu plus laxiste à certains
 égards. Néanmoins, cette définition est en accord avec la nôtre dans la
 plupart des cas.</p>
 
-<p>Cependant, la signification évidente de « logiciel open source » est 
« vous
-pouvez regarder le code source » et c'est celle qui semble venir à l'esprit
-de la plupart des gens. Il s'agit d'un critère beaucoup plus faible que
-celui du logiciel libre, et aussi beaucoup plus faible que la définition
+<p>Cependant, la signification évidente de « logiciel open source » est 
« vous
+pouvez regarder le code source. » C'est apparemment ce que comprennent la
+plupart des gens, à tort (l'expression « source disponible » serait plus
+explicite si c'était le cas). Ce critère est beaucoup beaucoup plus faible
+que celui du logiciel libre, et aussi beaucoup plus faible que la définition
 officielle de l'open source. Il inclut beaucoup de programmes qui ne sont ni
 libres, ni open source.</p>
 
-<p>La signification évidente d'« open source » n'étant pas celle 
qu'entendent
+<p>Pourquoi les gens font-ils cette mauvaise interprétation ? Parce que 
c'est
+la signification naturelle des mots « open source » (source ouverte). 
Mais
+le concept pour lequel les défenseurs de l'open source cherchaient une autre
+signification était celui de logiciel libre.</p>
+
+<p>La signification évidente d'« open source » n'étant pas celle 
qu'entendent
 ses défenseurs, la plupart des gens comprennent mal cette expression. Selon
-Neal Stephenson, « “Linux est un logiciel open source” signifie 
simplement
-que n'importe qui peut obtenir des copies de son code source ». Je ne pense
+Neal Stephenson, « “Linux est un logiciel open source” signifie 
simplement
+que n'importe qui peut obtenir des copies de son code source ». Je ne pense
 pas qu'il ait délibérément cherché à rejeter ou à remettre en cause la
 définition officielle. Je pense plutôt qu'il s'est simplement basé sur les
 conventions de la langue anglaise pour trouver un sens à cette
 expression. <a
 
href="https://web.archive.org/web/20001011193422/http://da.state.ks.us/ITEC/TechArchPt6ver80.pdf";>
-L'état du Kansas</a> a publié une définition similaire : « Utiliser des
+L'état du Kansas</a> a publié une définition similaire : « Utiliser des
 logiciels open source (OSS). Les logiciels open source sont des logiciels
 pour lesquels le code est librement et publiquement disponible, bien que les
 accords de licence spécifiques varient sur ce que l'on peut faire avec ce
-code. »</p>
+code. »</p>
 
 <p>Le <cite>New York Times</cite> <a
 
href="http://www.nytimes.com/external/gigaom/2009/02/07/07gigaom-the-brave-new-world-of-open-source-game-design-37415.html";>a
@@ -232,39 +238,39 @@
 pré-version et donner un retour confidentiel), ce que les développeurs de
 logiciels privateurs pratiquent depuis des décennies.</p>
 
-<p>La signification d'« open source » a été élargie au point d'englober 
les
+<p>La signification d'« open source » a été élargie au point 
d'englober les
 plans d'équipements qui sont <a
 
href="https://www.theguardian.com/sustainable-business/2015/aug/27/texas-teenager-water-purifier-toxic-e-waste-pollution";>publiés
 sans brevet</a>. Les plans d'équipements libres de brevets peuvent être des
-contributions louables à la société, mais l'expression « code source » 
ne
+contributions louables à la société, mais l'expression « code 
source » ne
 peut pas leur être appliquée.</p>
 
 <p>Les partisans de l'open source essaient de traiter le problème en rappelant
 leur définition officielle, mais cette approche corrective est moins
 efficace pour eux qu'elle ne l'est pour nous. <i>Free software</i> a deux
 significations naturelles, l'une d'entre elle étant la signification
-escomptée ; ainsi une personne qui aura saisi l'idée de <i>free speech, not
+escomptée ; ainsi une personne qui aura saisi l'idée de <i>free speech, not
 free beer</i> ne pourra plus dès lors se tromper sur son sens. Mais le terme
-« open source » n'a qu'une seule signification naturelle, qui est 
différente
+« open source » n'a qu'une seule signification naturelle, qui est 
différente
 de la signification voulue par ses partisans. Aussi n'y a-t-il aucune
 manière succincte d'expliquer et de justifier sa définition officielle. Cela
 ne fait qu'augmenter la confusion.</p>
 
-<p>Autre malentendu de l'open source : l'idée que cela signifie « ne pas
-utiliser la GNU GPL » ; cette idée va souvent de pair avec la confusion
-entre « logiciel libre » et « logiciel sous GPL ». Ce sont deux 
erreurs,
+<p>Autre malentendu de l'open source : l'idée que cela signifie « ne pas
+utiliser la GNU GPL » ; cette idée va souvent de pair avec la confusion
+entre « logiciel libre » et « logiciel sous GPL ». Ce sont deux 
erreurs,
 puisque la GNU GPL répond aux critères de l'open source et que la plupart
 des licences open source répondent aux critères du logiciel libre. Il y a <a
 href="/licenses/license-list.html"> de nombreuses licences de logiciel
 libre</a>, à part la GNU GPL.</p>
 
-<p>Le sens de l'expression « open source » a été élargi par son 
application à
+<p>Le sens de l'expression « open source » a été élargi par son 
application à
 d'autres activités, entre autres l'administration publique, l'éducation et
 la science, où la notion de code source n'a aucun sens et où les critères
 des licences de logiciel ne sont tout simplement pas pertinents. La seule
 chose que ces activités ont en commun est que, chacune à sa manière, elles
-invitent le public à participer. Tant et si bien qu'« open source » ne
-signifie plus que « participatif », « transparent » ou moins encore. 
À la
+invitent le public à participer. Tant et si bien qu'« open source » ne
+signifie plus que « participatif », « transparent » ou moins 
encore. À la
 limite, c'est devenu <a
 
href="https://www.nytimes.com/2013/03/17/opinion/sunday/morozov-open-and-closed.html";>
 une expression à la mode vide de sens</a>.</p>
@@ -272,7 +278,7 @@
 <h3>Des valeurs différentes peuvent amener à des conclusions similaires – 
mais
 pas toujours</h3>
 
-<p>Les groupes radicaux des années 60 avaient une réputation de sectarisme 
:
+<p>Les groupes radicaux des années 60 avaient une réputation de 
sectarisme :
 certaines organisations se sont scindées en deux en raison de désaccords sur
 des détails de stratégie et les deux groupes résultants se sont traités 
l'un
 l'autre en ennemis en dépit du fait qu'ils avaient les mêmes buts et se
@@ -304,16 +310,16 @@
 situation.</p>
 
 <p>Un pur enthousiaste de l'open source, absolument pas influencé par les
-idéaux du logiciel libre, dira : « Je suis surpris que vous ayez été 
capable
+idéaux du logiciel libre, dira : « Je suis surpris que vous ayez été 
capable
 de faire fonctionner ce programme si bien sans utiliser notre modèle de
 développement, mais vous l'avez fait. Comment puis-je m'en procurer un
-exemplaire ? » Ce genre d'attitude incite à des arrangements qui emportent
+exemplaire ? » Ce genre d'attitude incite à des arrangements qui 
emportent
 avec eux notre liberté, la menant à sa perte.</p>
 
-<p>L'activiste du logiciel libre dira : « Votre programme est vraiment
+<p>L'activiste du logiciel libre dira : « Votre programme est vraiment
 attrayant, mais pas au prix de ma liberté. Donc je n'en veux pas. Je vais
 faire mon travail autrement et soutenir un projet ayant pour but de
-développer une alternative libre. » Si nous accordons de la valeur à notre
+développer une alternative libre. » Si nous accordons de la valeur à notre
 liberté, nous pouvons agir pour la conserver et la défendre.</p>
 
 <h3>Un logiciel puissant et fiable peut être mauvais</h3>
@@ -323,7 +329,7 @@
 il les sert mieux.</p>
 
 <p>Mais pour qu'on puisse dire d'un logiciel qu'il sert ses utilisateurs, il
-doit respecter leur liberté. Que dire s'il est conçu pour les enchaîner ? 
Sa
+doit respecter leur liberté. Que dire s'il est conçu pour les enchaîner ? 
Sa
 puissance signifie alors uniquement que les chaînes sont plus serrées. Les
 fonctionnalités malveillantes telles que l'espionnage des utilisateurs, les
 restrictions, les portes dérobées et les mises à jour forcées sont pratique
@@ -337,13 +343,13 @@
 ou <abbr title="Digital Restrictions Management">DRM</abbr> (voir <a
 href="https://defectivebydesign.org/";>DefectiveByDesign.org</a>). Dans son
 esprit, c'est l'antithèse de la liberté que le logiciel libre vise à
-procurer. Et pas simplement dans l'esprit : étant donné que le but des
+procurer. Et pas simplement dans l'esprit : étant donné que le but des
 dispositifs de DRM est de piétiner votre liberté, leurs concepteurs essayent
 de vous rendre difficile, impossible ou même illégal de modifier le logiciel
 qui met en application ces dispositifs.</p>
 
