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www/philosophy misinterpreting-copyright.fr.html


From: GNUN
Subject: www/philosophy misinterpreting-copyright.fr.html
Date: Tue, 19 Oct 2021 14:02:10 -0400 (EDT)

CVSROOT:        /web/www
Module name:    www
Changes by:     GNUN <gnun>     21/10/19 14:02:10

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        philosophy     : misinterpreting-copyright.fr.html 

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Index: misinterpreting-copyright.fr.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/philosophy/misinterpreting-copyright.fr.html,v
retrieving revision 1.94
retrieving revision 1.95
diff -u -b -r1.94 -r1.95
--- misinterpreting-copyright.fr.html   19 Oct 2021 15:02:10 -0000      1.94
+++ misinterpreting-copyright.fr.html   19 Oct 2021 18:02:09 -0000      1.95
@@ -34,7 +34,7 @@
 Comment la politique du copyright en est-elle arrivée à être diamétralement
 opposée à son intention déclarée ? Et comment pouvons-nous la ramener en
 phase avec cette intention ? Pour comprendre, nous devons commencer par
-examiner les sources du droit du copyright aux États-Unis : la Constitution
+examiner l'origine du droit du copyright aux États-Unis : la Constitution
 américaine.</p>
 
 <h3>Le copyright dans la Constitution américaine</h3>
@@ -43,9 +43,9 @@
 seraient dotés d'un monopole sur le copyright fut proposée&hellip; et
 rejetée. Les fondateurs de notre nation adoptèrent un principe différent :
 que le copyright n'est pas un droit naturel des auteurs, mais une concession
-artificielle qui leur est faite dans l'intérêt du progrès. La Constitution 
-donne la permission d'établir un système de copyright avec ce paragraphe
-(article I, section 8) :</p>
+artificielle qui leur est faite dans l'intérêt du progrès. C'est le
+paragraphe suivant de la Constitution (article I, section 8) qui donne la
+permission d'établir un système de copyright :</p>
 <blockquote><p>
 [Le Congrès aura le pouvoir] de promouvoir le progrès de la science et des
 arts utiles en assurant pour un temps limité, aux auteurs et inventeurs, un
@@ -55,7 +55,7 @@
 La Cour suprême a affirmé à maintes reprises que la promotion du progrès
 signifie que les travaux couverts par le copyright doivent bénéficier aux
 utilisateurs. Par exemple, dans <cite>Fox Film contre Doyal</cite>, la Cour
-a statué ainsi :</p>
+a affirmé :</p>
 <blockquote><p>
 Le seul intérêt des États-Unis et l'objet premier de conférer le monopole
 [du copyright] reposent sur l'ensemble des bénéfices que tire le public du
@@ -67,21 +67,21 @@
 qu'option, et pourquoi il est censé durer un « temps limité ». Si le
 copyright était un droit naturel, quelque chose que les auteurs possèdent
 parce qu'ils y ont droit, rien ne pourrait justifier que ce droit se termine
-après un certain temps, pas plus que la maison de quiconque ne pourrait
-devenir propriété publique un certain laps de temps après sa 
construction.</p>
+après un certain temps, pas plus que les maisons particulières ne pourraient
+devenir propriété publique un certain laps de temps après leur 
construction.</p>
 
