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www/gnu byte-interview.fr.html initial-announce...
From: |
Jerome Dominguez |
Subject: |
www/gnu byte-interview.fr.html initial-announce... |
Date: |
Mon, 12 Feb 2007 22:40:22 +0000 |
CVSROOT: /web/www
Module name: www
Changes by: Jerome Dominguez <taz> 07/02/12 22:40:22
Modified files:
gnu : byte-interview.fr.html
initial-announcement.fr.html
thegnuproject.fr.html
Log message:
Updated from original
CVSWeb URLs:
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/gnu/byte-interview.fr.html?cvsroot=www&r1=1.9&r2=1.10
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/gnu/initial-announcement.fr.html?cvsroot=www&r1=1.15&r2=1.16
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/gnu/thegnuproject.fr.html?cvsroot=www&r1=1.12&r2=1.13
Patches:
Index: byte-interview.fr.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/gnu/byte-interview.fr.html,v
retrieving revision 1.9
retrieving revision 1.10
diff -u -b -r1.9 -r1.10
--- byte-interview.fr.html 7 Feb 2007 02:35:10 -0000 1.9
+++ byte-interview.fr.html 12 Feb 2007 22:40:18 -0000 1.10
@@ -20,12 +20,12 @@
de développement de logiciel libre le plus ambitieux à
ce jour, le système GNU. Dans son Manifeste GNU, publié
en mars 1985 dans le Dr. Dobb's Journal, Stallman décrivait
-GNU comme «un système d'exploitation complètement
+GNU comme « un système d'exploitation complètement
compatible Unix, que je suis en train d'écrire dans le but de
le distribuer librement à qui veut l'utiliser... Une fois GNU
rédigé, tout un chacun pourra obtenir un bon système
-libre, tout comme l'air qu'on respire.» (GNU est un acronyme de
-GNU's Not Unix ; le «G» se prononce).
+libre, tout comme l'air qu'on respire. » (GNU est un acronyme de
+GNU's Not Unix ; le « G » se prononce).
</p>
<p>Stallman est largement connu comme l'auteur d'EMACS, un éditeur
de texte puissant qu'il a développé au Laboratoire
@@ -353,7 +353,7 @@
la situation qui a rendu le copyright inoffensif et acceptable est en
train de se changer en situation où le copyright deviendra
destructif et intolérable. Alors, ceux que l'on traite de
-«pirates» sont en fait des gens qui essayent de faire
+« pirates » sont en fait des gens qui essayent de faire
quelque chose d'utile, quelque chose dont ils n'avaient pas le droit.
Les lois sur le copyright sont entièrement destinées à
favoriser les gens à prendre un contrôle total sur
@@ -549,7 +549,7 @@
<p>
Dernière mise à jour :
<!-- hhmts start -->
-$Date: 2007/02/07 02:35:10 $ $Author: mattl $
+$Date: 2007/02/12 22:40:18 $ $Author: taz $
<!-- hhmts end -->
</p>
<p>
Index: initial-announcement.fr.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/gnu/initial-announcement.fr.html,v
retrieving revision 1.15
retrieving revision 1.16
diff -u -b -r1.15 -r1.16
--- initial-announcement.fr.html 7 Feb 2007 02:35:10 -0000 1.15
+++ initial-announcement.fr.html 12 Feb 2007 22:40:18 -0000 1.16
@@ -141,8 +141,8 @@
</pre>
<p>
<a id="f1" href="#TOP1">(1)</a> Cette remarque montre que Richard