-<p>Pourtant quelques défenseurs de l'open source ont proposé des « DRM open
-source ». Ils partent de l'idée qu'en publiant le code source de leur
+<p>Pourtant quelques défenseurs de l'open source ont proposé des « DRM 
open
+source ». Ils partent de l'idée qu'en publiant le code source de leur
 programme conçu pour restreindre votre accès aux médias chiffrés et en
 autorisant d'autres personnes à le modifier, ils produiront un logiciel plus
 puissant et plus fiable pour imposer des restrictions aux utilisateurs comme
@@ -351,7 +357,7 @@
 pas de le changer.</p>
 
 <p>Il se peut que ce logiciel soit open source et utilise le modèle de
-développement open source ; mais ce ne sera pas un logiciel libre, puisqu'il
+développement open source ; mais ce ne sera pas un logiciel libre, puisqu'il
 ne respectera pas la liberté des utilisateurs qui le font effectivement
 fonctionner. Si le modèle de développement open source réussit à rendre ce
 logiciel plus puissant et plus fiable pour limiter vos droits, cela le
@@ -361,7 +367,7 @@
 
 <p>À l'origine, la principale motivation de ceux qui ont détaché le camp de
 l'open source du mouvement du logiciel libre était que les idées éthiques du
-« logiciel libre » mettaient certaines personnes mal à l'aise. C'est 
vrai :
+logiciel libre mettaient certaines personnes mal à l'aise. C'est vrai :
 soulever des questions éthiques comme la liberté, parler de responsabilités
 aussi bien que de commodité, c'est demander aux gens de penser à des choses
 qu'ils préféreraient ignorer, comme de savoir si leur conduite est éthique
@@ -372,11 +378,11 @@
 <p>C'est pourtant ce que les leaders de l'open source ont décidé de faire. 
Ils
 ont supputé qu'en passant sous silence l'éthique et la liberté et en ne
 parlant que des avantages pratiques immédiats de certains logiciels libres,
-ils seraient à même de « vendre » le logiciel plus efficacement à 
certains
+ils seraient à même de « vendre » le logiciel plus efficacement à 
certains
 utilisateurs, particulièrement aux entreprises.</p>
 
 <p>Quand les partisans de l'open source parlent de quelque chose de plus
-fondamental, ils évoquent habituellement l'idée de « faire cadeau » du 
code
+fondamental, ils évoquent habituellement l'idée de « faire cadeau » du 
code
 source à l'humanité. Présenter cela comme une bonne action exceptionnelle,
 allant au-delà de ce qu'exige la morale, laisse supposer que la distribution
 de logiciel privateur sans le code source est moralement légitime.</p>
@@ -386,7 +392,7 @@
 d'utiliser et même de développer du logiciel libre, ce qui a élargi notre
 communauté, mais seulement à un niveau pratique superficiel. La philosophie
 de l'open source, avec ses valeurs purement utilitaires, empêche la
-compréhension des idées plus fondamentales du logiciel libre ; elle amène
+compréhension des idées plus fondamentales du logiciel libre ; elle amène
 beaucoup de monde dans notre communauté, mais ne leur apprend pas à la
 défendre. En soi, ce n'est pas mal, mais ce n'est pas assez pour instaurer
 une liberté durable. Attirer des utilisateurs vers le logiciel libre ne leur
@@ -395,19 +401,19 @@
 <p>Tôt ou tard, ces utilisateurs seront invités à retourner vers le logiciel
 privateur pour quelques avantages pratiques. D'innombrables sociétés
 cherchent à les tenter de cette manière, certaines proposent même des
-exemplaires gratuits. Pourquoi les utilisateurs refuseraient-ils ? Ils le
+exemplaires gratuits. Pourquoi les utilisateurs refuseraient-ils ? Ils le
 feront seulement s'ils ont appris à donner de la valeur à la liberté que
 leur procure le logiciel libre, à la liberté en tant que telle, plutôt qu'à
 la commodité technique et pratique de logiciels libres particuliers. Pour
 diffuser cette idée, nous devons parler de logiciel libre. Une certaine dose
-de l'approche « profil bas » avec les entreprises peut être utile pour la
+de l'approche « profil bas » avec les entreprises peut être utile pour 
la
 communauté, mais elle est dangereuse si elle devient si commune que l'amour
 de la liberté finit par ressembler à une excentricité.</p>
 
 <p>Cette situation dangereuse est exactement celle qui prévaut actuellement. 
La
 plupart des gens impliqués dans le logiciel libre en disent peu sur la
 liberté, en particulier les distributeurs, généralement parce qu'ils
-cherchent à « se faire mieux accepter en entreprise ». Presque toutes les
+cherchent à « se faire mieux accepter en entreprise ». Presque toutes 
les
 distributions du système d'exploitation GNU/Linux ajoutent des paquets
 privateurs au système de base libre et ils invitent les utilisateurs à
 considérer cela comme un avantage, plutôt qu'un défaut.</p>
@@ -422,11 +428,11 @@
 l'autre. Pour surmonter cette tendance, nous avons besoin de parler
 davantage de liberté et non l'inverse.</p>
 
-<h3>« FLOSS » et « FOSS »</h3>
+<h3>« FLOSS » et « FOSS »</h3>
 
-<p> On utilise les termes « FLOSS » et « FOSS » pour rester <a
+<p> On utilise les termes « FLOSS » et « FOSS » pour rester <a
 href="/philosophy/floss-and-foss.html">neutre vis-à-vis du logiciel libre et
-de l'open source</a>. Si la neutralité est ce que vous recherchez, « FLOSS 
»
+de l'open source</a>. Si la neutralité est ce que vous recherchez, 
« FLOSS »
 est le meilleur des deux parce qu'il est vraiment neutre. Mais si votre but
 est de défendre la liberté, ce n'est pas en utilisant des termes neutres que
 vous l'atteindrez. Pour défendre la liberté, vous devez montrer aux gens que
@@ -434,36 +440,36 @@
 
 <h3>Rivaux en termes de popularité</h3>
 
-<p>« Libre » et « open » sont rivaux en termes de popularité. « 
Logiciel
-libre » et « open source » sont des notions différentes mais, dans la 
vision
-du logiciel qu'ont la plupart des gens, elles se font concurrence sur le
-même créneau conceptuel. L'habitude de dire et penser « open source » 
fait
-obstacle à la compréhension de la philosophie du mouvement du logiciel libre
-et empêche d'y réfléchir. Si une personne en est arrivée au point de nous
-associer, nous et notre logiciel, au terme « open », elle a peut-être 
besoin
-d'être choquée intellectuellement pour admette que nous militons pour
-<em>autre chose</em>. Toute action qui fait la promotion des termes « open 
»
-ou « ouvert » a tendance à tirer un peu plus le rideau qui cache les 
idées
-du mouvement du logiciel libre.</p>
+<p>« Libre » et « open » sont rivaux en termes de popularité. 
Logiciel libre et
+open source sont des notions différentes mais, dans la vision du logiciel
+qu'ont la plupart des gens, elles se font concurrence sur le même créneau
+conceptuel. L'habitude de dire et penser « open source » fait obstacle à
 la
+compréhension de la philosophie du mouvement du logiciel libre et empêche
+d'y réfléchir. Si une personne en est arrivée au point de nous associer,
+nous et notre logiciel, au terme « open », elle a peut-être besoin 
d'être
+choquée intellectuellement pour admette que nous militons pour <em>autre
+chose</em>. Toute action qui fait la promotion des termes « open » ou
+« ouvert » a tendance à tirer un peu plus le rideau qui cache les 
idées du
+mouvement du logiciel libre.</p>
 
 <p>Par conséquent, les activistes du logiciel libre seront bien avisés de ne
-pas prendre part aux actions qui se présentent comme « open » ou
-« ouvertes ». Même si l'action dont il s'agit est bonne en soi, chacune de
+pas prendre part aux actions qui se présentent comme « open » ou
+« ouvertes ». Même si l'action dont il s'agit est bonne en soi, chacune 
de
 vos contributions fait un peu de mal par ailleurs en promouvant l'idée
 d'open source. Il y a une multitude d'autres actions bénéfiques qui se
-présentent comme « libres ». Toute contribution à ces projets a un petit
+présentent comme « libres ». Toute contribution à ces projets a un 
petit
 plus par ailleurs. Avec un choix pareil de projets utiles, pourquoi ne pas
-choisir celui qui fait le plus de bien ?</p>
+choisir celui qui fait le plus de bien ?</p>
 