 <h3>Le « marchandage du copyright »</h3>
 <p>
 Le système du copyright fonctionne en octroyant des privilèges, et donc des
 avantages, aux éditeurs et aux auteurs ; mais il ne le fait pas dans leur
-intérêt. Il le fait plutôt pour modifier leur comportement : pour donner 
une
-motivation aux auteurs d'écrire plus et de publier plus. En fait, le
-gouvernement utilise les droits naturels du public, en son nom, comme
-contrepartie d'un marché dont le but est d'apporter au public plus d'œuvres
-publiées. Les érudits en droit appelle ce concept « le marchandage du
-copyright ». C'est comme si le gouvernement achetait une autoroute ou un
-avion avec l'argent du contribuable, à cette différence près que le
-gouvernement utilise notre liberté au lieu de notre argent.</p>
+intérêt. Il le fait plutôt pour modifier leur comportement : pour inciter
+les auteurs à écrire plus et à publier plus. En fait, le gouvernement
+utilise les droits naturels du public, en son nom, comme contrepartie d'un
+marché dont le but est d'apporter au public plus d'œuvres publiées. Les
+érudits en droit appellent ce concept « le marchandage du copyright ». 
C'est
+comme si le gouvernement achetait une autoroute ou un avion avec l'argent du
+contribuable, à cette différence près que le gouvernement le fait avec notre
+liberté au lieu de notre argent.</p>
 <p>
 Mais ce marchandage, tel qu'il existe, est-il effectivement une bonne
 affaire pour le public ? Beaucoup d'autres alternatives de négociation sont
@@ -113,7 +113,7 @@
 du copyright est l'élévation des éditeurs au même rang d'importance que les
 lecteurs.</p>
 <p>
-On entend souvent que le droit américain du copyright entend « établir
+On dit souvent que le droit américain du copyright entend « établir
 l'équilibre » entre les intérêts des éditeurs et ceux des lecteurs. Les 
gens
 qui citent cette interprétation la présentent comme une reformulation de la
 position de base fixée dans la Constitution ; en d'autres termes, elle est
@@ -125,11 +125,11 @@
 différencient en importance que de manière quantitative, dans le
 <em>poids</em> que nous leur donnons et dans les cas auxquels ils
 s'appliquent. Le terme « parties prenantes » sert souvent à formuler le
-problème dans ce sens ; il suppose que toutes sortes d'intérêts dans une
-décision politique sont d'égale importance. Cette vision des choses rejette
-la distinction qualitative entre les intérêts des lecteurs et ceux des
-éditeurs, qui est à l'origine de la participation des pouvoirs publics au
-marchandage du copyright.</p>
+problème dans ce sens ; il suppose que tous les intérêts à prendre en 
compte
+dans une décision politique sont d'égale importance. Cette vision des choses
+rejette la distinction qualitative entre les intérêts des lecteurs et ceux
+des éditeurs, qui est à l'origine de la participation des pouvoirs publics
+au marchandage du copyright.</p>
 <p>
 Les conséquences de cette altération ne sont pas négligeables, car ce qui
 protège le mieux le public dans le marchandage du copyright (l'idée que les
@@ -137,18 +137,18 @@
 des éditeurs) est abandonnée par l'interprétation de
 « l'équilibre ». Puisque l'intérêt des éditeurs est considéré 
comme une fin
 en soi, il peut justifier des privilèges ; en d'autres termes, le concept de
-« l'équilibre » dit que des privilèges octroyés à quelqu'un d'autre 
que le
-public peuvent se justifier .</p>
+« l'équilibre » signifie que des privilèges octroyés à quelqu'un 
d'autre que
+le public peuvent se justifier .</p>
 <p>
 Sur le plan pratique, la conséquence du concept de « l'équilibre » est 
de
 renverser la charge de la justification dans les modifications de la loi sur
 le copyright. Le marchandage du copyright charge les éditeurs de convaincre
-les lecteurs de céder certaines libertés. De fait, le concept de l'équilibre
-renverse cette charge, car il n'y a généralement aucun doute que ces
-modifications donnent aux éditeurs des privilèges supplémentaires. Aussi, à
-moins que le préjudice pour les lecteurs ne soit avéré, suffisant pour
-« surpasser » ce bénéfice, nous sommes amenés à conclure que les 
éditeurs
-sont autorisés à obtenir presque tous les privilèges qu'ils réclament.</p>
+les lecteurs de céder certaines libertés. Le concept de l'équilibre renverse
+cette charge, car il n'y a généralement aucun doute que ces modifications
+donnent aux éditeurs des privilèges supplémentaires. Ainsi, à moins que le
+préjudice pour les lecteurs ne soit avéré, suffisant pour 
« surpasser » ce
+bénéfice, nous sommes amenés à conclure que les éditeurs sont autorisés 
à
+obtenir presque tous les privilèges qu'ils réclament.</p>
 <p>
 Puisque l'idée « d'établir l'équilibre » entre les éditeurs et les 
lecteurs
 nie la primauté des lecteurs à laquelle ils sont habilités, nous devons la
@@ -157,22 +157,22 @@
 <h3>Équilibrer contre quoi ?</h3>
 <p>
 Quand le gouvernement achète quelque chose pour le public, il agit pour le
-compte du public ; sa responsabilité est d'obtenir la meilleure négociation
+compte du public ; sa responsabilité est d'obtenir la meilleure transaction
 possible – meilleure pour le public, pas pour l'autre partie prenante du
 contrat.</p>
 <p>
 Par exemple, lorsqu'il signe des contrats avec des entreprises de travaux
-publics pour construire des autoroutes, le gouvernement essaie de dépenser
-le moins possible de l'argent public. Les agences du gouvernement font des
-appels d'offres pour faire baisser les prix.</p>
+publics pour construire une autoroute, le gouvernement essaie de dépenser le
+moins possible d'argent public. Les agences du gouvernement font des appels
+d'offres pour faire baisser les prix.</p>
 <p>
 En pratique, le prix ne peut être nul, car les entrepreneurs ne feront pas
 d'offre aussi basse. Bien qu'ils n'aient pas droit à une considération
 particulière, ils ont les mêmes droits que tout citoyen d'une société 
libre,
 y compris celui de refuser des contrats désavantageux ; même l'offre la 
plus
 basse sera largement suffisante pour qu'un entrepreneur fasse du
-bénéfice. Donc il y a en effet un équilibre, en quelque sorte. Mais il ne
-s'agit pas d'un équilibre délibéré de deux intérêts, chacun revendiquant 
une
+bénéfice. Donc il y a en effet une sorte d'équilibre. Mais il ne s'agit pas
+d'un équilibre délibéré de deux intérêts, chacun revendiquant une
 considération spéciale. Il s'agit d'un équilibre entre un objectif public et
 les forces du marché. Le gouvernement essaie d'obtenir pour les
 contribuables automobilistes la meilleure transaction possible dans le
@@ -197,8 +197,8 @@
 Le mot « équilibre », dans les discussions sur le copyright, est devenu 
un
 raccourci pour l'idée « d'établir un équilibre » entre les lecteurs 
et les
 éditeurs. Pour cette raison, utiliser le mot « équilibre » en ce qui
-concerne les deux intérêts des lecteurs sèmerait la confusion.<a
-href="#footnote1">[1]</a> Nous avons besoin d'un autre terme.</p>
+concerne les deux intérêts des lecteurs sèmerait la confusion <a
+href="#footnote1">[1]</a>. Nous avons besoin d'un autre terme.</p>
 <p>
 En général, quand une des parties a deux objectifs partiellement en conflit
 et ne peut atteindre complètement aucun d'eux, nous appelons cela un
@@ -206,29 +206,28 @@
 équilibre » entre parties, nous parlerons de « trouver le bon compromis
 entre dépenser notre liberté et la garder ».</p>
 