-n'avait pas encore fait la distinction claire entre «free speech»
-et «free beer» («liberté de parole» et
«bière gratuite»).</p>
+n'avait pas encore fait la distinction claire entre « free
speech »
+et « free beer » (« liberté de
parole » et « bière gratuite »).</p>
</div>
@@ -172,7 +172,7 @@
<p>
Dernière mise-à-jour :
<!-- hhmts start -->
-$Date: 2007/02/07 02:35:10 $ $Author: mattl $
+$Date: 2007/02/12 22:40:18 $ $Author: taz $
<!-- timestamp end -->
</p>
<p>
Index: thegnuproject.fr.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/gnu/thegnuproject.fr.html,v
retrieving revision 1.12
retrieving revision 1.13
diff -u -b -r1.12 -r1.13
--- thegnuproject.fr.html 28 Nov 2006 21:24:13 -0000 1.12
+++ thegnuproject.fr.html 12 Feb 2007 22:40:18 -0000 1.13
@@ -9,12 +9,12 @@
<p>
par <a href="http://www.stallman.org/"><strong>Richard
Stallman</strong></a></p>
<p>
-publié à l'origine dans le livre «Open Sources»</p>
+publié à l'origine dans le livre « Open
Sources »</p>
<h3>La première communauté qui partageait le logiciel</h3>
<p>
En 1971, quand j'ai commencé à travailler au
-laboratoire d'intelligence artificielle (IA) du MIT (N.d.T. : Institut de
technologie du Massachusetts),
+laboratoire d'intelligence artificielle (IA) du MIT (N.d.T. : Institut de
technologie du Massachusetts),
l'une des universités les plus prestigieuses des États-Unis
d'Amérique, j'ai intégré une communauté
qui partageait le logiciel depuis de nombreuses années
déjà. Le partage du logiciel n'était pas limité
à notre communauté; c'est une notion aussi ancienne que les
premiers ordinateurs, tout comme on
@@ -28,20 +28,20 @@
que membre de cette communauté, hacker système de
l'équipe du laboratoire d'IA, mon travail consistait
à améliorer ce système.</p>
<p>
-Nous ne qualifiions pas nos productions de «logiciels libres», car
ce terme
+Nous ne qualifiions pas nos productions de « logiciels
libres », car ce terme
n'existait pas encore; c'est pourtant ce qu'elles étaient. Quand
d'autres universitaires ou quand des
ingénieurs souhaitaient utiliser et porter l'un de nos programmes, nous
les laissions volontiers
faire. Et quand on remarquait que quelqu'un utilisait un programme
intéressant mais inconnu, on
pouvait toujours en obtenir le code source, afin de le lire, le modifier, ou
d'en réutiliser des
parties dans le cadre d'un nouveau programme.</p>
<p>
-(1) L'utilisation du mot «hacker» dans le sens de «qui viole
des
-systèmes de sécurité», est un amalgame
instillé par les mass
+(1) L'utilisation du mot « hacker » dans le sens de
« qui viole des
+systèmes de sécurité », est un amalgame
instillé par les mass
media. Nous autres hackers refusons de reconnaître ce sens, et
-continuons d'utiliser ce mot dans le sens «qui aime programmer et
-apprécie de le faire de manière astucieuse et
intelligente».
-(N.d.T. : en français, on peut utiliser le néologisme
«bitouilleur»
-pour désigner l'état d'esprit de celui qui «touille des
bits»).</p>
+continuons d'utiliser ce mot dans le sens « qui aime programmer et
+apprécie de le faire de manière astucieuse et
intelligente ».
