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www/philosophy free-software-even-more-importan...


From: GNUN
Subject: www/philosophy free-software-even-more-importan...
Date: Mon, 19 Jan 2015 09:57:54 +0000

CVSROOT:        /web/www
Module name:    www
Changes by:     GNUN <gnun>     15/01/19 09:57:54

Modified files:
        philosophy     : free-software-even-more-important.fr.html 
        philosophy/po  : free-software-even-more-important.fr-en.html 

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CVSWeb URLs:
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/free-software-even-more-important.fr.html?cvsroot=www&r1=1.9&r2=1.10
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/po/free-software-even-more-important.fr-en.html?cvsroot=www&r1=1.8&r2=1.9

Patches:
Index: free-software-even-more-important.fr.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/philosophy/free-software-even-more-important.fr.html,v
retrieving revision 1.9
retrieving revision 1.10
diff -u -b -r1.9 -r1.10
--- free-software-even-more-important.fr.html   5 Jan 2015 16:59:07 -0000       
1.9
+++ free-software-even-more-important.fr.html   19 Jan 2015 09:57:53 -0000      
1.10
@@ -23,43 +23,46 @@
 </p>
 </blockquote>
 
-<p>Cela fait maintenant 30 ans que j’ai lancé le mouvement du logiciel 
libre,
-qui milite pour que le logiciel respecte la liberté de l'utilisateur et la
-communauté. Nous qualifions ce logiciel de « libre » (nous utilisons ce 
mot,
-même en anglais, dans l'expression <cite>free/libre</cite>, pour souligner
-le fait que nous parlons de liberté et non de prix). Certains programmes
-privateurs, comme Photoshop, sont vraiment coûteux ; d'autres, comme Flash
-Player, sont disponibles gratuitement. Dans les deux cas, ils soumettent
-leurs utilisateurs au pouvoir du propriétaire du programme.</p>
-
-<p>Beaucoup de choses ont changé depuis le début : dans les pays 
développés, la
-plupart des gens possèdent maintenant des ordinateurs (parfois appelés
-« téléphones ») et s'en servent pour se connecter à Internet. Si les
-logiciels non libres continuent de forcer les utilisateurs à abandonner à un
-tiers le pouvoir sur leur informatique, il existe à présent un autre moyen
-de perdre ce pouvoir : le « service se substituant au logiciel » ou <abbr
-title="Service as a Software Substitute">SaaSS</abbr>, qui consiste à
-laisser le serveur d’un tiers prendre en charge vos tâches 
informatiques.</p>
-
-<p>Tant les logiciels non libres que le SaaSS peuvent espionner l'utilisateur,
-enchaîner l'utilisateur et même attaquer l'utilisateur. Les abus sont
-monnaie courante dans les services et logiciels privateurs parce que les
-utilisateurs n'en sont responsables. C'est là que se situe la différence
-fondamentale : les logiciels non libres et le SaaSS sont contrôlés par une
-entité externe (généralement une société privée ou un État), et les
-utilisateurs n'ont pas leur mot à dire. Le logiciel libre, au contraire, met
-l'utilisateur aux commandes – des programmes et donc de son ordinateur (à
-supposer que ce dernier fasse <a
-href="/philosophy/loyal-computers.html">loyalement</a> ce que les programmes
-de l'utilisateur lui demandent de faire).
-</p>
-
-<p>Pourquoi ce contrôle est-il important ? Parce qu'avoir la liberté 
signifie
-avoir la maîtrise de sa propre vie. Si vous utilisez un programme pour mener
-à bien des tâches affectant votre vie, votre liberté dépend du contrôle 
que
-vous avez sur ce programme. Vous méritez d'avoir un contrôle sur les
-programmes que vous utilisez, d'autant plus quand vous les utilisez pour
-quelque chose d'important pour vous.</p>
+<p>Depuis 1983, le mouvement du logiciel libre fait campagne pour la liberté
+des utilisateurs de l'informatique – pour que les utilisateurs contrôlent
+les logiciels qu'ils utilisent plutôt que l'inverse. Quand un programme
+respecte la liberté des utilisateurs et leur communauté, nous disons que
+c'est un « logiciel libre » <cite>[free software]</cite>.</p>
+
+<p>Parfois aussi nous l'appelons <cite>libre software</cite> pour souligner le
+fait que nous parlons de liberté et non de prix.<a id="TransNote1-rev"
+href="#TransNote1"><sup>1</sup></a> Certains programmes privateurs <a
+id="TransNote2-rev" href="#TransNote2"><sup>2</sup></a> (non libres), comme
+Photoshop, sont vraiment coûteux ; d'autres, comme Flash Player, sont
+disponibles gratuitement – mais c'est un détail mineur. Dans les deux cas,
+ils donnent au développeur du programme du pouvoir sur les utilisateurs,
+pouvoir que personne ne devrait posséder.</p>
+
+<p>Ces deux programmes non libres ont quelque chose d'autre en commun : ils
+sont tous deux « malveillants », c'est-à-dire qu'ils ont tous deux des
+fonctionnalités conçues pour traiter les utilisateurs de manière
+inéquitable. De nos jours, le logiciel privateur est souvent malveillant
+parce que <a href="/philosophy/proprietary/proprietary.html"> les
+développeurs sont corrompus par le pouvoir qu'ils possèdent</a>.</p>
+
+<p>Avec le logiciel libre, les utilisateurs contrôlent le programme, que ce
+soit de manière individuelle ou collective. Par conséquent ils contrôlent ce
+que font leurs ordinateurs (à supposer que ces ordinateurs soient <a
+href="/philosophy/loyal-computers.html">loyaux</a> et fassent ce que les
+programmes de l'utilisateur leur disent de faire).</p>
+
+<p>Avec le logiciel privateur, le programme contrôle les utilisateurs et une
+autre entité (le développeur ou le « propriétaire ») contrôle le
+programme. Donc le programme privateur donne à son développeur du pouvoir
+sur les utilisateurs. C'est injuste en soi, et de plus cela induit chez le
+développeur la tentation de faire du tort aux utilisateurs par d'autres
+moyens encore.</p>
+
+<p>Avoir la liberté signifie avoir la maîtrise de sa propre vie. Si vous
+utilisez un programme pour mener à bien des tâches affectant votre vie,
+votre liberté dépend du contrôle que vous avez sur ce programme. Vous
+méritez de contrôler les programmes que vous utilisez, d'autant plus quand
+vous les utilisez pour quelque chose d'important pour vous.</p>
 