-<h3>La seconde erreur : maximiser le rendement</h3>
+<h3>La deuxième erreur : maximiser le rendement</h3>
 <p>
-La seconde erreur dans la politique du copyright consiste à adopter
-l'objectif de maximiser (pas seulement d'augmenter) le nombre d'œuvres
+La deuxième erreur dans la politique du copyright consiste à adopter
+l'objectif de maximiser (et pas seulement d'augmenter) le nombre d'œuvres
 publiées. Le concept erroné « d'établir l'équilibre » élevait les 
éditeurs à
-parité avec les lecteurs ; cette seconde erreur les place bien au-dessus des
+parité avec les lecteurs ; cette erreur les place bien au-dessus des
 lecteurs.</p>
 <p>
-Quand nous achetons quelque chose, nous n'achetons généralement pas toute la
-quantité en stock ou le modèle le plus cher. Au lieu de cela, nous
-conservons des fonds pour d'autres achats, en achetant seulement la quantité
-de chaque bien particulier dont nous avons besoin et en choisissant un
-modèle de qualité suffisante plutôt que de la meilleure qualité. Le 
principe
-des rendements décroissants suggère que dépenser tout notre argent pour un
-bien particulier est vraisemblablement une répartition des ressources
-inefficace ; nous choisissons généralement de garder de l'argent pour une
-autre utilisation.</p>
+Quand nous achetons quelque chose, nous n'achetons généralement pas tout le
+stock, ni le modèle le plus cher; nous conservons des fonds pour d'autres
+achats, en achetant seulement la quantité de chaque bien particulier dont
+nous avons besoin et en choisissant un modèle de qualité suffisante plutôt
+que de la meilleure qualité. Le principe des rendements décroissants suggère
+que dépenser tout notre argent pour un bien particulier est
+vraisemblablement une répartition inefficace des ressources ; nous
+choisissons généralement de garder de l'argent pour une autre 
utilisation.</p>
 <p>
 Les rendements décroissants s'appliquent au copyright comme à n'importe quel
 autre achat. Les premières libertés que nous devrions négocier sont celles
 qui nous manqueront le moins, tout en donnant le plus grand encouragement à
 la publication. À mesure que nous négocions des libertés additionnelles qui
-touchent de plus près notre vie quotidienne, nous trouvons que chaque
+touchent de plus près notre vie quotidienne, nous constatons que chaque
 négociation entraîne un plus grand sacrifice que le précédent, alors 
qu'elle
 apporte un plus faible accroissement de l'activité littéraire. Bien avant
 que l'accroissement ne devienne nul, nous pourrions tout à fait dire que
@@ -239,16 +238,16 @@
 Accepter l'objectif de maximiser la publication rejette par avance toutes
 ces négociations plus sages et plus avantageuses. Cela exige que le public
 cède presque toutes ses libertés dans l'utilisation des œuvres publiées,
-pour un petit peu plus de publication seulement.</p>
+pour seulement un petit peu plus de publication.</p>
 
