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www/philosophy free-digital-society.fr.html po/...


From: GNUN
Subject: www/philosophy free-digital-society.fr.html po/...
Date: Fri, 15 Oct 2021 16:31:48 -0400 (EDT)

CVSROOT:        /web/www
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        philosophy     : free-digital-society.fr.html 
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Index: free-digital-society.fr.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/philosophy/free-digital-society.fr.html,v
retrieving revision 1.55
retrieving revision 1.56
diff -u -b -r1.55 -r1.56
--- free-digital-society.fr.html        1 Oct 2021 16:02:43 -0000       1.55
+++ free-digital-society.fr.html        15 Oct 2021 20:31:47 -0000      1.56
@@ -8,7 +8,7 @@
 
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 <title>Une société numérique libre - Qu'est-ce qui rend une société 
numérique bonne
-ou mauvaise ? - Projet GNU - Free Software Foundation</title>
+ou mauvaise ? - Projet GNU - Free Software Foundation</title>
 <style type="text/css" media="screen"><!--
 @media (min-width: 55em) {
   .toc li a {
@@ -28,7 +28,7 @@
 <div class="article reduced-width">
 
 <h2>Une société numérique libre - Qu'est-ce qui rend une société 
numérique bonne
-ou mauvaise ?</h2>
+ou mauvaise ?</h2>
 
 <address class="byline">par Richard Stallman</address>
 
@@ -61,7 +61,7 @@
 <h3 id="intro"><a href="#TOC" class="nounderline">&#8593;</a> 
Introduction</h3>
 
 <p>Les projets ayant pour objectif l'inclusion numérique font une hypothèse
-majeure. Ils supposent que participer à la société numérique est bon ; 
mais
+majeure. Ils supposent que participer à la société numérique est bon ; 
mais
 ce n'est pas nécessairement vrai. Vivre dans une société numérique peut 
être
 bon ou mauvais selon que celle-ci est juste ou injuste. Les technologies
 numériques peuvent attaquer notre liberté de nombreuses manières. Elles
@@ -75,8 +75,8 @@
 
 <h3 id="surveillance"><a href="#TOC" class="nounderline">&#8593;</a> La 
surveillance</h3>
 
-<p>De quelles menaces s'agit-il ? D'abord, la surveillance. Les ordinateurs
-sont le rêve de Staline : ce sont des outils de surveillance idéaux, car
+<p>De quelles menaces s'agit-il ? D'abord, la surveillance. Les ordinateurs
+sont le rêve de Staline : ce sont des outils de surveillance idéaux, car
 quoi que nous fassions avec leur aide, ils peuvent l'enregistrer. Ils
 peuvent enregistrer l'information dans une base de données centrale, sous
 une forme parfaitement indexée et adaptée aux recherches, idéale pour tout
@@ -88,12 +88,12 @@
 qui envoient des données à un serveur particulier, des  données sur
 l'utilisation de l'ordinateur. Il y a quelques mois, on a découvert une
 fonctionnalité de surveillance dans l'iPhone et les gens ont commencé à
-appeler ce dernier <i>spy-phone</i><a id="TransNote1-rev"
+appeler ce dernier <i>spy-phone</i> <a id="TransNote1-rev"
 href="#TransNote1"><sup>1</sup></a>. Le lecteur Flash a également une
 fonctionnalité de surveillance, de même que le <i>Swindle</i> d'Amazon. Ils
-l'appellent le Kindle, mais je l'appelle le <a
-href="/philosophy/why-call-it-the-swindle.html"><i>Swindle</i></a>
-(l'escroc)<a id="TransNote2-rev" href="#TransNote2"><sup>2</sup></a> parce
+l'appellent le Kindle, mais je l'appelle <a
+href="/philosophy/why-call-it-the-swindle.html"><i>swindle</i></a>
+(escroc) <a id="TransNote2-rev" href="#TransNote2"><sup>2</sup></a> parce
 qu'il est destiné à escroquer la liberté des utilisateurs. Il oblige les
 gens à s'identifier lorsqu'ils achètent un livre, ce qui signifie qu'Amazon
 a une liste gigantesque de tous les livres lus par chaque utilisateur. Une
@@ -102,13 +102,13 @@
 <p>La plupart des téléphones portables transmettent leur position, calculée 
par
 GPS, sur commande à distance. L'opérateur téléphonique accumule une liste
 gigantesque d'endroits où l'utilisateur s'est trouvé. Un député allemand du
-parti Vert [erratum : Malte Spitz est membre du bureau exécutif du parti
+parti Vert [erratum : Malte Spitz est membre du bureau exécutif du parti
 Vert, mais n'est pas un élu] a demandé à son opérateur de lui communiquer
 les données qu'il possédait sur les endroits où il avait été. Il a fallu
 qu'il attaque en justice, qu'il aille au tribunal pour obtenir cette
 information. Et quand il l'a obtenue, il a reçu une liste de quarante-quatre
-mille points de localisation sur une période de six mois ! Plus de deux
-cents par jour ! Cela veut dire qu'un simple regard sur ces données pourrait
+mille points de localisation sur une période de six mois ! Plus de deux
+cents par jour ! Cela veut dire qu'un simple regard sur ces données pourrait
 donner une idée très précise de ses activités.</p>
 
 <p>Nous pouvons empêcher nos propres ordinateurs de nous surveiller si c'est
@@ -165,9 +165,9 @@
 d'autres dissidents par des moyens que l'État puisse repérer. Mais si le
 dictateur possède plusieurs années d'archives à propos de qui parle à qui,
 il est alors trop tard pour prendre des précautions. Parce qu'il a déjà tout
-ce dont il a besoin pour comprendre : « OK, ce mec est un dissident et il
+ce dont il a besoin pour comprendre : « OK, ce mec est un dissident et il
 lui a parlé. Peut-être que c'est un dissident également. Il faut peut-être
-qu'on l'attrape et qu'on le torture. »</p>
+qu'on l'attrape et qu'on le torture. »</p>
 
 <p>Donc nous devons faire campagne pour mettre fin à la surveillance 
numérique
 <em>maintenant</em>. On ne peut pas attendre d'être en dictature et que ce
@@ -187,9 +187,9 @@
 existait bien avant les ordinateurs. Mais il y a quinze ans, nous pensions
 qu'Internet nous protégerait de la censure, qu'il vaincrait la censure. Puis
 la Chine et quelques autres États manifestement tyranniques se sont donnés
-beaucoup de mal pour imposer la censure d'Internet et nous avons dit :
-« Bon, ce n'est pas étonnant, que pouvons-nous attendre d'autre de pareils
-gouvernements ? »</p>
+beaucoup de mal pour imposer la censure d'Internet et nous avons dit :
+« Bon, ce n'est pas étonnant, que pouvons-nous attendre d'autre de pareils
+gouvernements ? »</p>
 
 <p>Mais aujourd'hui, nous voyons la censure apparaître dans des pays qui
 normalement ne sont pas considérés comme des dictatures, par exemple le
@@ -207,7 +207,7 @@
 <p>Il y a quelques mois, la Turquie, qui prétend respecter certains droits de
 l'homme, a annoncé que chaque utilisateur d'Internet aurait à choisir entre
 de la censure et plus de censure. Quatre niveaux de censure, voilà leur
-choix ! Mais la liberté ne fait pas partie des options.</p>
+choix ! Mais la liberté ne fait pas partie des options.</p>
 
 <p>L'Australie a voulu imposer le filtrage d'Internet, mais il a été
 repoussé. Cependant elle a un autre genre de censure, celle des
@@ -216,7 +216,7 @@
 puni. <i>Electronic Frontiers Australia</i>, une organisation qui défend les
 droits de l'homme dans le domaine numérique, mit en lien un site politique
 étranger. Elle a été condamnée à le retirer sous peine d'une amende de
-11 000 $ par jour. Donc ils l'ont retiré, que pouvaient-ils faire d'autre ?
+11 000 $ par jour. Donc ils l'ont retiré, que pouvaient-ils faire 
d'autre ?
 C'est un système de censure très dur.</p>
 