 <p>Pour que vous, l'utilisateur, ayez la maîtrise du programme, vous devez
 bénéficier des quatre <a href="/philosophy/free-sw.html">libertés
@@ -69,17 +72,17 @@
 <p>(0) La liberté de faire fonctionner le programme comme vous le souhaitez,
 pour n'importe quel usage.</p>
 
-<p>(1) La liberté d'étudier le « code source » du programme, et de le 
modifier,
-de telle sorte qu'il s'exécute comme vous le souhaitez. Les logiciels sont
-écrits par des programmeurs dans un langage de programmation, ressemblant à
-de l'anglais combiné avec de l'algèbre ; cette forme du logiciel est le
-« code source ». Toute personne connaissant la programmation, et ayant le
-logiciel sous forme de code source, peut le lire, comprendre son
-fonctionnement et aussi le modifier. Quand tout ce que vous avez est la
-forme exécutable, une série de nombres qui est optimisée pour faire
-fonctionner l'ordinateur mais extrêmement difficile à comprendre pour un
-être humain, la compréhension et la modification du logiciel sous cette
-forme sont d'une difficulté redoutable.</p>
+<p>(1) La liberté d'étudier le « code source » du programme et de le 
modifier,
+de sorte qu'il s'exécute comme vous le souhaitez. Les logiciels sont écrits
+par des programmeurs dans un langage de programmation ressemblant à de
+l'anglais combiné avec de l'algèbre ; cette forme du logiciel est le « 
code
+source ». Toute personne connaissant la programmation et ayant le logiciel
+sous forme de code source peut le lire, comprendre son fonctionnement et
+aussi le modifier. Quand tout ce que vous avez est la forme exécutable, une
+série de nombres qui est optimisée pour faire fonctionner l'ordinateur, mais
+extrêmement difficile à comprendre pour un être humain, la compréhension et
+la modification du logiciel sous cette forme sont d'une difficulté
+redoutable.</p>
 
 <p>(2) La liberté de créer et de distribuer des copies exactes quand vous le
 souhaitez. Ce n'est pas une obligation ; c'est votre choix. Si le programme
@@ -104,7 +107,7 @@
 didactiques tels les manuels, les ouvrages de référence tels les
 dictionnaires et les encyclopédies, les polices de caractère pour
 l’affichage de texte mis en forme, les schémas électriques pour le 
matériel
-à faire soi-même, et les patrons pour fabriquer des objets utiles (et pas
+à faire soi-même et les patrons pour fabriquer des objets utiles (pas
 uniquement décoratifs) à l’aide d’une imprimante 3D. Il ne s’agit pas 
de
 logiciels et le mouvement du logiciel libre ne les couvre donc pas au sens
 strict. Mais le même raisonnement s’applique et conduit aux mêmes
@@ -123,12 +126,12 @@
 