 <h3>La rhétorique de la maximisation</h3>
 <p>
 En pratique, l'objectif de maximiser la publication sans tenir compte de ce
 que cela coûte en liberté est soutenu par une rhétorique très répandue qui
-affirme que la copie faite par le public est illégitime, injuste et
-intrinsèquement mauvaise. Par exemple, les éditeurs appellent les gens qui
-copient « pirates », un terme diffamatoire conçu pour assimiler le 
partage
-de l'information avec votre voisin à l'attaque d'un navire (ce terme
+affirme que la reproduction d'une œuvre par le public est illégitime,
+injuste et intrinsèquement mauvaise. Par exemple, les éditeurs appellent les
+gens qui copient « pirates », un terme diffamatoire conçu pour 
assimiler le
+partage de l'information avec votre voisin à l'attaque d'un navire (ce terme
 diffamatoire était autrefois utilisé par les auteurs pour décrire les
 éditeurs qui avaient trouvé des voies légales pour publier des éditions non
 autorisées ; son usage moderne par les éditeurs est presque tout le
@@ -274,10 +273,10 @@
 Concrètement, le principe de maximisation permet aux éditeurs d'argumenter
 qu'« une certaine pratique réduit nos ventes, ou nous pensons que cela
 pourrait être le cas, ce qui nous laisse supposer qu'elle diminue la
-publication en proportion inconnue, et par conséquent elle doit être
-interdite ». Nous sommes amenés à la conclusion inadmissible que le bien
-public se mesure à l'aune des ventes des éditeurs : ce qui est bon pour
-General Media est bon pour les États-Unis.</p>
+publication en proportion inconnue; donc elle doit être interdite ». Nous
+sommes amenés à la conclusion inadmissible que le bien public se mesure à
+l'aune des ventes des éditeurs : ce qui est bon pour General Media est bon
+pour les États-Unis.</p>
 