 <p>En Espagne, la censure qui a été adoptée au début de cette année 
permet à
@@ -246,7 +246,7 @@
 <p>Évidemment, si le programme met en œuvre un format secret, c'est parce que
 ce n'est pas un logiciel libre. Voilà donc un autre type de fonctionnalité
 malveillante. La surveillance est l'une de ces fonctionnalités malveillantes
-qu'on trouve dans certains programmes non libres ; l'utilisation de formats
+qu'on trouve dans certains programmes non libres ; l'utilisation de formats
 secrets pour imposer des restrictions aux utilisateurs en est une autre,
 qu'on trouve également dans certains programmes non libres.</p>
 
@@ -261,12 +261,12 @@
 <p>De toute façon, il existe également des formats secrets de données en 
usage
 dans la publication des œuvres. Il y a des formats secrets de données pour
 l'audio (la musique par exemple), la vidéo, les livres&hellip; Ces formats
-secrets sont connus sous le nom de « gestion numérique des restrictions »,
-<abbr title="Digital Restrictions Management">DRM</abbr> ou « menottes
-numériques »<a id="TransNote3-rev" href="#TransNote3"><sup>3</sup></a>.</p>
+secrets sont connus sous le nom de « gestion numérique des 
restrictions »,
+<abbr title="Digital Restrictions Management">DRM</abbr> ou « menottes
+numériques ».<a id="TransNote3-rev" href="#TransNote3"><sup>3</sup></a></p>
 
 <p>Les œuvres sont ainsi publiées dans des formats secrets pour que seuls des
-programmes privateurs<a id="TransNote4-rev"
+programmes privateurs <a id="TransNote4-rev"
 href="#TransNote4"><sup>4</sup></a> puissent les lire, afin que ces
 programmes privateurs puissent avoir la fonctionnalité malveillante
 d'imposer des restrictions aux utilisateurs, de les empêcher de faire
@@ -274,7 +274,7 @@
 
 <p>Et ce système est même utilisé par des organismes publics pour 
communiquer
 avec les gens. Par exemple, la télévision publique italienne distribue ses
-programmes sur le net dans un format appelé VC-1, censé être un standard ;
+programmes sur le net dans un format appelé VC-1, censé être un standard ;
 mais c'est un standard secret. Maintenant, je ne peux pas imaginer comment
 un organisme financé publiquement pourrait justifier l'utilisation d'un
 format secret pour communiquer avec le public. Ce devrait être illégal. En
@@ -282,17 +282,17 @@
 entreprise ne devrait être autorisée à faire ça.</p>
 
 <p>Il y a aussi des formats qui ne sont pas secrets, mais pourraient tout aussi
-bien l'être ; par exemple Flash. Flash n'est pas vraiment secret, mais Adobe
+bien l'être ; par exemple Flash. Flash n'est pas vraiment secret, mais Adobe
 n'arrête pas de faire de nouvelles versions, qui sont différentes, trop vite
 pour que quiconque arrive à suivre le mouvement en produisant des logiciels
-libres capables de lire ces fichiers ; cela revient presque à rendre le
+libres capables de lire ces fichiers ; cela revient presque à rendre le
 format secret.</p>
 
 <p>Puis il y a les formats brevetés, comme MP3<a href="#f1"><sup>1</sup></a>
-pour l'audio. C'est mal de distribuer l'audio au format MP3 ! Il y a des
+pour l'audio. C'est mal de distribuer l'audio au format MP3 ! Il y a des
 logiciels libres qui manipulent le format MP3, qui le lisent et qui le
 produisent, mais comme il est breveté dans de nombreux pays, beaucoup de
-distributeurs de logiciels libres n'osent pas inclure ces logiciels ; s'ils
+distributeurs de logiciels libres n'osent pas inclure ces logiciels ; s'ils
 distribuent le système GNU+Linux, leur système n'a pas de lecteur MP3. En
 fin de compte, distribuer de la musique en MP3 revient à faire pression sur
 les gens pour qu'ils n'utilisent pas GNU/Linux. C'est sûr, si vous êtes
@@ -303,12 +303,12 @@
 compte que c'est la faute de MP3. Et pourtant, c'est le cas.</p>
 
 <p>Donc, si vous voulez promouvoir la liberté, ne distribuez pas de fichiers
-MP3. C'est pourquoi je dis : si vous enregistrez ma conférence et que vous
+MP3. C'est pourquoi je dis : si vous enregistrez ma conférence et que vous
 voulez en distribuer des copies, ne le faites pas dans un format breveté
 comme MPEG-2, MPEG-4 ou MP3. Utilisez un format ami du logiciel libre comme
 OGG ou WebM. Et au passage, si vous distribuez des copies de
-l'enregistrement, mettez s'il vous plaît la licence « Creative Commons, pas
-de modification ». C'est un exposé de mes points de vue personnels. Si la
+l'enregistrement, mettez s'il vous plaît la licence « Creative Commons, pas
+de modification ». C'est un exposé de mes points de vue personnels. Si la
 conférence faisait partie d'un cours, si elle était didactique, elle devrait
 être libre, mais pour les exposés d'opinion c'est différent.</p>
 
@@ -316,24 +316,24 @@
 libre</h3>
 
 <p>Cela m'amène à la menace suivante, qui provient des logiciels sur lesquels
-les utilisateurs n'ont pas de contrôle ; en d'autres termes, des logiciels
-qui ne sont pas <i>free</i>, qui ne sont pas « libres ». Sur ce point
+les utilisateurs n'ont pas de contrôle ; en d'autres termes, des logiciels
+qui ne sont pas <i>free</i>, qui ne sont pas « libres ». Sur ce point
 particulier, le français est plus clair que l'anglais. Le mot anglais
-<i>free</i> veut dire « libre » ou « gratuit ». Mais ce que j'entends 
par
-<i>free software</i>, est « logiciel libre ». Je ne veux pas dire
-« gratuit ». Je ne suis pas en train de parler de prix. Le prix est un
+<i>free</i> veut dire « libre » ou « gratuit ». Mais ce que 
j'entends par
+<i>free software</i>, est « logiciel libre ». Je ne veux pas dire
+« gratuit ». Je ne suis pas en train de parler de prix. Le prix est un
 problème annexe, juste un détail, parce que cela n'a pas d'importance du
 point de vue éthique. Vous savez, si j'ai une copie d'un programme, que je
-vous la vende pour un euro ou pour cent euros, qui s'en préoccupe ? Pourquoi
-faudrait-il que quelqu'un pense que c'est bien ou mal ? Ou bien, supposez
-que je vous la donne « gratuitement »<a id="TransNote5-rev"
+vous la vende pour un euro ou pour cent euros, qui s'en préoccupe ? Pourquoi
+faudrait-il que quelqu'un pense que c'est bien ou mal ? Ou bien, supposez
+que je vous la donne « gratuitement »<a id="TransNote5-rev"
 href="#TransNote5"><sup>5</sup></a>&hellip; Encore une fois, qui cela
-intéresse-t-il ? Mais savoir si ce programme respecte votre liberté ou non,
-voilà qui est important !</p>
+intéresse-t-il ? Mais savoir si ce programme respecte votre liberté ou non,
+voilà qui est important !</p>
 