+(N.d.T. : en français, on peut utiliser le néologisme
« bitouilleur »
+pour désigner l'état d'esprit de celui qui « touille
des bits »).</p>
<h3>L'effondrement de la communauté</h3>
<p>
@@ -72,9 +72,9 @@
Cela signifiait que la première étape de l'utilisation d'un
ordinateur
était de promettre de ne pas aider son prochain. On interdisait toute
communauté coopérative. La règle qu'édictaient
ceux qui détenaient le
-monopole d'un logiciel propriétaire était «Qui partage
avec son
+monopole d'un logiciel propriétaire était « Qui
partage avec son
voisin est un pirate. Qui souhaite la moindre modification doit nous
-supplier de la lui faire».</p>
+supplier de la lui faire ».</p>
<p>
L'idée que le système social du logiciel propriétaire -
le système qui
@@ -90,8 +90,8 @@
seul point de vue sur la question - le leur.</p>
<p>
-Quand les éditeurs de logiciels parlent de «faire
respecter» leurs
-«droits» ou de «couper court au piratage», le contenu
réel de leur
+Quand les éditeurs de logiciels parlent de « faire
respecter » leurs
+« droits » ou de « couper court au
piratage », le contenu réel de leur
discours passe au second plan. Le véritable message se trouve entre
les lignes, et il consiste en des hypothèses de travail qu'ils
considèrent comme acquises; nous sommes censés les accepter les
yeux
@@ -205,8 +205,8 @@
décidé de rendre le système compatible avec Unix de
manière à le
rendre portable, et pour le rendre plus accessible aux utilisateurs
d'Unix. J'ai opté pour le nom GNU, fidèle en cela à une
tradition des
-hackers, car c'est un acronyme récursif qui signifie «GNU's Not
-Unix» (GNU N'est pas Unix).</p>
+hackers, car c'est un acronyme récursif qui signifie « GNU's
Not
+Unix » (GNU N'est pas Unix).</p>
<p>
Un système d'exploitation ne se limite pas à un noyau, qui
suffit à
@@ -244,11 +244,11 @@
<h3>Free comme liberté</h3>
<p>
-N.d.T. : en anglais, le «libre» de «logiciel libre» se
dit
-«free». Malheureusement, ce mot a une autre acception,
indépendante
-et incorrecte ici, il signifie également «gratuit». Cette
ambiguïté
+N.d.T. : en anglais, le « libre » de
« logiciel libre » se dit
+« free ». Malheureusement, ce mot a une autre acception,
indépendante
+et incorrecte ici, il signifie également
« gratuit ». Cette ambiguïté
a causé énormément de tort au mouvement du logiciel
libre., le terme
-«free software» est mal compris - il n'a rien à voir avec le
+« free software » est mal compris - il n'a rien à
voir avec le
prix. Il parle de liberté. Voici donc la définition d'un logiciel
libre : un programme est un logiciel libre pour vous, utilisateur en
particulier, si :</p>
@@ -272,7 +272,7 @@
améliorations.</li>
</ul>
<p>
-Puisque le mot «free» se réfère ici à la
liberté, et non au prix, il
+Puisque le mot « free » se réfère ici
à la liberté, et non au prix, il
n'est pas contradictoire de vendre des copies de logiciels libres. En
réalité, cette liberté est cruciale : les compilations de
logiciels
libres vendues sur CD-ROM sont importantes pour la communauté, et le
@@ -281,14 +281,14 @@
libre un logiciel qu'on n'a pas la liberté d'inclure dans de telles
compilations.</p>
<p>
-Le mot «free» étant ambigu, on a longtemps cherché
des solutions de
+Le mot « free » étant ambigu, on a longtemps
cherché des solutions de
remplacement, mais personne n'en a trouvé de convenable. La langue
anglaise compte plus de mots et de nuances que toute autre langue,
mais elle souffre de l'absence d'un mot simple, univoque, qui ait le
-sens de «free», comme liberté - «unfettered»
(terme littéraire
-signifiant «sans entrave») étant le meilleur candidat, d'un
point de
-vue sémantique, des mots comme «liberated»
(«libéré»), «freedom»
-(«liberté»), et «open» («ouvert»)
présentant tous un sens
+sens de « free », comme liberté -
« unfettered » (terme littéraire
+signifiant « sans entrave ») étant le meilleur
candidat, d'un point de
+vue sémantique, des mots comme « liberated »
(« libéré »),
« freedom »
+(« liberté »), et « open »
(« ouvert ») présentant tous un sens
incorrect ou un autre inconvénient.</p>
<h3>Les logiciels et le système du projet GNU</h3>
@@ -330,10 +330,10 @@
<p>
Peu de temps avant de me lancer dans le projet GNU, j'avais entendu
parler du Free University Compiler Kit (N.d.T. : En anglais, le
-placement des mots ne permet pas de déterminer s'il s'agit d'un
«kit
-compilateur libre de l'université» ou d'un «kit compilateur
de
-l'université libre».), plus connu sous le nom de VUCK (en
néerlandais,
-le mot «free» commence par un V). Ce compilateur avait
été mis au
+placement des mots ne permet pas de déterminer s'il s'agit d'un
« kit
+compilateur libre de l'université » ou d'un « kit
compilateur de
+l'université libre ».), plus connu sous le nom de VUCK (en
néerlandais,
+le mot « free » commence par un V). Ce compilateur avait
été mis au
point dans l'intention de traiter plusieurs langages, parmi lesquels C
et Pascal, et de produire des binaires pour de nombreuses machines
cibles. J'ai écrit à son auteur en lui demandant la permission
@@ -341,8 +341,8 @@
<p>
Il répondit d'un ton railleur, en déclarant (en anglais) que
-l'université était «free». M. Stallman ne sait pas
s'il voulait ici
-dire «libre» ou «gratuite»., mais pas le compilateur.