 <h3>Conclusion</h3>
 
 <p>À un moment où ceux qui prônent l'open source amènent de nouveaux
 utilisateurs dans notre communauté, nous, activistes du logiciel libre,
 devons assumer la tâche d'attirer l'attention de ces nouveaux utilisateurs
-sur la question de la liberté. Nous devons leur dire « C'est du logiciel
-libre et il te donne la liberté ! » plus souvent et plus fort que
-jamais. Chaque fois que vous dites « logiciel libre » plutôt qu'« open
-source » vous soutenez notre cause.</p>
+sur la question de la liberté. Nous devons leur dire « C'est du logiciel
+libre et il te donne la liberté ! » plus souvent et plus fort que
+jamais. Chaque fois que vous dites « logiciel libre » plutôt 
qu'« open
+source » vous soutenez notre cause.</p>
 <div class="column-limit"></div>
 
 <h3 class="footnote">Note</h3>
@@ -491,20 +497,20 @@
 <hr /><b>Notes de traduction</b> <ol>
 <li><a id="TransNote1" href="#TransNote1-rev"
 class="nounderline">&#8593;</a> 
-Le mot anglais <i>free</i> a deux significations, « libre » (exemple :
-<i>free speech</i>, libre expression) et « gratuit » (exemple : <i>free
+Le mot anglais <i>free</i> a deux significations, « libre » (exemple :
+<i>free speech</i>, libre expression) et « gratuit » (exemple : <i>free
 beer</i>, bière gratuite). Il y a peu de chance qu'on fasse la confusion en
-français, car « entrée libre » est à peu près le seul cas où l'on peut
-donner à « libre » le sens de « gratuit » ; on constate malgré tout 
que le
+français, car « entrée libre » est à peu près le seul cas où l'on 
peut
+donner à « libre » le sens de « gratuit » ; on constate malgré 
tout que le
 logiciel libre est souvent assimilé (par erreur) à du logiciel gratuit.</li>
 
 <li><a id="TransNote2" href="#TransNote2-rev"
 class="nounderline">&#8593;</a> 
-<i>Open source</i> : à code source ouvert.</li>
+<i>Open source</i> : à code source ouvert.</li>
 
 <li><a id="TransNote3" href="#TransNote3-rev"
 class="nounderline">&#8593;</a> 
-Autre traduction de <i>proprietary</i> : propriétaire.</li>
+Autre traduction de <i>proprietary</i> : propriétaire.</li>
 </ol></div>
 </div>
 
@@ -572,13 +578,13 @@
 <div class="translators-credits">
 
 <!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't want credits.-->
-Traduction : Mathieu Stumpf.<br />Révision : <a
+Traduction : Mathieu Stumpf.<br />Révision : <a
 href="mailto:trad-gnu&#64;april.org";>trad-gnu&#64;april.org</a></div>
 
 <p class="unprintable"><!-- timestamp start -->
 Dernière mise à jour :
 
-$Date: 2021/09/12 10:04:28 $
+$Date: 2021/12/23 15:30:03 $
 
 <!-- timestamp end -->
 </p>

Index: programs-must-not-limit-freedom-to-run.fr.html
===================================================================
RCS file: 
/web/www/www/philosophy/programs-must-not-limit-freedom-to-run.fr.html,v
retrieving revision 1.26
retrieving revision 1.27
diff -u -b -r1.26 -r1.27
--- programs-must-not-limit-freedom-to-run.fr.html      5 Sep 2021 10:06:06 
-0000       1.26
+++ programs-must-not-limit-freedom-to-run.fr.html      23 Dec 2021 15:30:03 
-0000      1.27
@@ -20,32 +20,32 @@
 
 <address class="byline">par <a href="https://www.stallman.org/";>Richard 
Stallman</a></address>
 
-<p>« Logiciel libre » signifie logiciel contrôlé par ses utilisateurs et 
non
-l'inverse. Plus précisément, cela veut dire qu'avec le logiciel les
+<p>Le logiciel libre est un logiciel contrôlé par ses utilisateurs et non
+l'inverse. Plus précisément, cela veut dire qu'avec ce logiciel les
 utilisateurs reçoivent <a href="/philosophy/free-sw.html">quatre libertés
-essentielles</a> qu'ils méritent de posséder. En tête de liste, il y a la
-liberté 0, la liberté d'exécuter le programme comme on le souhaite, afin de
+essentielles</a> auxquelles ils ont droit. En tête de liste, il y a la
+liberté 0, la liberté d'exécuter le programme comme on le souhaite, afin de
 faire ce qu'on veut avec.</p>
 
 <p>Certains développeurs se proposent de mettre des restrictions d'usage dans
 les licences de logiciel pour interdire l'utilisation du programme à
 certaines fins, mais aller dans ce sens serait désastreux. Cet article
-explique pourquoi la liberté 0 ne doit pas avoir de limite. Des clauses
+explique pourquoi la liberté 0 ne doit pas avoir de limite. Des clauses
 limitant l'utilisation d'un programme n'atteindraient que très partiellement
 leur but, mais pourraient être dévastatrices pour la communauté du logiciel
 libre.</p>
 
-<p>Avant toute chose, soyons clair sur ce que signifie la liberté 0. Elle
+<p>Avant toute chose, soyons clair sur ce que signifie la liberté 0. Elle
 signifie que les termes de distribution du logiciel ne limitent pas la
 manière dont on l'utilise. Elle ne vous dispense pas d'obéir aux lois. Par
-exemple, la fraude est un délit aux États-Unis – une loi que j'estime 
juste
+exemple, la fraude est un délit aux États-Unis – une loi que j'estime juste
 et adéquate. Quoi que dise la licence, utiliser un logiciel libre pour
 frauder ne vous protégera pas des poursuites.</p>
 
 <p>Une clause de licence contre la fraude serait superflue dans un pays où
 c'est un délit. Mais pourquoi pas une clause contre son utilisation pour la
 torture, activité sur laquelle les États ferment souvent les yeux
-lorsqu'elle est pratiquée par les « forces de sécurité » ?</p>
+lorsqu'elle est pratiquée par les « forces de sécurité » ?</p>
 
 <p>Une clause contre la torture ne fonctionnerait pas parce que ce sont les
 services de l'État qui font appliquer les licences de logiciel libre,
@@ -61,8 +61,8 @@
 pour les choses terribles qu'ils veulent faire. Il en est de même pour les
 entreprises pourvues de lobbies puissants.</p>
 
-<p>Et si la clause s'opposait à quelque activité privée particulière ? Par
-exemple, <abbr title="People for the Ethical Treatment of
+<p>Et si la clause s'opposait à quelque activité privée particulière ? 
Par
+exemple, <abbr lang="en" title="People for the Ethical Treatment of
 Animals">PETA</abbr> a proposé une licence qui interdirait l'utilisation du
 logiciel pour causer de la douleur à des animaux à colonne vertébrale. Ou
 bien il pourrait y avoir une clause contre l'utilisation d'un certain
@@ -76,12 +76,12 @@
 que permet le droit du copyright, la repousser de manière dangereuse. Est-ce
 que vous apprécieriez que les livres comportent des clauses de licence se
 rapportant à ce que vous pouvez faire avec l'information qu'ils
-contiennent ?</p>
+contiennent ?</p>
 
-<p>Et si de telles clauses étaient applicables ? Est-ce que ce serait une 
bonne
-chose ?</p>
+<p>Et si de telles clauses étaient applicables ? Est-ce que ce serait une 
bonne
+chose ?</p>
 
-<p>En réalité les gens ont des idées très différentes sur l'éthique des
+<p>En réalité, les gens ont des idées très différentes sur l'éthique des
 activités qui peuvent être pratiquées à l'aide de logiciel. Il se trouve
 que, personnellement, je considère ces quatre activités non conventionnelles
 comme légitimes et pense qu'elles ne doivent pas être interdites. Je
@@ -104,26 +104,29 @@
 pourrait seulement utiliser pour le divertissement, les loisirs et l'école
 serait interdit à une grande part de nos activités informatiques.</p>
 