 <h3>La troisième erreur : maximiser le pouvoir des éditeurs</h3>
 <p>
@@ -336,16 +335,16 @@
 redistribuer des livres de cette période. Notez l'usage du terme de
 propagande « <a
 href="/philosophy/words-to-avoid.html#Protection">protéger</a> » qui 
incarne
-la seconde des trois erreurs.</p>
+la deuxième des trois erreurs.</p>
 <p>
 Cette proposition étendait aussi le copyright d'œuvres à venir. Pour les
 œuvres créées sur commande, le copyright durerait quatre-vingt-quinze ans au
 lieu des soixante-quinze actuels. Théoriquement, cela augmenterait
-l'incitation à écrire de nouvelles œuvres. Il faudrait obliger tout éditeur
-qui prétend avoir besoin de cette surprime à justifier sa revendication avec
-des projections de bilans à 75 ans d'échéance.</p>
+l'incitation à écrire de nouvelles œuvres&hellip; Il faudrait obliger tout
+éditeur qui prétend avoir besoin de cette surprime à justifier sa
+revendication avec des projections de bilan à 75 ans d'échéance.</p>
 <p>
-Inutile de le dire, le Congrès n'a pas remis en question les arguments des
+Cela va sans dire, le Congrès n'a pas remis en question les arguments des
 éditeurs : une loi étendant le copyright fut promulguée en 1998. Elle fut
 appelée <i>« Sonny Bono Copyright Term Extension Act »</i>,<a
 href="#TransNote4" id="TransNote4-rev"><sup>d</sup></a> d'après le nom de
@@ -365,9 +364,9 @@
 <p>
 Plus tard, la Cour suprême a auditionné une affaire qui cherchait à annuler
 cette loi en se basant sur le fait que l'extension rétroactive desservait
-l'objectif de la Constitution de promouvoir le progrès. La Cour a répondu en
-abdiquant sa responsabilité de juger cette question ; en ce qui concerne le
-copyright, la Constitution se contente de belles paroles.</p>
+l'objectif de promotion du progrès inscrit dans la Constitution. La Cour a
+répondu en abdiquant sa responsabilité de juger cette question ; en ce qui
+concerne le copyright, la Constitution se contente de belles paroles.</p>
 <p>
 Une autre loi, votée en 1997, a transformé en délit pénal le fait de
 réaliser un nombre important de copies d'une œuvre publiée, même si c'est
@@ -407,7 +406,7 @@
 américains, dit que les éditeurs « n'auraient pas pu vivre avec ce que 
[les
 bibliothèques] demandaient ». Puisque les bibliothèques demandaient
 seulement de préserver une partie du statu quo, on aurait pu répondre en se
-demandant comment les éditeurs avaient survécu jusque là.</p>
+demandant comment les éditeurs avaient survécu jusque-là.</p>
 <p>
 Barney Frank, un membre du Congrès, montra lors d'une rencontre avec moi et
 d'autres opposants combien avait été dédaignée la vision du copyright
@@ -417,9 +416,9 @@
 musique » et d'autres « industries ».  Je lui demandai : « Mais 
est-ce dans
 l'intérêt du public ? » Sa réponse fut : « Pourquoi parlez-vous 
de l'intérêt
 du public ? Ces créatifs n'ont pas à abandonner leurs droits dans 
l'intérêt
-du public ! » « L'industrie » a été assimilée aux 
« créatifs » qu'elle
-emploie, le copyright a été traité comme lui revenant de droit et la
-Constitution a été mise sens dessus dessous.</p>
+du public ! » « L'industrie » était assimilée aux 
« créatifs » qu'elle
+emploie, le copyright traité comme lui revenant de droit et la Constitution
+mise sens dessus dessous.</p>
 <p>
 La DMCA a été promulguée en 1998. Elle dit que l'usage raisonnable demeure
 pour la forme légitime, mais autorise les éditeurs à interdire tout logiciel
@@ -431,18 +430,19 @@
 concernant la façon dont on les lit. En avril 2001, le professeur Edward
 Felten de l'université de Princeton, intimidé par des menaces de procès
 provenant de la <abbr title="Recording Industry Association of
-America">RIAA</abbr> <a href="#TransNote6"