 <p>Le logiciel libre est donc un logiciel qui respecte la liberté des
-utilisateurs. Qu'est-ce que cela veut dire ? En fin de compte il n'y a que
-deux possibilités avec le logiciel : ou bien les utilisateurs contrôlent le
+utilisateurs. Qu'est-ce que cela veut dire ? En fin de compte il n'y a que
+deux possibilités avec le logiciel : ou bien les utilisateurs contrôlent le
 programme, ou bien le programme contrôle les utilisateurs. Si les
 utilisateurs possèdent certaines libertés essentielles, alors <em>c'est
 eux</em> qui contrôlent le programme et ces libertés sont le critère du
@@ -345,46 +345,46 @@
 <p>Ainsi, un programme non libre est un instrument qui donne à quelqu'un du
 <em>pouvoir</em> sur de nombreuses autres personnes. C'est un pouvoir
 injuste que personne ne doit posséder. C'est pourquoi les logiciels non
-libres, « les logiciels privateurs, qui privent de la liberté »,<a
+libres, « les logiciels privateurs, qui privent de la liberté »,<a
 id="TransNote6-rev" href="#TransNote6"><sup>6</sup></a> sont une injustice
-et n'ont pas droit à l'existence ; parce qu'ils enlèvent aux utilisateurs
+et n'ont pas droit à l'existence ; parce qu'ils enlèvent aux utilisateurs
 leur liberté.</p>
 
 <p>Le développeur qui a le contrôle du programme est souvent tenté 
d'introduire
 des fonctionnalités malveillantes qui vont <em>plus loin</em> dans
 l'exploitation de ces utilisateurs, ou leur font encore plus de tort. Il en
-ressent la tentation parce qu'il sait qu'il peut s'en tirer à bon compte :
+ressent la tentation parce qu'il sait qu'il peut s'en tirer à bon compte :
 puisque son programme contrôle les utilisateurs et que les utilisateurs ne
 contrôlent pas le programme, les utilisateurs ne peuvent pas corriger une
-éventuelle fonctionnalité malveillante ; ils ne peuvent pas l'éliminer.</p>
+éventuelle fonctionnalité malveillante ; ils ne peuvent pas 
l'éliminer.</p>
 
-<p>Je vous ai déjà parlé de deux types de fonctionnalités malveillantes : 
les
+<p>Je vous ai déjà parlé de deux types de fonctionnalités 
malveillantes : les
 fonctionnalités de surveillance, comme on en trouve dans Windows, l'iPhone,
 le lecteur Flash et le Swindle. Et aussi les fonctionnalités destinées à
 imposer des restrictions aux utilisateurs, qui mettent en jeu des formats
-secrets ; on les trouve dans Windows, le Macintosh, l'iPhone, le lecteur
+secrets ; on les trouve dans Windows, le Macintosh, l'iPhone, le lecteur
 Flash, le Swindle d'Amazon, la Playstation 3 et bien d'autres programmes.</p>
 
-<p>Un troisième type de fonctionnalité malveillante est la « porte 
dérobée »
+<p>Un troisième type de fonctionnalité malveillante est la « porte 
dérobée »
 <i>[backdoor]</i>. Cela signifie qu'une partie du programme est à l'écoute
 de commandes distantes et leur obéit, et que ces commandes peuvent nuire à
 l'utilisateur. Nous avons connaissance de portes dérobées dans Windows, dans
 l'iPhone, dans le Swindle d'Amazon. Ce dernier a une porte dérobée qui
 permet d'effacer les livres à distance. Nous l'avons effectivement constaté,
-parce qu'Amazon l'a fait ; en 2009, Amazon a effacé à distance des milliers
+parce qu'Amazon l'a fait ; en 2009, Amazon a effacé à distance des milliers
 de copies d'un livre particulier. Il s'agissait de copies licites que les
 gens avaient obtenues directement d'Amazon, et ainsi Amazon savait
-exactement où elles étaient ; de cette manière Amazon savait exactement où
+exactement où elles étaient ; de cette manière Amazon savait exactement 
où
 envoyer les commandes pour effacer ces livres. Savez-vous quel livre Amazon
-a effacé ? <em>1984</em>, de George Orwell. [rires] C'est un livre que tout
-le monde devrait lire, parce qu'il traite d'un État totalitaire qui faisait
-des choses comme effacer les livres qu'il n'aimait pas. Tout le monde
-devrait le lire, mais pas sur le Swindle d'Amazon. [rires]</p>
+a effacé ? <cite>1984</cite>, de George Orwell. [rires] C'est un livre que
+tout le monde devrait lire, parce qu'il traite d'un État totalitaire qui
+faisait des choses comme effacer les livres qu'il n'aimait pas. Tout le
+monde devrait le lire, mais pas sur le Swindle d'Amazon. [rires]</p>
 
 <p>En tout cas, des fonctionnalités malveillantes sont présentes dans les
 programmes non libres les plus couramment utilisés, mais elles sont rares
 dans les logiciels libres, parce qu'avec les logiciels libres les
-utilisateurs ont le contrôle : ils peuvent lire le code source et ils
+utilisateurs ont le contrôle : ils peuvent lire le code source et ils
 peuvent le changer. Donc s'il y avait une fonctionnalité malveillante,
 quelqu'un la détecterait un jour ou l'autre et la corrigerait. Cela signifie
 qu'un individu envisageant d'en implanter une n'est pas très tenté de le
@@ -398,7 +398,7 @@
 <h3 id="four-freedoms"><a href="#TOC" class="nounderline">&#8593;</a> Les 
quatre libertés du
 logiciel libre</h3>
 
-<p>Les libertés essentielles sont au nombre de quatre :</p>
+<p>Les libertés essentielles sont au nombre de quatre :</p>
 
 <ul>
     <li>La liberté 0 est la liberté d'exécuter le programme comme vous le 
souhaitez.</li>
@@ -413,8 +413,8 @@
 </ul>
 
 <p>Ces libertés ne seront adéquates que si elles s'appliquent à toutes les
-activités de la vie. Par exemple, si l'on dit « ceci est libre pour les
-usages éducatifs », ce n'est pas libre, parce que c'est trop restreint. Cela
+activités de la vie. Par exemple, si l'on dit « ceci est libre pour les
+usages éducatifs », ce n'est pas libre, parce que c'est trop restreint. 
Cela
 ne s'applique pas à tous les domaines de la vie. En particulier, si un
 programme est libre, cela veut dire qu'il peut être modifié et distribué
 commercialement, parce que le commerce est un domaine de la vie, une
@@ -456,7 +456,7 @@
 
 <p>Mais cela ne voulait pas dire que je ne pouvais pas donner à mon système 
un
 nom humoristique. Ainsi, GNU est un jeu de mots parce que c'est un acronyme
-récursif qui signifie « GNU N'est pas Unix ». Donc G.N.U. = <i>GNU's Not
+récursif qui signifie « GNU N'est pas Unix ». Donc G.N.U. = <i>GNU's Not
 Unix</i>. Le G de GNU veut dire GNU.</p>
 
 <p>En fait, c'était une tradition à l'époque. La tradition voulait que, si 
vous
@@ -480,17 +480,17 @@
 <p>De nos jours, il y a des millions d'utilisateurs du système d'exploitation
 GNU et la plupart <em>ne savent pas</em> qu'ils utilisent le système
 d'exploitation GNU, parce qu'il y a un usage répandu qui n'est pas
-sympa. Les gens appellent ce système « Linux ». Beaucoup le font, mais
+sympa. Les gens appellent ce système « Linux ». Beaucoup le font, mais
 quelques-uns ne le font pas et j'espère que vous êtes parmi ces derniers. Je
 vous en prie, puisque nous avons ouvert la voie, puisque nous avons écrit le
 plus gros morceau du code, veuillez nous donner mention équivalente,
-veuillez appeler le système « GNU+Linux », ou « GNU/Linux ». Ce n'est 
pas
+veuillez appeler le système « GNU+Linux », ou « GNU/Linux ». Ce 
n'est pas
 beaucoup demander.</p>
 