-<p>J'ai déjà exposé certaines de mes idées sur d'autres questions 
politiques,
-sur les actions qui sont ou ne sont pas injustes. Votre point de vue est
-peut-être différent, et c'est là précisément que je veux en venir. Si nous
-acceptons de mettre des programmes comportant des restrictions d'usage dans
-un système d'exploitation libre comme GNU, les gens inventeront une
-multitude de restrictions d'usage. Il y aura des programmes interdits dans
-les abattoirs, des programmes interdits uniquement pour les cochons, des
-programmes interdits uniquement pour les vaches et des programmes réservés à
-la nourriture kascher. Une personne qui déteste les épinards pourrait écrire
-un programme autorisant la préparation de tous les légumes sauf les
-épinards, alors qu'un fan de Popeye autoriserait uniquement celle des
-épinards. Il y aurait des lecteurs de musique réservés au rap et d'autres à
-la musique classique.</p>
+<p>J'ai déjà exposé certaines de mes idées sur d'autres questions 
politiques
+sans lien avec le logiciel libre – comment j'évalue ces actions en termes
+d'injustice. Votre point de vue sur ces questions est peut-être différent,
+et c'est là précisément que je veux en venir. Si nous acceptons de mettre
+des programmes comportant des restrictions d'usage dans un système
+d'exploitation libre comme GNU, les gens inventeront une multitude de
+restrictions d'usage. Il y aura des programmes interdits dans les abattoirs,
+des programmes interdits uniquement pour les cochons, des programmes
+interdits uniquement pour les vaches et des programmes réservés à la
+nourriture kascher. Une personne qui déteste les épinards pourrait mettre un
+programme sous une licence autorisant la préparation de tous les légumes
+sauf les épinards, alors que le programme d'un fan de Popeye autoriserait
+uniquement celle des épinards. Il y aurait des lecteurs de musique réservés
+au rap et d'autres à la musique classique.</p>
 
 <p>Il en résulterait un système qu'on ne pourrait pas considérer comme
 polyvalent. Chaque fois qu'on se proposerait d'effectuer une tâche, on
 devrait vérifier un tas de licences pour voir quelles parties du système
-sont hors limites pour cette tâche particulière.</p>
+sont hors limites pour cette tâche particulière ; examiner non seulement 
les
+composants impliqués directement, mais aussi les centaines de composants
+qu'ils invoquent, ou avec lesquels ils se lient ou communiquent.</p>
 
-<p>Quelle serait la réaction des utilisateurs ? Je pense que la plupart 
d'entre
+<p>Quelle serait la réaction des utilisateurs ? Je pense que la plupart 
d'entre
 eux utiliseraient des systèmes privateurs (propriétaires). Permettre une
 quelconque restriction d'usage dans un logiciel libre aboutirait surtout à
 pousser les utilisateurs vers le logiciel privateur. Essayer d'empêcher les
@@ -132,27 +135,27 @@
 spaghetti bien cuit.</p>
 
 <p>
-C'est pire qu'inefficace ; c'est aussi une mauvaise action, parce que les
+C'est pire qu'inefficace ; c'est aussi une mauvaise action, parce que les
 développeurs de logiciel ne doivent pas exercer un tel pouvoir sur ce que
 font les utilisateurs. Imaginez qu'on nous vende des stylos avec des clauses
-concernant ce que nous pouvons écrire avec ; ce serait répugnant, nous ne
+concernant ce que nous pouvons écrire avec ; ce serait répugnant, nous ne
 devrions pas le tolérer. Il en est de même avec le logiciel polyvalent. Si
 vous fabriquez quelque chose qui est d'usage universel, comme un stylo, les
 gens l'utiliseront pour écrire toutes sortes de choses, même des choses
-horribles, comme l'ordre de torturer un opposant ; mais vous ne devez pas
+horribles, comme l'ordre de torturer un opposant ; mais vous ne devez pas
 avoir le pouvoir de contrôler les actions des gens par le biais de leurs
 stylos. C'est la même chose pour un éditeur de texte, un compilateur ou un
 noyau.</p>
 
 <p>Vous avez tout de même l'occasion de déterminer l'utilisation qui peut 
être
-faite de votre logiciel : quand vous décidez quelles fonctionnalités
+faite de votre logiciel : quand vous décidez quelles fonctionnalités
 implémenter. Vous pouvez écrire des programmes qui se prêtent surtout aux
 usages que vous estimez positifs, et vous n'avez aucune obligation de
-programmer des fonctionnalités qui pourraient se prêter à des actions que
-vous désapprouvez.</p>
+programmer des fonctionnalités qui pourraient se prêter particulièrement à
+des actions que vous désapprouvez.</p>
 
-<p>La conclusion est évidente : un programme ne doit pas restreindre les 
tâches
-que ses utilisateurs peuvent effectuer avec son aide. La liberté 0 doit être
+<p>La conclusion est évidente : un programme ne doit pas restreindre les 
tâches
+que ses utilisateurs peuvent effectuer avec son aide. La liberté 0 doit être
 totale. Nous avons besoin d'arrêter la torture, mais nous ne pouvons pas le
 faire avec des licences de logiciel. Le rôle des licences de logiciel est
 d'instaurer et de protéger la liberté des utilisateurs.</p>
@@ -227,13 +230,13 @@
 <div class="translators-credits">
 
 <!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't want credits.-->
-Traduction : Thérèse Godefroy<br /> Révision : <a
+Traduction : Thérèse Godefroy<br /> Révision : <a
 href="mailto:trad-gnu&#64;april.org";><em>trad-gnu&#64;april.org</em></a></div>
 
 <p class="unprintable"><!-- timestamp start -->
 Dernière mise à jour :
 
-$Date: 2021/09/05 10:06:06 $
+$Date: 2021/12/23 15:30:03 $
 
 <!-- timestamp end -->
 </p>

Index: who-does-that-server-really-serve.fr.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/philosophy/who-does-that-server-really-serve.fr.html,v
retrieving revision 1.65
retrieving revision 1.66
diff -u -b -r1.65 -r1.66
--- who-does-that-server-really-serve.fr.html   1 Oct 2021 16:02:44 -0000       
1.65
+++ who-does-that-server-really-serve.fr.html   23 Dec 2021 15:30:03 -0000      
1.66
@@ -7,7 +7,7 @@
 <!--#set var="DISABLE_TOP_ADDENDUM" value="yes" -->
 
 <!-- This file is automatically generated by GNUnited Nations! -->
-<title>Qui ce serveur sert-il réellement ? - Projet GNU - Free Software 
Foundation</title>
+<title>Qui ce serveur sert-il réellement ? - Projet GNU - Free Software 
Foundation</title>
 
 <!--#include 
virtual="/philosophy/po/who-does-that-server-really-serve.translist" -->
 <!--#include virtual="/server/banner.fr.html" -->
@@ -15,7 +15,7 @@
 <!--GNUN: OUT-OF-DATE NOTICE-->
 <!--#include virtual="/server/top-addendum.fr.html" -->
 <div class="article reduced-width">
-<h2>Qui ce serveur sert-il réellement ?</h2>
+<h2>Qui ce serveur sert-il réellement ?</h2>
 
 <address class="byline">par Richard Stallman</address>
 
@@ -23,7 +23,7 @@
 <p><em>Sur Internet, utiliser un logiciel privateur<a id="TransNote1-rev"
 href="#TransNote1"><sup>1</sup></a> n'est pas le seul moyen de perdre votre
 liberté informatique. Il existe une autre façon de donner à un tiers du
-pouvoir sur votre informatique : le « service se substituant au logiciel 
»,
+pouvoir sur votre informatique : le « service se substituant au 
logiciel »,
 ou <abbr title="Service as a Software Substitute">SaaSS</abbr>.</em></p>
 </div>
 
@@ -35,33 +35,33 @@
 
 
 <p>Le SaaSS consiste à utiliser un service mis en place par quelqu'un d'autre
-plutôt que votre exemplaire d'un programme. Cette expression est de nous ;
+plutôt que votre exemplaire d'un programme. Cette expression est de nous ;
 les articles et les publicités ne l'emploieront pas et ne vous diront pas
 non plus si un service donné est un SaaSS. À la place, ils détourneront
-probablement votre attention avec le terme imprécis de « nuage »
+probablement votre attention avec le terme imprécis de « nuage »
 <i>[cloud]</i>, qui mélange le SaaSS avec diverses autres pratiques,
 certaines abusives et d'autres acceptables. Les explications et les exemples
 de cette page vous permettront de déterminer si un service particulier est
 un SaaSS, ou non.</p>
 
-<h3>Contexte : comment le logiciel privateur vous enlève votre liberté</h3>
+<h3>Contexte : comment le logiciel privateur vous enlève votre liberté</h3>
 