 <p>Si les utilisateurs ne contrôlent pas le programme, le programme contrôle
 les utilisateurs. Avec le logiciel privateur, il y a toujours une entité, le
-« propriétaire » du programme, qui en a le contrôle et qui exerce par ce
-biais un pouvoir sur les utilisateurs. Un programme non libre est un joug,
-un instrument de pouvoir injuste.</p>
+développeur ou le « propriétaire » du programme, qui en a le contrôle 
et qui
+exerce par ce biais un pouvoir sur les utilisateurs. Un programme non libre
+est un joug, un instrument de pouvoir injuste.</p>
 
 <p>Dans des cas proprement scandaleux (devenus aujourd'hui tout à fait
-habituels), <a href="/philosophy/proprietary.html">les programmes privateurs
+habituels), <a href="/philosophy/proprietary/">les programmes privateurs
 sont conçus pour espionner les utilisateurs, leur imposer des restrictions,
 les censurer et abuser d'eux</a>. Le système d'exploitation des iTrucs
 d'Apple, par exemple, fait tout cela, et Windows également, sur les
@@ -209,7 +212,7 @@
 
 <h3>Logiciel libre et État</h3>
 
-<p>Les services publics existent pour les habitants, et non pour
+<p>Les services publics existent pour les habitants et non pour
 eux-mêmes. Lorsqu’ils utilisent l’informatique, ils le font pour les
 habitants. Ils ont le devoir de garder un contrôle total sur leurs tâches
 informatiques, afin de garantir leur bonne exécution au bénéfice des
@@ -225,14 +228,15 @@
 <p>Il y a une faille de sécurité essentielle dans le logiciel privateur : il
 n'est pas du tout protégé contre une attaque venant de son développeur. Et
 le développeur peut en aider d'autres à attaquer. <a
-href="http://arstechnica.com/security/2013/06/nsa-gets-early-access-to-zero-day-data-from-microsoft-others/";>Microsoft
-montre les bogues de Windows à la NSA</a> (l'agence gouvernementale
-américaine d'espionnage numérique) avant de les corriger. Nous ne savons pas
-si Apple fait de même, mais cette société est soumise à la même pression 
du
-gouvernement que Microsoft. Si le gouvernement d'un autre pays utilise un
-tel logiciel, il compromet la sécurité nationale. Voulez-vous que la NSA
-pénètre par effraction dans les ordinateurs de votre gouvernement ? Lisez
-nos <a href="/philosophy/government-free-software.html">suggestions pour une
+href="http://arstechnica.com/security/2013/06/nsa-gets-early-access-to-zero-day-data-from-microsoft-others/";>
+Microsoft montre les bogues de Windows à la NSA</a> (l'agence
+gouvernementale américaine d'espionnage numérique) avant de les
+corriger. Nous ne savons pas si Apple fait de même, mais cette société est
+soumise à la même pression du gouvernement que Microsoft. Si le gouvernement
+d'un autre pays utilise un tel logiciel, il compromet la sécurité
+nationale. Voulez-vous que la NSA pénètre par effraction dans les
+ordinateurs de votre gouvernement ? Lisez nos <a
+href="/philosophy/government-free-software.html"> suggestions pour une
 politique de promotion du logiciel libre au niveau du gouvernement</a>.</p>
 
 <h3>Logiciel libre et éducation</h3>
@@ -244,7 +248,7 @@
 c’est implanter la dépendance à l’égard de son propriétaire, en
 contradiction avec la mission sociale de l’école. En dispensant une
 formation à l'utilisation du logiciel libre, les écoles orienteront l'avenir
-de la société vers la liberté, et aideront les programmeurs talentueux à
+de la société vers la liberté et aideront les programmeurs talentueux à
 maîtriser leur art.</p>
 
 <p>En outre, elles enseigneront à leurs étudiants l'habitude de coopérer,
@@ -256,11 +260,11 @@
 s’instruire. En conséquence, apporter des logiciels privateurs en classe
 n’est pas autorisé, sauf pour les exercices de rétroingénierie. »</p>
 