 <p>Mais il y a une autre raison à cela. Il se trouve que la personne qui a
 écrit Linux, un des composants du système tel que nous l'utilisons
 aujourd'hui, n'est pas d'accord avec le mouvement du logiciel libre. Par
-conséquent, si vous appelez le système entier « Linux », vous amenez en 
fait
+conséquent, si vous appelez le système entier « Linux », vous amenez 
en fait
 les gens à adopter ses idées et à s'éloigner des nôtres. Parce qu'il ne va
 pas leur dire qu'ils méritent la liberté. Il va leur dire qu'il aime les
 logiciels pratiques, fiables et puissants. Il va leur dire que là sont les
@@ -506,15 +506,15 @@
 enlever.</p>
 
 <p>De nos jours, on peut reconnaître ceux qui ne veulent pas discuter de ces
-idées de liberté parce qu'ils ne disent pas « logiciel libre ». Ils ne
-disent pas « libre », ils disent <i>open source</i>. Ce terme a été 
inventé
+idées de liberté parce qu'ils ne disent pas « logiciel libre ». Ils ne
+disent pas « libre », ils disent <i>open source</i>. Ce terme a été 
inventé
 par des gens comme M. Torvalds qui préféreraient que ces questions éthiques
 ne soient pas soulevées. Ainsi, vous avez le moyen de nous aider à les
-soulever en disant « libre ». Vous savez, c'est à vous de prendre 
position,
+soulever en disant « libre ». Vous savez, c'est à vous de prendre 
position,
 vous êtes libres de dire ce que vous pensez. Si vous êtes d'accord avec eux,
 vous pouvez dire <i>open source</i>. Si vous êtes d'accord avec nous,
-montrez-le, dites « libre »<a id="TransNote7-rev"
-href="#TransNote7"><sup>7</sup></a> !</p>
+montrez-le, dites « libre »<a id="TransNote7-rev"
+href="#TransNote7"><sup>7</sup></a> !</p>
 
 <h3 id="education"><a href="#TOC" class="nounderline">&#8593;</a> Le logiciel 
libre dans
 l'enseignement</h3>
@@ -529,43 +529,43 @@
 qu'elles enseignent la <em>dépendance</em>. Apprendre aux gens à utiliser un
 logiciel privateur, c'est leur apprendre la dépendance. Les activités
 éducatives ne doivent jamais le faire parce que c'est contraire à leur
-mission. Les activités éducatives ont une mission sociale : éduquer de bons
+mission. Les activités éducatives ont une mission sociale : éduquer de 
bons
 citoyens dans une société forte, compétente, solidaire, indépendante et
-libre. Et dans le domaine de l'informatique, cela veut dire : enseigner le
-logiciel libre ; ne jamais enseigner de programme privateur parce que cela
+libre. Et dans le domaine de l'informatique, cela veut dire : enseigner le
+logiciel libre ; ne jamais enseigner de programme privateur parce que cela
 inculque la dépendance.</p>
 
 <p>Pourquoi pensez-vous que certains développeurs de logiciel privateur 
offrent
-des copies gratuites aux écoles ? Ils veulent que les écoles rendent les
+des copies gratuites aux écoles ? Ils veulent que les écoles rendent les
 enfants dépendants. Et ensuite, quand ils obtiendront leur diplôme, ils
 seront toujours dépendants et, vous savez, l'éditeur ne va pas leur offrir
 de copies gratuites. Puis quelques-uns trouveront du travail dans une
 entreprise. Plus beaucoup, mais quelques-uns. Et ces entreprises ne se
-verront pas offrir de copies gratuites. Oh non ! L'idée sous-jacente, c'est
+verront pas offrir de copies gratuites. Oh non ! L'idée sous-jacente, c'est
 que si l'école pousse les élèves sur la pente de la dépendance permanente,
 ils peuvent entraîner le reste de la société avec eux dans la
-dépendance. C'est ça le plan ! C'est exactement comme d'offrir à l'école 
des
-seringues gratuites pleines de drogues addictives en disant : « Injectez
+dépendance. C'est ça le plan ! C'est exactement comme d'offrir à l'école 
des
+seringues gratuites pleines de drogues addictives en disant : « Injectez
 ceci à vos élèves, la première dose est gratuite. Une fois qu'on est
-dépendant, il faut payer. » Eh bien, l'école rejetterait les drogues parce
+dépendant, il faut payer. » Eh bien, l'école rejetterait les drogues parce
 que c'est mal d'apprendre aux élèves à utiliser des drogues addictives. Elle
 doit de même rejeter les logiciels privateurs. </p>
 
-<p>Quelques-uns disent : « Demandons aux écoles d'enseigner à la fois le
+<p>Quelques-uns disent : « Demandons aux écoles d'enseigner à la fois le
 logiciel privateur et le logiciel libre, pour que les élèves se
-familiarisent avec les deux. » C'est comme de dire « Pour déjeuner, 
donnons
-aux gamins des épinards et du tabac, pour qu'ils s'accoutument aux deux. »
-Non ! L'école est censée enseigner les bonnes habitudes, pas les mauvaises 
!
+familiarisent avec les deux. » C'est comme de dire « Pour déjeuner, 
donnons
+aux gamins des épinards et du tabac, pour qu'ils s'accoutument aux deux. »
+Non ! L'école est censée enseigner les bonnes habitudes, pas les 
mauvaises !
 Donc il ne doit pas y avoir Windows à l'école, pas de Macintosh, rien de
 privateur dans l'enseignement.</p>
 
 <p>C'est également dans l'intérêt de l'enseignement de la programmation. 
Vous
 voyez, certains élèves ont un don pour la programmation. À l'âge de dix ou
 douze ans, typiquement, ils sont fascinés et s'ils utilisent un programme
-ils veulent savoir : « Comment il fait ça ? » Mais quand ils demandent 
au
-professeur, si c'est un logiciel privateur le professeur doit répondre :
-« Je suis désolé, c'est un secret, nous n'avons aucun moyen de le
-découvrir. » Ce qui veut dire que l'enseignement est interdit. Un programme
+ils veulent savoir : « Comment il fait ça ? » Mais quand ils 
demandent au
+professeur, si c'est un logiciel privateur le professeur doit répondre :
+« Je suis désolé, c'est un secret, nous n'avons aucun moyen de le
+découvrir. » Ce qui veut dire que l'enseignement est interdit. Un programme
 privateur est l'ennemi de l'esprit d'éducation. C'est de la rétention de
 savoir, et donc cela ne doit pas être toléré à l'école – bien que
 probablement il y ait là beaucoup de gens qui ne s'intéressent pas à la
@@ -574,9 +574,9 @@
 l'école. </p>
 
 <p>Mais si le programme est libre, le professeur peut expliquer ce qu'il sait
-et ensuite distribuer des copies du code source en disant : « Lisez-le et
-vous comprendrez tout. » Et ceux qui sont vraiment passionnés, ils vont le
-lire ! Cela leur donne une chance de commencer à apprendre à être de bon
+et ensuite distribuer des copies du code source en disant : « Lisez-le et
+vous comprendrez tout. » Et ceux qui sont vraiment passionnés, ils vont le
+lire ! Cela leur donne une chance de commencer à apprendre à être de bon
 programmeurs.</p>
 
 <p>Pour apprendre à être un bon programmeur, vous devez vous rendre compte 
que
@@ -586,33 +586,33 @@
 travailleront facilement quand ils auront besoin de faire des changements
 supplémentaires.</p>
 
-<p>Comment apprend-on à écrire un code bon et clair ? On le fait en lisant
+<p>Comment apprend-on à écrire un code bon et clair ? On le fait en lisant
 beaucoup de code et en écrivant beaucoup de code. Et seul le logiciel libre
 donne une chance de lire le code des grands programmes que nous utilisons
 vraiment. Ensuite on doit écrire beaucoup de code, ce qui veut dire qu'on
 doit écrire des modifications dans les grands programmes.</p>
 