J'ai alors
+l'université était « free ». M. Stallman
ne sait pas s'il voulait ici
+dire « libre » ou « gratuite ».,
mais pas le compilateur. J'ai alors
décidé que le premier programme du projet GNU serait un
compilateur
traitant de plusieurs langages, sur plusieurs platesformes.</p>
@@ -363,7 +363,7 @@
C'est alors que j'ai compris que le compilateur Pastel avait été
mis
au point de telle manière qu'il analysait le fichier en entrée,
en
faisait un arbre syntaxique, convertissait cet arbre syntaxique en
-chaîne d'«instructions», et engendrait ensuite le fichier de
sortie,
+chaîne d'« instructions », et engendrait ensuite
le fichier de sortie,
sans jamais libérer le moindre espace mémoire occupé.
J'ai alors
compris qu'il me faudrait réécrire un nouveau compilateur en
partant
de zéro. Ce compilateur est maintenant disponible, il s'appelle GCC;
@@ -393,11 +393,11 @@
ftp. La question se posait en ces termes : que devais-je leur dire?</p>
<p>
-J'aurais pu leur dire : «Trouvez un ami qui dispose d'un accès au
-réseau et qui vous fera une copie.» J'aurais pu également
procéder
+J'aurais pu leur dire : « Trouvez un ami qui dispose d'un
accès au
+réseau et qui vous fera une copie. » J'aurais pu
également procéder
comme j'avais procédé avec la version originale d'Emacs, sur
PDP-10,
-et leur dire : «Envoyez-moi une bande et une enveloppe timbrée
-auto-adressée, et je vous les renverrai avec Emacs.» Mais
j'étais
+et leur dire : « Envoyez-moi une bande et une enveloppe
timbrée
+auto-adressée, et je vous les renverrai avec Emacs. » Mais
j'étais
sans emploi, et je cherchais des moyens de gagner de l'argent grâce au
logiciel libre. C'est pourquoi j'ai annoncé que j'enverrais une bande
à quiconque en désirait une, en échange d'une
contribution de
@@ -431,14 +431,14 @@
Les développeurs du système de fenêtrage X ne voyaient
là nul
problème - ils s'attendaient à cela et souhaitaient un tel
résultat. Leur but n'était pas la liberté, mais la simple
-«réussite», définie comme le fait d'«avoir
beaucoup
-d'utilisateurs.» Peu leur importait la liberté de leurs
utilisateurs,
+« réussite », définie comme le fait
d'« avoir beaucoup
+d'utilisateurs. » Peu leur importait la liberté de leurs
utilisateurs,
seul leur nombre revêtait de l'importance à leurs yeux.</p>
<p>
Cela a conduit à une situation paradoxale, où deux
différentes façons
d'évaluer la liberté répondaient de manières
différente à la question
-«Ce programme est-il libre?» Qui fondait son jugement sur la
+« Ce programme est-il libre? » Qui fondait son jugement
sur la
liberté fournie par les conditions de distribution de la distribution
du MIT, concluait que X était un logiciel libre. Mais qui mesurait la
liberté de l'utilisateur type de X, devait conclure que X était
un
@@ -452,20 +452,20 @@
se contenter d'être populaire. Nous avions besoins de conditions de
distribution qui empêcheraient de transformer du logiciel GNU en
logiciel propriétaire. Nous avons utilisé la méthode du
copyleft (1),
-ou «gauche d'auteur».</p>
+ou « gauche d'auteur ».</p>
<p>
Le gauche d'auteur utilise les lois du droit d'auteur, en les
retournant pour leur faire servir le but opposé de ce pour quoi elles