-id="TransNote6-rev"><sup>f</sup></a>, retira un document scientifique
+America">RIAA</abbr>,<a href="#TransNote6"
+id="TransNote6-rev"><sup>f</sup></a> retira un document scientifique
 exposant ce qu'il avait appris au sujet d'une proposition de système de
 chiffrement destiné à restreindre l'accès à de la musique enregistrée.</p>
 <p>
 Nous commençons aussi à voir des livres électroniques qui retirent aux
-lecteurs beaucoup de leurs libertés traditionnelles; par exemple, la liberté
-de prêter un livre à un ami, de le vendre à un bouquiniste, de l'emprunter 
à
-une bibliothèque, de l'acheter sans donner son nom à la banque de données
-d'une société, et même la liberté de le lire deux fois. Les livres 
chiffrés
-limitent généralement toutes ces activités : vous ne pouvez les lire 
qu'avec
-un logiciel de déchiffrement spécial conçu pour vous enfermer.</p>
+lecteurs beaucoup de leurs libertés traditionnelles ; par exemple, la
+liberté de prêter un livre à un ami, de le vendre à un bouquiniste, de
+l'emprunter à une bibliothèque, de l'acheter sans donner son nom à la banque
+de données d'une société, et même la liberté de le lire deux fois. Les
+livres chiffrés limitent généralement toutes ces activités : vous ne 
pouvez
+les lire qu'avec un logiciel de déchiffrement spécial conçu pour vous
+enfermer.</p>
 <p>
 Je n'achèterai jamais aucun de ces livres chiffrés et verrouillés et
 j'espère que vous les rejetterez aussi. Si un livre électronique ne vous
@@ -458,7 +458,7 @@
 adopté une récemment.</p>
 <p>
 Le marché de masse des livres électroniques a été jusqu'à présent un 
échec
-commercial, non pas parce que les lecteurs ont choisi de défendre leurs
+commercial, non parce que les lecteurs ont choisi de défendre leurs
 libertés, mais pour d'autres raisons, en particulier le fait que les écrans
 d'ordinateurs ne sont pas des surfaces agréables pour lire. Nous ne pouvons
 pas compter sur cet heureux accident pour nous protéger sur le long terme ;
@@ -472,7 +472,7 @@
 d'ailleurs exigent de leurs étudiants qu'ils achètent leurs manuels sous
 forme de livres électroniques restrictifs.</p>
 <p>
-Les sociétés de médias ne sont pas satisfaites, cependant. En 2001, le
+Et pourtant, les sociétés de médias ne sont pas satisfaites. En 2001, le
 sénateur Hollings (financé par Disney) a proposé une loi appelée <abbr
 title="Security Systems Standards and Certification Act">SSSCA</abbr> <a
 href="#TransNote7" id="TransNote7-rev"><sup>g</sup></a> <a
@@ -505,11 +505,11 @@
 comparable de publication.</p>
 <p>
 Puisque nous ne pouvons pas trouver ce prix minimum en termes de liberté par
-des appels d'offres comme nous le faisons pour des projets de construction,
+des appels d'offres, comme nous le faisons pour des projets de construction,
 comment pouvons-nous le trouver ?</p>
 <p>
 L'une des méthodes possibles est de réduire les privilèges du copyright par
-paliers et d'observer les résultats. En voyant si des diminutions
+palier et d'observer les résultats. En voyant si des diminutions
 significatives de publication surviennent, et à quel moment, nous
 apprendrons quel pouvoir le copyright doit effectivement posséder pour
 réaliser les objectifs du public. Nous devons juger cela par une observation
@@ -526,16 +526,17 @@
 Un aspect important du copyright est sa durée, laquelle est maintenant
 typiquement de l'ordre du siècle. Réduire le monopole de la copie à dix ans,
 en partant de la date à laquelle l'œuvre est publiée, serait une bonne
-première étape. Un autre aspect du copyright, qui couvre la fabrication des
-œuvres dérivées, pourrait continuer sur une période plus longue.</p>
+première étape. Un autre aspect du copyright, qui couvre la fabrication
+d'œuvres dérivées, pourrait continuer sur une période plus longue.</p>