-<p>Comment apprend-on à écrire du bon code pour les grands programmes ? On 
doit
-commencer petit, ce qui ne veut <em>pas</em> dire « petit programme », oh
-non ! Les défis que pose le codage des grands programmes, on n'en voit même
+<p>Comment apprend-on à écrire du bon code pour les grands programmes ? On 
doit
+commencer petit, ce qui ne veut <em>pas</em> dire « petit programme », oh
+non ! Les défis que pose le codage des grands programmes, on n'en voit même
 pas l'amorce dans les petits programmes. Donc la manière de commencer petit
 dans le codage des grands programmes est d'écrire de petites modifications
 dans de grands programmes. Et seul le logiciel libre vous donne une chance
-de le faire !</p>
+de le faire !</p>
 
 <p>Donc une école qui veut offrir la possibilité d'apprendre à être un bon
 programmeur doit être une école du logiciel libre.</p>
 
-<p>Mais il y a une raison plus sérieuse encore : c'est dans l'intérêt de
+<p>Mais il y a une raison plus sérieuse encore : c'est dans l'intérêt de
 l'éducation morale, de l'éducation à la citoyenneté. Il n'est pas suffisant
 qu'une école enseigne les faits et les techniques, elle doit enseigner
 l'esprit de bonne volonté, l'habitude d'aider les autres. Par conséquent
-chaque classe devrait avoir cette règle : « Étudiants, si vous apportez un
+chaque classe devrait avoir cette règle : « Étudiants, si vous apportez 
un
 logiciel en classe, vous ne devez pas le garder pour vous, vous devez
 partager des copies avec le reste de la classe, y compris le code source au
 cas où quelqu'un ici voudrait apprendre. Parce que la classe est un endroit
 où nous partageons notre savoir. Donc il n'est pas permis d'apporter de
-logiciel privateur en classe. » L'école doit suivre ses propres règles pour
+logiciel privateur en classe. » L'école doit suivre ses propres règles 
pour
 donner le bon exemple. Donc l'école ne doit fournir en classe que des
 logiciels libres et partager des copies, y compris le code source, avec
 quiconque souhaite en avoir.</p>
@@ -622,15 +622,15 @@
 libre. Et vous devez être fermes. Cela peut prendre des années, mais vous
 pouvez réussir si vous ne renoncez jamais. Cherchez sans arrêt des alliés
 parmi les élèves, les enseignants, le personnel, les parents, n'importe
-qui ! Et présentez toujours le sujet sur le plan éthique. Si quelqu'un
+qui ! Et présentez toujours le sujet sur le plan éthique. Si quelqu'un
 d'autre veut faire dévier la discussion vers tel ou tel avantage ou
 inconvénient pratique, ce qui montre qu'il laisse de côté la question la
-plus importante, alors vous devez dire : « Le sujet n'est pas comment faire
+plus importante, alors vous devez dire : « Le sujet n'est pas comment 
faire
 le meilleur travail d'enseignement, mais comment donner un enseignement qui
 soit bon plutôt que nocif, comment faire de l'enseignement bien plutôt que
 mal, pas simplement comment le rendre un peu plus ou un peu moins
-efficace. » Donc ne vous laissez pas distraire par ces questions secondaires
-qui vous feraient passer sous silence ce qui compte vraiment !</p>
+efficace. » Donc ne vous laissez pas distraire par ces questions secondaires
+qui vous feraient passer sous silence ce qui compte vraiment !</p>
 
 <h3 id="services"><a href="#TOC" class="nounderline">&#8593;</a> Les services 
sur Internet</h3>
 
@@ -641,7 +641,7 @@
 <p>Le premier problème, les gens le connaissent déjà. Ils sont conscients 
que,
 s'ils envoient des données à un service sur Internet, ils ne savent pas ce
 que ce service va faire de ces données. Il pourrait faire des choses qui
-leur nuisent. Que pourrait-il faire ? Il pourrait perdre les données, il
+leur nuisent. Que pourrait-il faire ? Il pourrait perdre les données, il
 pourrait modifier les données, il pourrait refuser de les leur
 rendre. Enfin, il pourrait aussi montrer les données à une autre personne à
 qui ils ne veulent pas les montrer. Quatre possibilités.</p>
@@ -654,13 +654,13 @@
 sur Facebook et l'un des défauts de ce service est qu'il montre une bonne
 partie de ces données à des tas de gens. Même s'il propose une configuration
 pour dire non, il est possible que ça ne marche pas vraiment. Après tout, si
-vous dites « Certaines autres personnes peuvent voir cette information »,
+vous dites « Certaines autres personnes peuvent voir cette information »,
 l'une d'elles pourrait la publier. Cela dit, ce n'est pas la faute de
 Facebook. Ce service ne peut rien faire pour l'empêcher, mais il devrait
-prévenir les gens. Au lieu de dire « Marquez ceci comme étant destiné
-uniquement à vos soi-disant amis », il devrait dire « Gardez à l'esprit 
que
+prévenir les gens. Au lieu de dire « Marquez ceci comme étant destiné
+uniquement à vos soi-disant amis », il devrait dire « Gardez à 
l'esprit que
 vos soi-disant amis ne sont pas vraiment vos amis et que, s'ils veulent vous
-causer des ennuis, ils peuvent publier ceci. » Il devrait dire ça à chaque
+causer des ennuis, ils peuvent publier ceci. » Il devrait dire ça à chaque
 fois s'il voulait traiter les gens de manière éthique.</p>
 
 <p>Outre les données que les utilisateurs lui donnent volontairement, Facebook
@@ -669,7 +669,7 @@
 gens <em>savent</em> qu'ils les confient à ces sites.</p>
 
 <p>Voyons d'abord la perte de données. Cela peut toujours arriver
-accidentellement ; la possibilité existe toujours, quelles que soient les
+accidentellement ; la possibilité existe toujours, quelles que soient les
 précautions prises. Par conséquent, il est nécessaire de garder plusieurs
 copies des données importantes. Si vous faites ça, même si quelqu'un
 décidait intentionnellement d'effacer vos données, cela ne vous pénaliserait
@@ -677,7 +677,7 @@
 
 <p>Ainsi, tant que vous conservez plusieurs copies vous n'avez pas trop à vous
 inquiéter que quelqu'un perde vos données. Qu'en est-il de leur
-rapatriement ? Eh bien, certains services permettent de récupérer toutes les
+rapatriement ? Eh bien, certains services permettent de récupérer toutes 
les
 données que vous avez envoyées et d'autres non. Les services de Google
 laissent l'utilisateur récupérer toutes les données qu'il a placées chez
 eux. Pour Facebook, notoirement, ce n'est pas le cas.</p>
@@ -722,17 +722,17 @@
 pour fouiller votre serveur. Ainsi vous avez les mêmes droits que vous
 auriez traditionnellement dans le monde physique.</p>
 
-<p>Le point essentiel, sur ce sujet comme sur tant d'autres, est celui-ci : le
+<p>Le point essentiel, sur ce sujet comme sur tant d'autres, est celui-ci : 
le
 remplacement progressif de l'action physique par l'action numérique ne
-devrait nous faire perdre aucun de nos droits ; parce que la tendance
+devrait nous faire perdre aucun de nos droits ; parce que la tendance
 générale, c'est que nous perdons effectivement des droits.</p>
 