-<p>La technologie numérique peut vous donner la liberté ; elle peut aussi 
vous
+<p>La technologie numérique peut vous donner la liberté ; elle peut aussi 
vous
 la prendre. Le contrôle que nous avons de notre informatique a d'abord été
-menacé par le <em>logiciel privateur</em> : logiciel sur lequel les
+menacé par le <em>logiciel privateur</em> : logiciel sur lequel les
 utilisateurs n'a pas la main parce qu'il est contrôlé par son propriétaire,
 une société comme Apple ou Microsoft. Le propriétaire profite souvent de ce
 pouvoir injuste pour y insérer des fonctionnalités malveillantes comme les
 espions logiciels <i>[spyware]</i>, les portes dérobées <i>[backdoors]</i>
-et les dispositifs de « gestion numérique des restrictions » (ou <a
+et les dispositifs de « gestion numérique des restrictions » (ou <a
 href="https://www.defectivebydesign.org";><abbr title="Digital Restrictions
-Management">DRM</abbr></a>), qu'ils nomment « gestion numérique des
-droits »<a id="TransNote2-rev" href="#TransNote2"><sup>2</sup></a> dans leur
+Management">DRM</abbr></a>), qu'ils nomment « gestion numérique des
+droits »<a id="TransNote2-rev" href="#TransNote2"><sup>2</sup></a> dans leur
 propagande.</p>
 
 <p>Notre solution à ce problème est de développer du <em>logiciel 
libre</em> et
-de rejeter le logiciel privateur. « Logiciel libre » signifie que vous, en
-tant qu'utilisateur, avez quatre libertés essentielles : (0) exécuter le
+de rejeter le logiciel privateur. « Logiciel libre » signifie que vous, 
en
+tant qu'utilisateur, avez quatre libertés essentielles : (0) exécuter le
 programme comme vous le souhaitez, (1) étudier et changer le code source
 comme vous le souhaitez, (2) redistribuer des copies exactes, et
 (3) redistribuer des copies de vos versions modifiées (voir la <a
@@ -71,19 +71,19 @@
 notre informatique. Les logiciels privateurs continueront à exister, mais
 nous pouvons les exclure de nos vies et beaucoup d'entre nous l'ont déjà
 fait. Cependant, on nous propose actuellement un autre moyen séduisant
-d'abandonner le contrôle de notre informatique : le service se substituant
+d'abandonner le contrôle de notre informatique : le service se substituant
 au logiciel (SaaSS). Par souci de notre liberté, nous devons le rejeter
 également.</p>
 
 <h3>Comment le SaaSS vous enlève votre liberté</h3>
 
-<p>« Service se substituant au logiciel » signifie que vous utilisez un 
service
+<p>« Service se substituant au logiciel » signifie que vous utilisez un 
service
 au lieu de faire fonctionner votre exemplaire d'un programme. Concrètement,
 cela veut dire que quelqu'un met en place un serveur réseau faisant
 certaines opérations informatiques – calcul sur tableur, traitement de
 texte, traduction de texte en une autre langue, etc. – et invite ensuite les
 utilisateurs à laisser ce serveur faire <em>leur propre travail</em> à leur
-place. En tant qu'utilisateur du serveur, vous lui envoyez vos données ; il
+place. En tant qu'utilisateur du serveur, vous lui envoyez vos données ; il
 les traite, puis vous renvoie les résultats ou les utilise directement à
 votre place.</p>
 
@@ -95,7 +95,7 @@
 nécessaires, ainsi que des ordinateurs possédant la rapidité, les
 fonctionnalités et la puissance voulues. Pourriez-vous mener à bien cette
 activité informatique particulière avec ces ordinateurs sans communiquer
-avec aucun ordinateur tiers ?</p>
+avec aucun ordinateur tiers ?</p>
 
 <p>Si vous le pouvez, alors cette activité est entièrement la vôtre. Pour
 préserver votre liberté, vous méritez d'en avoir le contrôle. C'est le cas
@@ -117,7 +117,7 @@
 difficile de le modifier.</p>
 
 <p>Avec le SaaSS, les utilisateurs n'ont pas même le fichier exécutable qui
-fait leur traitement informatique : celui-ci est sur le serveur de quelqu'un
+fait leur traitement informatique : celui-ci est sur le serveur de quelqu'un
 d'autre, où les utilisateurs ne peuvent le voir ni le toucher. C'est donc
 impossible pour eux de vérifier ce qu'il fait vraiment et impossible de le
 modifier.</p>
@@ -125,7 +125,7 @@
 <p>De plus, le SaaSS entraîne automatiquement des conséquences équivalentes 
aux
 fonctionnalités malveillantes de certains logiciels privateurs.</p>
 
-<p> Par exemple, certains programmes privateurs sont des « logiciels 
espions » :
+<p> Par exemple, certains programmes privateurs sont des « logiciels 
espions » :
 le programme <a href="/philosophy/proprietary-surveillance.html">diffuse des
 données concernant les activités informatiques des
 utilisateurs</a>. Microsoft Windows envoie à Microsoft des informations
@@ -138,7 +138,7 @@
 <p>Contrairement aux logiciels privateurs, le SaaSS n'a pas besoin de code
 caché pour obtenir les données de l'utilisateur. Comme ce dernier est obligé
 d'envoyer ses données au serveur pour pouvoir l'utiliser, l'effet est le
-même qu'avec un logiciel espion : l'opérateur du serveur obtient les
+même qu'avec un logiciel espion : l'opérateur du serveur obtient les
 données. Il les obtient sans aucun effort, de par la nature du SaaSS. Amy
 Webb, qui s'était promise de ne jamais mettre en ligne aucune photo de sa
 fille, a fait l'erreur d'utiliser un SaaSS (Instagram) pour retoucher des
@@ -150,7 +150,7 @@
 au point de permettre la construction de futurs services de SaaSS qui soient
 incapables de comprendre les données envoyées par les utilisateurs. De tels
 services <em>pourraient</em> être configurés pour ne pas espionner les
-utilisateurs ; cela ne veut pas dire qu'ils ne les espionneront
+utilisateurs ; cela ne veut pas dire qu'ils ne les espionneront
 pas. L'espionnage n'est d'ailleurs qu'une injustice secondaire du SaaSS
 parmi d'autres.</p>
 
@@ -159,14 +159,14 @@
 logicielles. Par exemple, Microsoft a une porte dérobée universelle par
 laquelle il peut modifier de force n'importe quel logiciel présent sur la
 machine. Presque tous les téléphones portables en ont aussi. De même
-certaines applications privatrices ; par exemple le client Steam pour
+certaines applications privatrices ; par exemple le client Steam pour
 GNU/Linux permet au développeur d'installer à distance des versions
 modifiées.</p>
 
 <p>Avec le SaaSS, l'opérateur peut modifier les logiciels utilisés sur le
-serveur. C'est sa prérogative, car c'est son ordinateur ; mais le résultat
+serveur. C'est sa prérogative, car c'est son ordinateur ; mais le résultat
 est le même que d'utiliser un programme applicatif privateur muni d'une
-porte dérobée universelle : quelqu'un a le pouvoir d'imposer de manière
+porte dérobée universelle : quelqu'un a le pouvoir d'imposer de manière
 silencieuse des changements dans la manière d'effectuer les tâches
 informatiques de l'utilisateur.</p>
 
@@ -177,31 +177,31 @@
 
 <h3>SaaSS et SaaS</h3>
 
-<p>À l'origine, nous appelions cette pratique problématique « <abbr
-title="Software as a Service">SaaS</abbr> », ce qui veut dire « logiciel en
-tant que service ». C'est une expression d'usage courant qui désigne le fait
+<p>À l'origine, nous appelions cette pratique problématique « <abbr
+title="Software as a Service">SaaS</abbr> », ce qui veut dire « logiciel 
en
+tant que service ». C'est une expression d'usage courant qui désigne le 
fait
 d'installer un logiciel sur un serveur plutôt que d'en proposer des
 exemplaires aux utilisateurs, et nous pensions que cela décrivait
 précisément les cas qui présentent ce problème.</p>
 
 <p>Par la suite, nous nous sommes rendu compte que le terme SaaS est
 quelquefois utilisé pour des services de communication, services auxquels ce
-problème ne s'applique pas. De plus, l'expression « logiciel en tant que
-service » n'explique pas <em>pourquoi</em> cette pratique est
-mauvaise. C'est pourquoi nous avons inventé l'expression « service se
-substituant au logiciel », qui définit plus clairement cette mauvaise
+problème ne s'applique pas. De plus, l'expression « logiciel en tant que
+service » n'explique pas <em>pourquoi</em> cette pratique est
+mauvaise. C'est pourquoi nous avons inventé l'expression « service se
+substituant au logiciel », qui définit plus clairement cette mauvaise
 pratique et dit en quoi elle est mauvaise.</p>
 