 <p>
 Pourquoi partir de la date de publication ? Parce que le copyright sur les
 œuvres non publiées ne limite pas directement la liberté des lecteurs ; 
que
-nous soyons libres de copier une  œuvre est discutable quand nous n'en avons
-aucun exemplaire. Ainsi, donner une plus longue période pour faire publier
-une œuvre n'est pas préjudiciable. Les auteurs (qui possèdent généralement
-le copyright avant publication) choisissent rarement de retarder la
-publication pour la seule raison de repousser le terme de leur copyright.</p>
+nous soyons libres de copier une œuvre est sans objet quand nous n'en
+possédons aucun exemplaire. Ainsi, donner aux auteurs un temps plus long
+pour faire publier une œuvre (dont ils possèdent généralement le copyright
+avant publication) n'est pas préjudiciable, car ils choisissent rarement
+d'en retarder la publication pour la seule raison de repousser le terme de
+leur copyright.</p>
 <p>
 Pourquoi dix ans ? Parce que c'est une proposition sûre ; nous pouvons 
être
 assurés pour des raisons pratiques que cette réduction aurait de nos jours
@@ -556,7 +557,7 @@
 intolérable.</p>
 <p>
 Mais nous n'avons pas à appliquer la même durée à toutes les catégories
-d'œuvres. Maintenir la plus grande uniformité dans la politique du copyright
+d'œuvres. Maintenir une stricte uniformité dans la politique du copyright
 n'est pas crucial pour l'intérêt public, et la loi sur le copyright a déjà
 beaucoup d'exceptions pour des usages et des médias spécifiques. Il serait
 absurde de payer pour chaque projet d'autoroute le prix des projets les plus
@@ -604,7 +605,7 @@
 Des changements comme ceux-ci pourraient amener le copyright à être en phase
 avec les souhaits du public d'utiliser la technologie numérique pour
 copier. Les éditeurs trouveront ces propositions sans aucun doute
-« déséquilibrées »; ils pourront menacer de retirer leurs billes et de
+« déséquilibrées » ; ils pourront menacer de retirer leurs billes 
et de
 rentrer chez eux, mais ils ne le feront sûrement pas, car le jeu restera
 profitable et il n'y aura pas d'autre choix.</p>
 <p>
@@ -646,12 +647,12 @@
 l'équilibre »), où il analyse comment l'analogie entre un bon jugement et
 des poids à l'équilibre peut limiter notre pensée de façon malsaine.</li>
 <li id="footnote2">Depuis renommé par le signe imprononçable CBDTPA, pour 
lequel un bon moyen
-mnémotechnique est, <i>Consume, But Don't Try Programming Anything</i>,
+mnémotechnique est <i>Consume, But Don't Try Programming Anything</i>
 (Consomme, mais n'essaie pas de programmer quoi que ce soit), mais qui
 signifie vraiment <i>Consumer Broadband and Digital Television Promotion
 Act</i> (Loi sur la promotion de la télévision numérique à large bande du
 consommateur).</li>
-<li id="footnote3">Si vous voulez aider, je vous recommande les sites <a
+<li id="footnote3">Si vous voulez apporter votre aide, je vous recommande les 
sites <a
 href="https://www.defectivebydesign.org/";>DefectiveByDesign.org</a>, <a
 href="https://www.publicknowledge.org/";>publicknowledge.org</a> et <a
 href="https://www.eff.org/";>eff.org</a>.</li>
@@ -661,7 +662,7 @@
 <div class="edu-note c"><p id="fsfs">Cet essai est publié dans <a
 href="https://shop.fsf.org/product/free-software-free-society/";><cite>Free
 Software, Free Society: The Selected Essays of Richard
-M. Stallman</cite></a> [en].</p></div>
+M. Stallman</cite></a>.</p></div>
 </div>
 
 <div class="translators-notes">
@@ -773,7 +774,7 @@
 <p class="unprintable"><!-- timestamp start -->
 Dernière mise à jour :
 
-$Date: 2021/10/19 15:02:10 $
+$Date: 2021/10/19 18:02:09 $
 
 <!-- timestamp end -->
 </p>



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