-<p>La loi de Stallman dit essentiellement ceci : à une époque où les
+<p>La loi de Stallman dit essentiellement ceci : à une époque où les
 gouvernements travaillent pour les mégacorporations au lieu de rendre des
 comptes à leurs concitoyens, tout changement technologique peut servir à
 réduire la liberté. Parce que réduire notre liberté est ce que veulent 
faire
-ces gouvernements. Aussi la question se pose : quand en auront-ils
-l'occasion ? Eh bien, tout changement se produisant pour une autre raison
+ces gouvernements. Aussi la question se pose : quand en auront-ils
+l'occasion ? Eh bien, tout changement se produisant pour une autre raison
 est une opportunité et ils vont en tirer parti si ça les arrange.</p>
 
 <p>L'autre problème des services sur Internet est qu'ils peuvent prendre le
@@ -761,7 +761,7 @@
 
 <p>Mais supposez qu'il installe un programme libre, alors il a le contrôle des
 travaux effectués sur son serveur, mais vous ne l'avez pas. Donc, dans les
-deux cas, <em>vous ne l'avez pas !</em> Ainsi la seule façon d'avoir le
+deux cas, <em>vous ne l'avez pas !</em> Ainsi la seule façon d'avoir le
 contrôle de vos travaux informatiques est de les faire avec <em>votre
 copie</em> d'un programme libre.</p>
 
@@ -789,7 +789,7 @@
 des ordinateurs pour cela. Toute personne qui contrôle le logiciel de ces
 ordinateurs a le pouvoir de commettre une fraude indécelable.</p>
 
-<p>Les élections ont une particularité : nous ne pouvons avoir entièrement
+<p>Les élections ont une particularité : nous ne pouvons avoir entièrement
 confiance en aucun des intervenants. Chacun doit être surveillé,
 contre-surveillé par les autres, de sorte que personne ne soit en mesure de
 falsifier les résultats par lui-même. Car si quelqu'un en a la possibilité,
@@ -800,13 +800,13 @@
 impossible.</p>
 
 <p>Comment pouvez-vous savoir si une machine à voter compte honnêtement les
-votes ? Il faudrait étudier le programme qui la fait fonctionner pendant
+votes ? Il faudrait étudier le programme qui la fait fonctionner pendant
 l'élection, chose que naturellement personne ne peut faire et qui de toute
 façon est hors de portée de la plupart des gens. Même les experts, qui
 théoriquement seraient capables d'étudier le programme, ne peuvent pas le
 faire pendant que les gens sont en train de voter. Ils devraient le faire à
 l'avance, et alors comment savoir que le programme qu'ils ont étudié est le
-même qui est en fonctionnement pendant le vote ? Peut-être qu'il a été
+même qui est en fonctionnement pendant le vote ? Peut-être qu'il a été
 modifié.</p>
 
 <p>De plus, si le programme est privateur, cela signifie qu'une entreprise en a
@@ -816,7 +816,7 @@
 la dernière décennie et que des résultats d'élections ont été falsifiés 
de
 cette façon.</p>
 
-<p>Mais si le programme est un logiciel libre ? Cela veut dire que l'autorité
+<p>Mais si le programme est un logiciel libre ? Cela veut dire que 
l'autorité
 électorale propriétaire de cette machine à voter a le contrôle du logiciel
 qui est à l'intérieur et peut donc truquer l'élection. On ne peut pas lui
 faire confiance non plus. On n'ose faire confiance à <em>personne</em> pour
@@ -837,13 +837,13 @@
 vote, basé sur des calculs sophistiqués, qui permettait aux gens de vérifier
 que leurs votes avaient bien été comptés tout en gardant secrets les votes
 de chacun, et aussi de vérifier qu'aucun vote erroné n'avait été
-ajouté. Cette mathématique était enthousiasmante, puissante ; mais même si
+ajouté. Cette mathématique était enthousiasmante, puissante ; mais même 
si
 ces calculs sont corrects, cela ne veut pas dire que ce système serait
 acceptable en pratique, parce que les vulnérabilités d'un système réel se
 situent à un autre niveau. Supposez par exemple que vous votiez par Internet
 et que vous utilisiez une machine zombie. Elle pourrait vous dire qu'elle a
 envoyé un vote pour A alors qu'elle envoie un vote pour B. Qui sait si vous
-le découvririez jamais ? En pratique, la seule façon de voir si ces 
systèmes
+le découvririez jamais ? En pratique, la seule façon de voir si ces 
systèmes
 fonctionnent et sont honnêtes est de les essayer et de vérifier le résultat
 par d'autres moyens, ceci sur des années, des décennies en fait.</p>
 
@@ -854,9 +854,9 @@
 <h4>Note du conférencier, ajoutée par la suite</h4>
 
 <p>Le vote à distance par Internet renferme un danger sociétal intrinsèque,
-celui que votre patron vous dise : « Je veux que tu votes pour le
+celui que votre patron vous dise : « Je veux que tu votes pour le
 candidat C, et ce depuis l'ordinateur de mon bureau afin que je puisse te
-voir. » Il n'a pas besoin de dire à voix haute que vous pouvez être viré 
si
+voir. » Il n'a pas besoin de dire à voix haute que vous pouvez être viré 
si
 vous ne vous conformez pas à ses attentes. Ce danger ne repose pas sur un
 défaut technique et ne peut donc pas être corrigé par une amélioration
 technologique.</p>
@@ -880,7 +880,7 @@
 <p>Eh bien, ce n'est pas bon. Avec l'aide de ces gouvernements, les sociétés
 d'édition se sont mises en <em>guerre</em> contre le partage et ont proposé
 une série de mesures cruelles, draconiennes. Pourquoi proposent-elles des
-mesures cruelles et draconiennes ? Parce que rien d'autre n'a de chance de
+mesures cruelles et draconiennes ? Parce que rien d'autre n'a de chance de
 réussir. Quand une chose est bonne et facile, les gens la font. La seule
 manière de les arrêter est d'être très méchant. Aussi, naturellement, ce
 qu'elles proposent est méchant, vicieux, et la suite plus vicieuse
@@ -914,8 +914,8 @@
 parie, qu'avec un nom aussi imprononçable les gens ne pourraient pas la
 critiquer. [rires]</p>
 
-<p>Donc les élections approchent. Demandez aux candidats de chaque parti :
-« Allez-vous repousser la loi DADVSI ? » Si la réponse est non, ne les
+<p>Donc les élections approchent. Demandez aux candidats de chaque parti :
+« Allez-vous repousser la loi DADVSI ? » Si la réponse est non, ne les
 soutenez pas. Vous ne devez pas abandonner à jamais le territoire moral
 perdu. Vous devez vous battre pour le regagner.</p>
 
@@ -930,21 +930,21 @@
 <p>Il a semblé pendant quelque temps que les dispositifs de DRM avaient 
disparu
 de la musique, mais maintenant ils réapparaissent avec les services de
 streaming comme Spotify. Ces services exigent tous un logiciel client
-privateur ; la raison en est qu'ils peuvent ainsi mettre des menottes
-numériques aux utilisateurs. Donc, rejetez-les ! Ils ont déjà démontré 
très
+privateur ; la raison en est qu'ils peuvent ainsi mettre des menottes
+numériques aux utilisateurs. Donc, rejetez-les ! Ils ont déjà démontré 
très
 clairement qu'on ne peut pas leur faire confiance, parce qu'au début ils ont
-dit : « Vous pouvez écouter autant que vous voulez. » Et plus tard ils 
ont
-dit : « Oh, non ! Vous ne pouvez écouter qu'un certain nombre d'heures par
-mois. » Que ce changement particulier ait été bon ou mauvais, juste ou
+dit : « Vous pouvez écouter autant que vous voulez. » Et plus tard 
ils ont
+dit : « Oh, non ! Vous ne pouvez écouter qu'un certain nombre d'heures 
par
+mois. » Que ce changement particulier ait été bon ou mauvais, juste ou
 injuste, ce qui compte est qu'ils ont le pouvoir d'imposer des changements
 de politique. Ne les laissez pas prendre ce pouvoir. Vous devez posséder
 votre <em>propre</em> copie de toute musique que vous voulez écouter.</p>
 