 <h3>Démêler le problème du SaaSS du problème du logiciel privateur</h3>
 
 <p>Le SaaSS et le logiciel privateur conduisent à des résultats nocifs
-similaires, mais les mécanismes sont différents : avec le logiciel
+similaires, mais les mécanismes sont différents : avec le logiciel
 privateur, vous possédez et utilisez un exemplaire du programme qu'il est
-difficile ou illégal de modifier ; avec le SaaSS, vous ne possédez pas
+difficile ou illégal de modifier ; avec le SaaSS, vous ne possédez pas
 l'exemplaire qui fait votre traitement informatique.</p>
 
 <p>On confond souvent ces deux problèmes, et pas seulement par accident. Les
-développeurs web utilisent le terme ambigu d'« application web » pour 
réunir
+développeurs web utilisent le terme ambigu d'« application web » pour 
réunir
 en un tout le logiciel côté serveur et les programmes s'exécutant sur votre
 machine dans votre navigateur. Certaines pages web y installent des
 programmes JavaScript d'une certaine importance, ou même de taille
@@ -214,7 +214,7 @@
 <p>De nombreux défenseurs du logiciel libre supposent que le problème du 
SaaSS
 se résoudra en développant des logiciels serveurs libres. Dans l'intérêt de
 l'opérateur, il vaudrait mieux effectivement que les programmes tournant sur
-le serveur soient libres ; s'ils sont privateurs, leurs développeurs ou
+le serveur soient libres ; s'ils sont privateurs, leurs développeurs ou
 leurs propriétaires ont pouvoir sur le serveur. C'est déloyal pour
 l'opérateur du serveur et n'est d'aucune aide pour l'utilisateur final. Mais
 si les programmes sont libres sur le serveur, cela ne protège pas <em>les
@@ -236,12 +236,12 @@
 l'entretien des logiciels de votre ordinateur. Dans tous les autres cas, ces
 serveurs feraient du SaaSS en ce qui vous concerne. Cette pratique vous
 soumet toujours au pouvoir de l'opérateur du serveur, et le seul remède est
-de <em>ne pas utiliser le SaaSS !</em> Ne pas utiliser le serveur de
+de <em>ne pas utiliser le SaaSS !</em> Ne pas utiliser le serveur de
 quelqu'un d'autre pour effectuer vos propres traitements informatiques sur
 des données que vous fournissez.</p>
 
 <p>Ce problème nous fait toucher du doigt la différence profonde qui existe
-entre « open source » et « libre ». Un code source qui est open source 
<a
+entre « open source » et « libre ». Un code source qui est open 
source <a
 href="/philosophy/free-open-overlap.html">est presque toujours
 libre</a>. Cependant, la notion de <a
 href="https://opendefinition.org/ossd/";>service à logiciel ouvert <i>[open
@@ -252,12 +252,12 @@
 éthiques qu'ils soulèvent sont donc fondamentalement différentes de celles
 que soulèvent les programmes. Pour éviter la confusion, nous <a
 href="/philosophy/network-services-arent-free-or-nonfree.html">évitons de
-décrire un service comme « libre » ou « privateur »</a>.</p>
+décrire un service comme « libre » ou « privateur »</a>.</p>
 
 <h3>Faire la distinction entre le SaaSS et les autres services en ligne</h3>
 
-<p>Quels sont les services en ligne à classer parmi les SaaSS ? Exemple le 
plus
-évident : un service de traduction qui traduit un texte, disons, de
+<p>Quels sont les services en ligne à classer parmi les SaaSS ? Exemple le 
plus
+évident : un service de traduction qui traduit un texte, disons, de
 l'anglais vers l'espagnol. La tâche informatique qui consiste à traduire un
 texte pour votre usage vous appartient complètement. Vous pourriez
 l'effectuer en faisant tourner un programme sur votre propre ordinateur si
@@ -266,9 +266,9 @@
 sorte que c'est un SaaSS. Comme il vous refuse le contrôle de votre
 informatique, il vous fait du tort.</p>
 
-<p>Autre exemple évident : l'utilisation d'un service comme Flickr ou 
Instagram
+<p>Autre exemple évident : l'utilisation d'un service comme Flickr ou 
Instagram
 pour retoucher une photo. La retouche photographique est une activité que
-les gens font sur leurs ordinateurs depuis des décennies ; l'effectuer sur
+les gens font sur leurs ordinateurs depuis des décennies ; l'effectuer sur
 un serveur dont vous n'avez pas le contrôle plutôt que sur votre propre
 ordinateur est du SaaSS.</p>
 
@@ -295,12 +295,11 @@
 
 <p>Si un service n'est pas un SaaSS, cela ne signifie pas qu'il est
 acceptable. D'autres questions éthiques peuvent le concerner. Par exemple,
-le site Facebook distribue des vidéos en Flash, ce qui pousse les
-utilisateurs à exécuter un logiciel non libre ; il oblige les utilisateurs 
à
-exécuter du code JavaScript non libre ; il leur donne l'illusion que leur
-vie privée est respectée tout en les persuadant de la lui dévoiler. Ce sont
-des problèmes importants, mais qui sont différents de celui que pose le
-SaaSS.</p>
+Facebook oblige les utilisateurs à exécuter du code JavaScript non libre et
+il leur donne l'illusion que leur vie privée est respectée tout en les
+persuadant de la lui dévoiler. Ce sont des problèmes importants, mais qui
+sont différents de celui que pose le SaaSS.
+</p>
 
 <p>Des services comme les moteurs de recherche rassemblent des données
 provenant de tout le web et vous laissent les examiner. Regarder dans leur
@@ -311,7 +310,7 @@
 fonction de recherche sur votre propre site <em>est</em> du SaaSS).</p>
 
 <p>L'achat en ligne n'est pas du SaaSS, car cette tâche informatique ne vous
-appartient pas <em>en propre</em> ; elle est au contraire effectuée
+appartient pas <em>en propre</em> ; elle est au contraire effectuée
 conjointement par vous et par la boutique, à l'intention de chacun de
 vous. Le vrai problème du commerce en ligne est la confiance que vous
 accordez à l'autre partie en ce qui concerne votre argent et vos
@@ -331,7 +330,7 @@
 
 <p>Certains sites offrent plusieurs services, et si l'un d'entre eux n'est pas
 un SaaSS, ce peut être différent pour un autre. Par exemple, Facebook a pour
-principale fonction d'être un réseau social, et ce n'est pas du SaaSS ;
+principale fonction d'être un réseau social, et ce n'est pas du SaaSS ;
 toutefois, il gère des applications tierces, dont certaines sont des
 SaaSS. Le principal service de Flickr est de distribuer des photos, ce qui
 n'est pas du SaaSS, mais il a aussi des fonctionnalités d'édition de photos,
@@ -349,7 +348,7 @@
 libre peut le faire par le moyen de cette API. Cet usage n'est pas du SaaSS,
 parce qu'il utilise Google Docs comme un simple dépôt. Montrer toutes vos
 données à une entreprise est mauvais, mais il s'agit de vie privée, pas de
-SaaSS ; dépendre d'un service pour accéder à vos données est mauvais, mais
+SaaSS ; dépendre d'un service pour accéder à vos données est mauvais, 
mais
 il s'agit de risque, pas de SaaSS. En revanche, utiliser ce service pour
 convertir des formats de documents <em>est</em> du SaaSS, parce que vous
 auriez pu le faire en exécutant un programme adéquat (libre, espérons-le)
@@ -358,7 +357,7 @@
 <p>Il est rare, bien sûr, d'utiliser Google Docs avec un éditeur libre. La
 plupart du temps, les gens l'utilisent avec le programme JavaScript non
 libre cité plus haut, qui est mauvais comme n'importe quel autre programme
-non libre. Ce scénario pourrait aussi comporter du SaaSS ; tout dépend des
+non libre. Ce scénario pourrait aussi comporter du SaaSS ; tout dépend des
 parties de l'édition qui sont effectuées respectivement par le programme
 JavaScript non libre et par le serveur. Nous n'en savons rien, mais puisque
 le programme JavaScript et le SaaSS sont similaires dans leur nocivité pour
@@ -366,32 +365,32 @@
 