-<p>Si on en croit les développeurs de logiciel privateur, on devrait punir les
-étudiants assez généreux pour partager leurs logiciels ou assez curieux pour
-chercher à les modifier. Ce serait faire de la mauvaise éducation. Voir dans
-<a href="/education/">http://www.gnu.org/education/</a> une discussion plus
-poussée de l'usage des logiciels libres à l'école.</p>
+<p>Si l'on en croit les développeurs de logiciel privateur, on devrait punir
+les étudiants assez généreux pour partager leurs logiciels ou assez curieux
+pour chercher à les modifier. Ce serait faire de la mauvaise éducation. Voir
+dans <a href="/education/">http://www.gnu.org/education/</a> une discussion
+plus poussée de l'usage des logiciels libres à l'école.</p>
 
 <h3>Le logiciel libre : plus que des « avantages »</h3>
 
@@ -268,7 +272,7 @@
 le mot « avantages » est trop faible quand il s’agit de liberté. La vie 
sans
 liberté est une oppression, et cela s’applique à l’informatique comme à
 toute autre activité de nos vies quotidiennes. Nous devons refuser de donner
-aux propriétaires des programmes, ou des services qui s'y substituent, la
+aux développeurs des programmes, ou des services qui s'y substituent, la
 maîtrise de nos tâches informatiques. Il faut le faire pour des raisons
 égoïstes ; mais pas seulement pour des raisons égoïstes.</p>
 
@@ -279,7 +283,7 @@
 coopérer, parce que notre travail consiste en une coopération organisée. Si
 un ami vient chez vous et vous voit utiliser un programme, il se peut qu'il
 vous en demande une copie. Un programme qui vous empêche de le redistribuer,
-ou dit que « vous n'êtes pas censé le faire », est antisocial.</p>
+ou dit que « vous n'êtes pas censé le faire » est antisocial.</p>
 
 <p>En informatique, coopérer veut dire redistribuer des copies exactes d'un
 programme à d'autres utilisateurs. Cela veut aussi dire leur distribuer vos
@@ -296,8 +300,8 @@
 
 <p>Nous méritons de contrôler notre propre informatique. Comment y arriver 
? En
 refusant les logiciels privateurs sur les ordinateurs que nous possédons ou
-utilisons au quotidien, et en rejetant les SaaSS ; en <a
-href="/licenses/license-recommendations.html">développant des logiciels
+utilisons au quotidien et en rejetant les SaaSS ; en <a
+href="/licenses/license-recommendations.html"> développant des logiciels
 libres</a> (pour ceux d’entre nous qui sont programmeurs) ; en <a
 href="/help">partageant ces idées avec les autres</a>.</p>
 
@@ -310,7 +314,12 @@
 <div class="translators-notes">
 
 <!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't have notes.-->
- </div>
+<hr /><b>Notes de traduction</b><ol>
+<li id="TransNote1"><cite>Free</cite> veut dire « libre », mais aussi
+« gratuit ». <a href="#TransNote1-rev" 
class="nounderline">&#8593;</a></li>
+<li id="TransNote2">Autre traduction de <cite>proprietary</cite> :
+propriétaire. <a href="#TransNote2-rev" class="nounderline">&#8593;</a></li>
+</ol></div>
 </div>
 
 <!-- for id="content", starts in the include above -->
@@ -385,7 +394,7 @@
 <p class="unprintable"><!-- timestamp start -->
 Dernière mise à jour :
 
-$Date: 2015/01/05 16:59:07 $
+$Date: 2015/01/19 09:57:53 $
 
 <!-- timestamp end -->
 </p>

Index: po/free-software-even-more-important.fr-en.html
===================================================================
RCS file: 
/web/www/www/philosophy/po/free-software-even-more-important.fr-en.html,v
retrieving revision 1.8
retrieving revision 1.9
diff -u -b -r1.8 -r1.9
--- po/free-software-even-more-important.fr-en.html     5 Jan 2015 16:59:08 
-0000       1.8
+++ po/free-software-even-more-important.fr-en.html     19 Jan 2015 09:57:54 
-0000      1.9
@@ -19,39 +19,40 @@
 </p>
 </blockquote>
 