-<p>Puis est arrivé l'assaut suivant contre notre liberté : Hadopi,
+<p>Puis est arrivé l'assaut suivant contre notre liberté : Hadopi,
 essentiellement la punition basée sur l'accusation. Elle a débuté en France
 mais a été exportée vers beaucoup d'autres pays. Les États-Unis exigent
 maintenant des politiques injustes comme celle-là dans les accords de
-« libre exploitation ». Il y a quelques mois, la Colombie a adopté une loi
+« libre exploitation ». Il y a quelques mois, la Colombie a adopté une 
loi
 similaire sur ordre de ses maîtres de Washington. Naturellement, ceux de
 Washington ne sont pas les vrais maîtres, ils ne font que contrôler les
 États-Unis au nom de l'Empire. Mais ce sont eux qui ont donné leurs ordres à
@@ -952,7 +952,7 @@
 
 <p>En France, depuis que le Conseil constitutionnel a retoqué le fait de punir
 les gens en absence explicite de procès, ils ont inventé un genre de procès
-qui n'est pas un vrai procès ; c'est juste un simulacre, pour pouvoir
+qui n'est pas un vrai procès ; c'est juste un simulacre, pour pouvoir
 <em>prétendre</em> que les gens ont un procès avant d'être punis. Mais dans
 les autres pays ils ne s'embarrassent pas de ça, il s'agit explicitement de
 punition basée sur l'accusation seule. Ce qui veut dire que, dans l'intérêt
@@ -963,20 +963,20 @@
 <p>Et je suis sûr qu'ils proposeront d'autres idées vicieuses parce qu'ils 
sont
 payés pour vaincre le peuple quel qu'en soit le prix. Cela dit, quand ils le
 font, ils disent toujours que c'est dans l'intérêt des artistes, qu'ils
-doivent « protéger » les « créateurs ». Ces deux termes sont 
destinés à la
-propagande. Je suis convaincu qu'ils adorent le mot « créateurs » à 
cause de
+doivent « protéger » les « créateurs ». Ces deux termes sont 
destinés à la
+propagande. Je suis convaincu qu'ils adorent le mot « créateurs » à 
cause de
 l'analogie avec une divinité. Ils veulent nous faire penser aux artistes
 comme à des surhommes qui, de ce fait, méritent leurs privilèges
-particuliers et leur pouvoir sur nous ; c'est une chose avec quoi je ne suis
+particuliers et leur pouvoir sur nous ; c'est une chose avec quoi je ne suis
 pas d'accord.</p>
 
 <p>En réalité, les seuls artistes qui tirent largement profit de ce système
-sont les grandes stars ; les autres artistes se font piétiner par ces mêmes
+sont les grandes stars ; les autres artistes se font piétiner par ces mêmes
 éditeurs. Ces derniers traitent très bien les stars parce qu'elles ont
 beaucoup de poids. Si une star menace de le quitter pour aller chez un
-concurrent, l'éditeur dit : « C'est bon, nous vous donnerons ce que vous
-voulez. » Mais pour n'importe quel autre artiste, il dit : « Vous ne 
comptez
-pas, nous pouvons vous traiter comme ça nous chante. »</p>
+concurrent, l'éditeur dit : « C'est bon, nous vous donnerons ce que vous
+voulez. » Mais pour n'importe quel autre artiste, il dit : « Vous ne 
comptez
+pas, nous pouvons vous traiter comme ça nous chante. »</p>
 
 <p>Ainsi les superstars ont été corrompues par les millions de dollars ou
 d'euros qu'elles reçoivent, au point qu'elles feraient à peu près n'importe
@@ -988,7 +988,7 @@
 
 <p>Voilà comment ça s'est passé. Un libraire a mis les livres en rayon trop
 tôt, avant la date où ils étaient censés être mis en vente. Les gens sont
-venus dans la boutique et ont dit : « Oh, je veux ceci. » Ils l'ont 
acheté
+venus dans la boutique et ont dit : « Oh, je veux ceci. » Ils l'ont 
acheté
 et ont emporté leurs exemplaires. Ensuite, l'erreur a été découverte et les
 livres retirés du rayon. Mais Rowling voulait éliminer toute circulation
 d'information sur ces livres, alors elle est allée au tribunal et le
@@ -1000,7 +1000,7 @@
 seulement que vous ne devez pas acheter les livres ni payer pour les
 films. [rires] Je laisse à Rowling le soin de dire aux gens de ne pas lire
 les livres. En ce qui me concerne, si vous empruntez le livre pour le lire,
-c'est OK. [rires] Seulement, ne lui donnez pas d'argent ! C'est arrivé avec
+c'est OK. [rires] Seulement, ne lui donnez pas d'argent ! C'est arrivé avec
 des livres en papier. Le tribunal pouvait rendre son jugement, mais il ne
 pouvait pas récupérer les livres chez les gens qui les avaient
 achetés. Imaginez que ce soit des ebooks. Imaginez que ce soit des ebooks
@@ -1024,15 +1024,15 @@
 
 <p>L'une des méthodes est d'utiliser la recette des taxes. Il y a une certaine
 quantité de fonds publics à distribuer entre les artistes. Mais combien
-faut-il que chacun reçoive ? Il faut mesurer sa popularité. Vous voyez, le
+faut-il que chacun reçoive ? Il faut mesurer sa popularité. Vous voyez, le
 système actuel est censé soutenir les artistes en se basant sur leur
-popularité. Alors je dis : gardons ce principe, continuons à utiliser ce
+popularité. Alors je dis : gardons ce principe, continuons à utiliser ce
 système basé sur la popularité. Nous pouvons mesurer la popularité de tous
 les artistes avec une sorte d'enquête ou d'échantillonnage, pour ne pas
 avoir à faire de surveillance. Nous pouvons respecter l'anonymat des gens.</p>
 
 <p>OK. Nous obtenons une mesure brute de la popularité de chaque
-artiste. Comment fait-on pour la convertir en quantité d'argent ? La méthode
+artiste. Comment fait-on pour la convertir en quantité d'argent ? La 
méthode
 évidente est de distribuer l'argent en proportion de la popularité. De cette
 façon, si A est mille fois plus populaire que B, il recevra mille fois plus
 d'argent que B. Ce n'est pas une distribution efficace de l'argent. Cela
@@ -1042,9 +1042,9 @@
 n'accordons pas à B un financement suffisant.</p>
 