 <p>Publier par l'intermédiaire du dépôt de quelqu'un d'autre ne pose pas
 question pour la vie privée, mais publier par l'intermédiaire de Google Docs
-soulève un problème particulier : il est impossible, ne serait-ce que de
+soulève un problème particulier : il est impossible, ne serait-ce que de
 <em>voir le texte</em> d'un document Google Docs dans un navigateur sans
 exécuter le code JavaScript non libre. Donc vous ne devez pas utiliser
 Google Docs pour publier quoi que ce soit – mais ce n'est pas parce que
 c'est un SaaSS.</p>
 
 <p>L'industrie informatique dissuade les utilisateurs de faire ces
-distinctions. Voilà d'où vient la mode de l'« informatique en nuage »
+distinctions. Voilà d'où vient la mode de l'« informatique en nuage »
 <i>[cloud computing]</i>. Cette expression est si nébuleuse qu'elle peut
 désigner quasiment toutes les utilisations d'Internet. Cela comprend le
 SaaSS aussi bien que beaucoup d'autres usages du réseau. Dans un contexte
-déterminé, un auteur qui écrit « nuage » (s'il a un bagage technique) a
+déterminé, un auteur qui écrit « nuage » (s'il a un bagage technique) 
a
 probablement une signification particulière à l'esprit, mais d'habitude il
 n'explique pas que dans d'autres articles ce terme a d'autres significations
 particulières. Ce terme conduit les gens à faire des généralisations à
 propos de pratiques qu'ils devraient examiner individuellement.</p>
 
-<p>Dans la mesure où « informatique en nuage » veut dire quelque chose, 
il ne
+<p>Dans la mesure où « informatique en nuage » veut dire quelque chose, 
il ne
 s'agit pas d'une manière de faire de l'informatique mais plutôt d'une
-manière de penser à l'informatique : une approche je-m'en-foutiste qui dit 
:
-« Ne posez pas de questions. Ne vous souciez pas de savoir qui contrôle
+manière de penser à l'informatique : une approche je-m'en-foutiste qui 
dit :
+« Ne posez pas de questions. Ne vous souciez pas de savoir qui contrôle
 votre informatique ou détient vos données. Ne vérifiez pas la présence d'un
 hameçon caché dans notre service avant de l'avaler. Faites confiance aux
-entreprises sans hésiter. » Dit autrement : « Pensez comme un pigeon. »
+entreprises sans hésiter. » Dit autrement : « Pensez comme un 
pigeon. »
 Avoir un nuage dans l'esprit fait obstacle à la clarté de la pensée. Pour
-réfléchir clairement à l'informatique, évitons le terme « nuage ».</p>
+réfléchir clairement à l'informatique, évitons le terme 
« nuage ».</p>
 
 <h3 id="renting">Différence entre serveur de location et SaaSS</h3>
 
@@ -407,35 +406,35 @@
 distant que si ce serveur était chez vous, mais c'est un problème différent
 de celui que pose le SaaSS.</p>
 
-<p>Ce type de location de serveur est quelquefois appelé « <abbr
-title="Infrastructure as a Service">IaaS</abbr> », mais ce terme correspond
+<p>Ce type de location de serveur est quelquefois appelé « <abbr
+title="Infrastructure as a Service">IaaS</abbr> », mais ce terme correspond
 à une structure conceptuelle qui minimise les problèmes que nous considérons
 importants.</p>
 
 <h3>Traiter le problème du SaaSS</h3>
 
-<p>Seule une petite partie de tous les sites web font du SaaSS ; la plupart ne
+<p>Seule une petite partie de tous les sites web font du SaaSS ; la plupart 
ne
 posent pas ce problème. Mais que sommes-nous censés faire à propos de ceux
-qui le posent ?</p>
+qui le posent ?</p>
 
 <p>Pour le cas simple où vous travaillez sur des données que vous possédez
-personnellement, la solution est évidente : utilisez votre propre copie
+personnellement, la solution est évidente : utilisez votre propre copie
 d'une application logicielle libre. Écrivez vos textes avec votre copie d'un
 éditeur de texte libre comme GNU Emacs ou d'un logiciel de traitement de
 texte libre. Retouchez vos photos avec votre copie d'un logiciel libre comme
-GIMP. Et si aucun programme libre n'est disponible ? Un programme privateur
+GIMP. Et si aucun programme libre n'est disponible ? Un programme privateur
 ou un SaaSS vous priverait de votre liberté, aussi ne faut-il pas
 l'utiliser. Vous pouvez contribuer en temps ou en argent au développement
 d'un logiciel libre qui le remplace.</p>
 
 <p>Qu'en est-il de la collaboration avec d'autres personnes au sein d'un
-groupe ? Cela risque d'être difficile à l'heure actuelle sans utiliser un
+groupe ? Cela risque d'être difficile à l'heure actuelle sans utiliser un
 serveur et votre groupe peut ne pas savoir comment mettre en œuvre son
 propre serveur. Si vous utilisez le serveur de quelqu'un d'autre, au moins
 ne faites pas confiance à un serveur mis en œuvre par une société. Un 
simple
 contrat en tant que client n'est pas une protection à moins que vous ne
 puissiez détecter une infraction et effectivement poursuivre devant les
-tribunaux ; la société a probablement rédigé son contrat de manière à
+tribunaux ; la société a probablement rédigé son contrat de manière à
 permettre un large éventail d'abus. L'État peut l'assigner pour obtenir vos
 données en même temps que celles de tous les autres (c'est ce qu'a fait
 Obama avec les opérateurs téléphoniques), à supposer que cette société ne
@@ -449,7 +448,7 @@
 l'utilisation de serveurs. Par exemple, nous pouvons créer un programme
 pair-à-pair de travail collaboratif qui chiffrera les données partagées. La
 communauté du libre doit développer des logiciels fonctionnant sur un modèle
-pair-à-pair distribué pour remplacer les « applications web »
+pair-à-pair distribué pour remplacer les « applications web »
 importantes. Il pourrait être judicieux de les publier sous la <a
 href="/licenses/why-affero-gpl.html">licence publique générale GNU
 Affero</a>, car elles sont candidates à être transformées en programmes
@@ -459,8 +458,8 @@
 la conception de leurs logiciels.</p>
 
 <p>En attendant, si une société vous invite à utiliser ses serveurs pour
-exécuter vos propres tâches informatiques, ne cédez pas ; n'utilisez pas le
-SaaSS. N'achetez pas et n'installez pas de « clients légers », qui sont
+exécuter vos propres tâches informatiques, ne cédez pas ; n'utilisez pas 
le
+SaaSS. N'achetez pas et n'installez pas de « clients légers », qui sont
 simplement des ordinateurs si peu puissants qu'ils vous font faire le vrai
 travail sur un serveur, à moins que ce ne soit pour les utiliser avec
 <em>votre</em> serveur. Utilisez un véritable ordinateur et gardez vos
@@ -485,13 +484,16 @@
 
 <!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't have notes.-->
 <hr /><b>Notes de traduction</b><ol>
-<li id="TransNote1">Autre traduction de <em>proprietary</em> :
-propriétaire. <a href="#TransNote1-rev" class="nounderline">&#8593;</a></li>
-<li id="TransNote2"><i>Digital Rights Management</i>. <a
-href="#TransNote2-rev" class="nounderline">&#8593;</a></li>
-<li id="TransNote3">Le verbe <em>to kindle</em> signifie « allumer un feu »
-et <em>kindle</em> veut dire « bois d'allumage ». <a 
href="#TransNote3-rev"
-class="nounderline">&#8593;</a></li>
+<li><a id="TransNote1" href="#TransNote1-rev"
+class="nounderline">&#8593;</a> 
+Autre traduction de <i>proprietary</i> : propriétaire.</li>
+<li><a id="TransNote2" href="#TransNote2-rev"
+class="nounderline">&#8593;</a> 
+<i>Digital Rights Management</i>.</li>
+<li><a id="TransNote3" href="#TransNote3-rev"
+class="nounderline">&#8593;</a> 
+Le verbe <i>to kindle</i> signifie « allumer un feu » et <i>kindle</i> 
veut
+dire « bois d'allumage ».</li>
 </ol></div>
 </div>
 
@@ -558,13 +560,13 @@
 <div class="translators-credits">
 
 <!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't want credits.-->
-Traduction : Arthur Godet.<br />Révision : <a
+Traduction : Arthur Godet.<br />Révision : <a
 href="mailto:trad-gnu&#64;april.org";>trad-gnu&#64;april.org</a></div>
 
 <p class="unprintable"><!-- timestamp start -->
 Dernière mise à jour :
 