-<p>It is 30 years since the launch of the Free Software Movement which
-campaigns for software to respect the users' freedom and community.
-We call such software &ldquo;free&rdquo; and &ldquo;libre&rdquo; (we
-use that word to emphasize that we're talking about freedom, not
-price).  Some proprietary programs, such as Photoshop, are very
-expensive; others, such as Flash Player, are available
-gratis&mdash;either way, they subject their users to the program
-owner's power.</p>
-
-<p>Much has changed since the beginning: most people, in advanced
-countries, now own computers (sometimes called &ldquo;phones&rdquo;)
-and connect to the Internet with them.  Nonfree software still makes
-the users surrender control over their computing to someone else, but
-now there is another way to lose it: Service as a Software Substitute,
-or SaaSS, which means letting someone else's server do your own
-computing activities.</p>
-
-<p>Both nonfree software and SaaSS can spy on the user, shackle the
-user, and even attack the user.  Abuses are common in services and
-proprietary software products because the users are not in charge.
-That's the fundamental difference: nonfree software and SaaSS are
-controlled by some other entity (typically a corporation or a state),
-and the users have no say.  Free software, by contrast, puts the users
-in control&mdash;of the software, and thus of their computers
-(assuming those <a href="/philosophy/loyal-computers.html">loyally</a>
-do what the users' programs tell them to do).
-</p>
-
-<p>Why does this control matter?  Because freedom means having control
-over your own life.  If you use a program to carry out activities in
-your life, your freedom depends on your having control over the program.
-You deserve to have control over the programs you use, and all the more
-so when you use them for something important in your life.</p>
+<p>Since 1983, the Free Software Movement has campaigned for computer
+users' freedom&mdash;for users to control the software they
+use, rather than vice versa.  When a program respects users' freedom
+and community, we call it &ldquo;free software.&rdquo;</p>
+
+<p>We also sometimes call it &ldquo;libre software&rdquo; to emphasize
+that we're talking about liberty, not price.  Some proprietary
+(nonfree) programs, such as Photoshop, are very expensive; others,
+such as Flash Player, are available gratis&mdash;but that's a minor
+detail.  Either way, they give the program's developer power
+over the users, power that no one should have.</p>
+
+<p>Those two nonfree programs have something else in common: they are
+both <em>malware</em>.  That is, both have functionalities designed to
+mistreat the user.  Proprietary software nowadays is often malware
+because <a href="/philosophy/proprietary/proprietary.html">the
+developers' power corrupts them</a>.</p>
+
+<p>With free software, the users control the program, both individually
+and collectively.  So they control what their computers do (assuming
+those computers are <a href="/philosophy/loyal-computers.html">loyal</a>
+and do what the users' programs tell them to do).</p>
+
+<p>With proprietary software, the program controls the users, and some
+other entity (the developer or &ldquo;owner&rdquo;) controls the
+program.  So the proprietary program gives its developer power over
+its users.  That is unjust in itself, and tempts the developer to
+mistreat the users in other ways.</p>
+
+<p>Freedom means having control over your own life.  If you use a
+program to carry out activities in your life, your freedom depends on
+your having control over the program.  You deserve to have control
+over the programs you use, and all the more so when you use them for
+something important in your life.</p>
 
 <p>Users' control over the program requires four
 <a href="/philosophy/free-sw.html">essential freedoms</a>.
@@ -111,12 +112,12 @@
 
 <p>If the users don't control the program, the program controls the
 users.  With proprietary software, there is always some entity, the
-&ldquo;owner&rdquo; of the program, that controls the
+developer or &ldquo;owner&rdquo; of the program, that controls the
 program&mdash;and through it, exercises power over its users.  A
 nonfree program is a yoke, an instrument of unjust power.</p>
 
 <p>In outrageous cases (though this outrage has become quite usual) <a
-href="/philosophy/proprietary.html">proprietary programs are designed
+href="/philosophy/proprietary/">proprietary programs are designed
 to spy on the users, restrict them, censor them, and abuse them</a>.
 For instance, the operating system of Apple iThings does all of these,
 and so does Windows on mobile devices with ARM chips.  Windows, mobile
@@ -245,7 +246,7 @@
 software.  But the word &ldquo;advantages&rdquo; is too weak when it
 comes to freedom.  Life without freedom is oppression, and that
 applies to computing as well as every other activity in our lives.  We
-must refuse to give the owners of the programs or computing services
+must refuse to give the developers of the programs or computing services
 control over the computing we do.  This is the right thing to do, for
 selfish reasons; but not solely for selfish reasons.</p>
 
@@ -340,7 +341,7 @@
 
 <p class="unprintable">Updated:
 <!-- timestamp start -->
-$Date: 2015/01/05 16:59:08 $
+$Date: 2015/01/19 09:57:54 $
 <!-- timestamp end -->
 </p>
 </div>



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