 <p>L'argent que nous utilisons pour rendre A immensément riche ne sert pas au
-soutien effectif des arts, donc il est inefficace. Par conséquent je dis :
+soutien effectif des arts, donc il est inefficace. Par conséquent je dis :
 utilisons la racine cubique. La racine cubique ressemble à ceci. Le principe
-est le suivant : si A est mille fois plus populaire que B, avec la racine
+est le suivant : si A est mille fois plus populaire que B, avec la racine
 cubique il va recevoir dix fois plus d'argent que B, pas mille fois plus,
 seulement dix fois plus. L'utilisation de la racine cubique transfère
 beaucoup d'argent des stars vers les artistes à popularité moyenne. Et cela
@@ -1072,13 +1072,13 @@
 pourraient pousser ce bouton chaque jour, pour donner un euro à un artiste
 qui aurait produit une œuvre que vous aimez. Mais il n'y aurait aucune
 obligation, personne ne vous demanderait, ne vous ordonnerait, ou ne vous
-presserait d'envoyer cet argent ; vous le feriez parce que vous en auriez
+presserait d'envoyer cet argent ; vous le feriez parce que vous en auriez
 envie. Mais il y a des gens qui ne le feraient pas parce qu'ils sont pauvres
 et qu'ils ne peuvent pas se permettre d'envoyer un euro. Et c'est bien
 qu'ils ne le donnent pas, nous ne devons pas pressurer les pauvres gens pour
 soutenir les artistes. Il y a assez de gens aisés qui seront heureux de le
 faire. Pourquoi ne donneriez-vous pas un euro à quelques artistes
-aujourd'hui si vous appréciez leur œuvre ? Parce que c'est trop peu pratique
+aujourd'hui si vous appréciez leur œuvre ? Parce que c'est trop peu 
pratique
 de le leur donner. C'est pourquoi je propose de rendre cela plus
 pratique. Si votre seule raison de ne pas donner cet euro est que vous
 auriez un euro de moins, vous le feriez assez souvent.</p>
@@ -1098,7 +1098,7 @@
 fait que, dans le cyberespace, nous ne sommes pas assurés d'avoir le droit
 de faire les choses que nous faisons. Dans le monde physique, si vous avez
 certaines opinions et que vous voulez donner aux gens des exemplaires d'un
-texte qui défend ces opinions, vous êtes libres de le faire ; vous pourriez
+texte qui défend ces opinions, vous êtes libres de le faire ; vous pourriez
 même acheter une imprimante pour les imprimer. Vous êtes libres de les
 distribuer dans la rue, ou bien vous êtes libres de louer une boutique pour
 les distribuer. Si vous voulez récolter de l'argent pour soutenir votre
@@ -1118,31 +1118,31 @@
 tendre une boîte de conserve. Vous avez besoin de la coopération d'une
 société de paiement. Nous avons constaté que de ce fait toutes les 
activités
 numériques sont susceptibles d'être réprimées. Nous l'avons appris quand le
-gouvernement des États-Unis a lancé une attaque par « déni de service
-distribué » (<abbr title="Distributed Denial of Service">DDoS</abbr>) contre
+gouvernement des États-Unis a lancé une attaque par « déni de service
+distribué » (<abbr title="Distributed Denial of Service">DDoS</abbr>) 
contre
 WikiLeaks. Ici je fais une sorte de jeu de mots parce que l'expression
-« déni de service distribué » se rapporte d'habitude à une autre sorte
+« déni de service distribué » se rapporte d'habitude à une autre sorte
 d'attaque. Mais cela s'applique parfaitement à ce qu'ont fait les
 États-Unis. Ils sont allés voir divers services réseau dont WiliLeaks
 dépendait et leur ont enjoint de discontinuer le service à WikiLeaks. Et
-c'est ce qu'ils ont fait !</p>
+c'est ce qu'ils ont fait !</p>
 
 <p>Par exemple, WikiLeaks avait loué un serveur virtuel chez Amazon et le
-gouvernement américain a dit à Amazon : « Arrêtez le serveur de 
WikiLeaks. »
+gouvernement américain a dit à Amazon : « Arrêtez le serveur de 
WikiLeaks. »
 Et Amazon l'a fait, de manière arbitraire. Amazon avait certains noms de
-domaine comme <i>wikileaks.org</i> ; le gouvernement américain a essayé de
+domaine comme <i>wikileaks.org</i> ; le gouvernement américain a essayé de
 faire fermer tous ces domaines, mais il n'a pas réussi. Certains étaient
 hors de son contrôle et n'ont pas été fermés.</p>
 
 <p>Puis il y a eu les sociétés de paiement. Les États-Unis sont allés voir
-PayPal et ont dit : « Arrêtez de transférer de l'argent à WikiLeaks ou 
nous
-allons vous gâcher la vie. » Et PayPal a coupé les paiements à
+PayPal et ont dit : « Arrêtez de transférer de l'argent à WikiLeaks ou 
nous
+allons vous gâcher la vie. » Et PayPal a coupé les paiements à
 WikiLeaks. Ensuite ils se sont tournés vers Visa et Mastercard et leur ont
 fait stopper les paiements à WikiLeaks. D'autres ont commencé à récolter de
 l'argent pour le compte de WikiLeaks et leur compte a été fermé
 également. Mais dans ce cas-là, peut-être qu'on peut faire quelque chose. Il
 y a une société en Islande qui a commencé à récolter de l'argent pour le
-compte de WikiLeaks, et donc Visa et Mastercard ont fermé son compte ; elle
+compte de WikiLeaks, et donc Visa et Mastercard ont fermé son compte ; elle
 ne pouvait pas non plus recevoir d'argent de ses clients. Mais il semble
 qu'à l'heure actuelle cette entreprise soit en train de poursuivre Visa et
 Mastercard en justice selon la loi européenne parce que Visa et Mastercard,
@@ -1160,7 +1160,7 @@
 pouvez faire valoir. Et ils ne pourraient pas vous couper le téléphone sous
 prétexte que l'opérateur téléphonique n'aime pas ce que vous dites, ou
 qu'une organisation puissante quelconque n'aime pas ce que vous dites et
-menace l'opérateur. Non ! Tant que vous payez les factures et que vous
+menace l'opérateur. Non ! Tant que vous payez les factures et que vous
 obéissez à certaines règles de base, ils ne peuvent pas vous couper le
 téléphone. Voilà ce que c'est que d'avoir certains droits.</p>
 
@@ -1197,7 +1197,7 @@
 <li><a id="TransNote3" href="#TransNote3-rev"
 class="nounderline">&#8593;</a> En français dans le texte original.</li>
 <li><a id="TransNote4" href="#TransNote4-rev"
-class="nounderline">&#8593;</a> Autre traduction de <i>proprietary</i> :
+class="nounderline">&#8593;</a> Autre traduction de <i>proprietary</i> :
 propriétaire.</li>
 <li><a id="TransNote5" href="#TransNote5-rev"
 class="nounderline">&#8593;</a> Les mots entre guillemets dans ce paragraphe
@@ -1278,13 +1278,13 @@
 <div class="translators-credits">
 
 <!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't want credits.-->
-Traduction : Thérèse Godefroy, 2011.<br /> Révision : <a
+Traduction : Thérèse Godefroy, 2011.<br /> Révision : <a
 href="mailto:trad-gnu&#64;april.org";><em>trad-gnu&#64;april.org</em></a></div>
 
 <p class="unprintable"><!-- timestamp start -->
 Dernière mise à jour :
 
-$Date: 2021/10/01 16:02:43 $
+$Date: 2021/10/15 20:31:47 $
 
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 </p>

Index: po/free-digital-society.fr-en.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/philosophy/po/free-digital-society.fr-en.html,v
retrieving revision 1.42
retrieving revision 1.43
diff -u -b -r1.42 -r1.43
--- po/free-digital-society.fr-en.html  1 Oct 2021 16:02:46 -0000       1.42
+++ po/free-digital-society.fr-en.html  15 Oct 2021 20:31:48 -0000      1.43
@@ -79,7 +79,7 @@
 server, data about the use of the computer. A surveillance feature was
 discovered in the iPhone a few months ago, and people started calling it
 the &ldquo;spy-phone.&rdquo; Flash player has a surveillance feature 
-too, and so does the Amazon Swindle.&rdquo; They call it the Kindle, but
+too, and so does the Amazon &ldquo;Swindle.&rdquo; They call it the Kindle, but
 I call it &ldquo;<a href="/philosophy/why-call-it-the-swindle.html">the
 Swindle</a>,&rdquo; <em>l'escroc</em>, 
 because it's meant to swindle users out of their freedom. It makes 
@@ -1150,7 +1150,7 @@
 
 <p class="unprintable">Updated:
 <!-- timestamp start -->
-$Date: 2021/10/01 16:02:46 $
+$Date: 2021/10/15 20:31:48 $
 <!-- timestamp end -->
 </p>
 </div>



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