-$Date: 2021/10/01 16:02:44 $
+$Date: 2021/12/23 15:30:03 $
 
 <!-- timestamp end -->
 </p>

Index: po/open-source-misses-the-point.fr-en.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/philosophy/po/open-source-misses-the-point.fr-en.html,v
retrieving revision 1.64
retrieving revision 1.65
diff -u -b -r1.64 -r1.65
--- po/open-source-misses-the-point.fr-en.html  2 Oct 2021 13:03:31 -0000       
1.64
+++ po/open-source-misses-the-point.fr-en.html  23 Dec 2021 15:30:03 -0000      
1.65
@@ -121,7 +121,7 @@
 software source code would qualify as open source.  Nearly all open
 source software is free software, but there are exceptions.  First,
 some open source licenses are too restrictive, so they do not qualify
-as free licenses.  For example, &ldquo;Open Watcom&rdquo; is nonfree
+as free licenses.  For example, Open Watcom is nonfree
 because its license does not allow making a modified version and using
 it privately.  Fortunately, few programs use such licenses.</p>
 
@@ -177,18 +177,25 @@
 this includes &ldquo;open source software.&rdquo;</p>
 
 <p>The <a href="https://opensource.org/osd";>official definition of
-&ldquo;open source software&rdquo;</a> (which is published by the Open
+open source software</a> (which is published by the Open
 Source Initiative and is too long to include here) was derived
 indirectly from our criteria for free software.  It is not the same;
 it is a little looser in some respects.  Nonetheless, their definition
 agrees with our definition in most cases.</p>
 
 <p>However, the obvious meaning for the expression &ldquo;open source
-software&rdquo;&mdash;and the one most people seem to think it
-means&mdash;is &ldquo;You can look at the source code.&rdquo; That
-criterion is much weaker than the free software definition, much
-weaker also than the official definition of open source.  It includes
-many programs that are neither free nor open source.</p>
+software&rdquo; is &ldquo;You can look at the source code.&rdquo;
+Indeed, most people seem to misunderstand &ldquo;open source
+software&rdquo; that way.  (The clear term for that meaning is
+&ldquo;source available.&rdquo;) That criterion is much weaker than
+the free software definition, much weaker also than the official
+definition of open source.  It includes many programs that are neither
+free nor open source.</p>
+
+<p>Why do people misunderstand it that way?  Because that is the
+natural meaning of the words &ldquo;open source.&rdquo; But the
+concept for which the open source advocates sought another meaning was
+that of free software.</p>
 
 <p>Since the obvious meaning for &ldquo;open source&rdquo; is not the
 meaning that its advocates intend, the result is that most people
@@ -334,7 +341,7 @@
 
 <p>The main initial motivation of those who split off the open source
 camp from the free software movement was that the ethical ideas of
-&ldquo;free software&rdquo; made some people uneasy.  That's true: raising 
+free software made some people uneasy.  That's true: raising 
 ethical issues such as freedom, talking about responsibilities as well as
 convenience, is asking people to think about things they might prefer
 to ignore, such as whether their conduct is ethical.  This can trigger
@@ -404,7 +411,7 @@
 <h3>Rivals for Mindshare</h3>
 
 <p>&ldquo;Free&rdquo; and &ldquo;open&rdquo; are rivals for mindshare.
-&ldquo;Free software&rdquo; and &ldquo;open source&rdquo; are
+Free software and open source are
 different ideas but, in most people's way of looking at software, they
 compete for the same conceptual slot.  When people become habituated
 to saying and thinking &ldquo;open source,&rdquo; that is an obstacle
@@ -511,7 +518,7 @@
 
 <p class="unprintable">Updated:
 <!-- timestamp start -->
-$Date: 2021/10/02 13:03:31 $
+$Date: 2021/12/23 15:30:03 $
 <!-- timestamp end -->
 </p>
 </div>

Index: po/programs-must-not-limit-freedom-to-run.fr-en.html
===================================================================
RCS file: 
/web/www/www/philosophy/po/programs-must-not-limit-freedom-to-run.fr-en.html,v
retrieving revision 1.19
retrieving revision 1.20
diff -u -b -r1.19 -r1.20
--- po/programs-must-not-limit-freedom-to-run.fr-en.html        5 Sep 2021 
10:06:15 -0000       1.19
+++ po/programs-must-not-limit-freedom-to-run.fr-en.html        23 Dec 2021 
15:30:03 -0000      1.20
@@ -86,30 +86,33 @@
 for recreation, hobbies and school is off limits to much of what we do
 with computers.</p>
 
-<p>I've stated some of my views about other political issues, about
-activities that are or aren't unjust. Your views might differ, and
-that's precisely the point. If we accepted programs with usage
-restrictions as part of a free operating system such as GNU, people
-would come up with lots of different usage restrictions. There would
-be programs banned for use in meat processing, programs banned only
-for pigs, programs banned only for cows, and programs limited to
-kosher foods. Someone who hates spinach might write a program
-allowing use for processing any vegetable except spinach, while a
-Popeye fan might allow use only for spinach. There would be music
+<p>I've stated above some parts of my views about certain political
+issues unrelated to the issue of free software&mdash;about which of
+those activities are or aren't unjust. Your views about them might
+differ, and that's precisely the point. If we accepted programs with
+usage restrictions as part of a free operating system such as GNU,
+people would come up with lots of different usage restrictions. There
+would be programs banned for use in meat processing, programs banned
+only for pigs, programs banned only for cows, and programs limited to
+kosher foods. Someone who hates spinach might license a program to
+allow use for processing any vegetable except spinach, while a Popeye
+fan's program might allow only use for spinach. There would be music
 programs allowed only for rap music, and others allowed only for
 classical music.</p>
 
 <p>The result would be a system that you could not count on for any
 purpose. For each task you wish to do, you'd have to check lots of
 licenses to see which parts of your system are off limits for that
-task.</p>
+task.  Not only for the components you explicitly use, but also for
+the hundreds of components that they link with, invoke, or communicate
+with.</p>
 
 <p>How would users respond to that? I think most of them would use
-proprietary systems. Allowing any usage restrictions whatsoever in
-free software would mainly push users towards nonfree software.
-Trying to stop users from doing something through usage restrictions
-in free software is as ineffective as pushing on an object through a
-long, soft, straight piece of spaghetti.</p>
+proprietary systems. Allowing usage restrictions in free software
+would mainly push users towards nonfree software.  Trying to stop
+users from doing something through usage restrictions in free software
+is as ineffective as pushing on an object through a long, straight,
+soft piece of cooked spaghetti.</p>
 
 <p>
 It is worse than ineffective; it is wrong too, because software
@@ -126,7 +129,7 @@
 for: when you decide what functionality to implement. You can write
 programs that lend themselves mainly to uses you think are positive,
 and you have no obligation to write any features that might lend
-themselves to activities you disapprove of.</p>
+themselves particularly to activities you disapprove of.</p>
 
 <p>The conclusion is clear: a program must not restrict what jobs its
 users do with it. Freedom 0 must be complete. We need to stop
@@ -191,7 +194,7 @@
 
 <p class="unprintable">Updated:
 <!-- timestamp start -->
-$Date: 2021/09/05 10:06:15 $
+$Date: 2021/12/23 15:30:03 $
 <!-- timestamp end -->
 </p>
 </div>

Index: po/who-does-that-server-really-serve.fr-en.html
===================================================================
RCS file: 
/web/www/www/philosophy/po/who-does-that-server-really-serve.fr-en.html,v
retrieving revision 1.50
retrieving revision 1.51
diff -u -b -r1.50 -r1.51
--- po/who-does-that-server-really-serve.fr-en.html     1 Oct 2021 16:02:46 
-0000       1.50
+++ po/who-does-that-server-really-serve.fr-en.html     23 Dec 2021 15:30:03 
-0000      1.51
@@ -268,12 +268,11 @@
 social networking can have features or extensions which are SaaSS.</p>
 
 <p>If a service is not SaaSS, that does not mean it is OK.  There are
-other ethical issues about services.  For instance, Facebook
-distributes video in Flash, which pressures users to run nonfree
-software; it requires running nonfree JavaScript code; and it gives
-users a misleading impression of privacy while luring them into baring
-their lives to Facebook.  Those are important issues, different from
-the SaaSS issue.</p>
+other ethical issues about services.  For instance, Facebook requires
+running nonfree JavaScript code, and it gives users a misleading
+impression of privacy while luring them into baring their lives to
+Facebook.  Those are important issues, different from the SaaSS issue.
+</p>
 
 <p>Services such as search engines collect data from around the web
 and let you examine it.  Looking through their collection of data
@@ -494,7 +493,7 @@
 
 <p class="unprintable">Updated:
 <!-- timestamp start -->
-$Date: 2021/10/01 16:02:46 $
+$Date: 2021/12/23 15:30:03 $
 <!-- timestamp end -->
 </p>
 </div>



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