ont été conçues : ce n'est pas une manière de
privatiser du logiciel,
-mais une manière de le laisser «libre».</p>
+mais une manière de le laisser « libre ».</p>
<p>
L'idée centrale du gauche d'auteur est de donner à quiconque la
permission d'exécuter le programme, de le copier, de le modifier, et
d'en distribuer des versions modifiées - mais pas la permission
d'ajouter des restrictions de son cru. C'est ainsi que les libertés
-cruciales qui définissent le «logiciel libre» sont
garanties pour
+cruciales qui définissent le « logiciel libre »
sont garanties pour
quiconque en possède une copie; elles deviennent des droits
inaliénables.</p>
@@ -475,9 +475,9 @@
dérivée de notre travail reste disponible à la
communauté en cas de
publication. Quand des programmeurs professionnels se portent
volontaires pour améliorer le logiciel GNU, c'est le gauche d'auteur
-qui empêche leurs employeurs de dire : «Vous ne pouvez pas partager
+qui empêche leurs employeurs de dire : « Vous ne pouvez pas
partager
ces modifications, car nous allons les utiliser dans le cadre de notre
-version propriétaire du programme.»</p>
+version propriétaire du programme. »</p>
<p>
Il est essentiel d'imposer que les modifications restent libres si on
@@ -514,9 +514,9 @@
<p>
(1)En 1984 ou 1985, Don Hopkins (dont l'imagination était sans bornes)
m'a envoyé une lettre. Il avait écrit sur l'enveloppe plusieurs
-phrases amusantes, et notamment celle-ci : «Copyleft - all rights
-reversed.» (N.d.T. : «couvert par le gauche d'auteur, tous droits
-renversés.»). J'ai utilisé le mot «copyleft»
pour donner un nom au
+phrases amusantes, et notamment celle-ci : « Copyleft - all rights
+reversed. » (N.d.T. : « couvert par le gauche d'auteur,
tous droits
+renversés. »). J'ai utilisé le mot
« copyleft » pour donner un nom au
concept de distribution que je développais alors.</p>
<p>
@@ -563,9 +563,9 @@
l'atteindre.</p>
<p>
-(1) «Bourne-Again Shell» est un clin d'œil au nom
«Bourne
-Shell», qui était l'interpréteur de commandes habituel sur
Unix
-(N.d.T. : le mot anglais bash a le sens de «coup, choc» et la
+(1) « Bourne-Again Shell » est un clin d'œil au
nom « Bourne
+Shell », qui était l'interpréteur de commandes
habituel sur Unix
+(N.d.T. : le mot anglais bash a le sens de « coup,
choc » et la
signification de cet acronyme est double; c'est à la fois une
nouvelle version de l'interpréteur de commandes Bourne, et une
allusion aux chrétiens qui se sont sentis renaître dans cette
@@ -601,8 +601,8 @@
<p>
Prenez garde, toutefois - certaines des sociétés qui s'associent
à la
-dénomination «open source» (N.d.T. : littéralement,
«[logiciel dont
-le] code source est ouvert». C'est une périphrase lourde et
+dénomination « open source » (N.d.T. :
littéralement, « [logiciel dont
+le] code source est ouvert ». C'est une périphrase lourde et
inélégante en français, mais qui résout en anglais
l'ambiguïté
discutée plus haut, bien que l'auteur rejette cette solution, pour des
raisons expliquées à la fin de cet article. Il s'agit ici de
sociétés
@@ -611,11 +611,11 @@
sur du logiciel propriétaire, qui interagit avec du logiciel libre. Ce
ne sont pas des sociétés de logiciel libre, ce sont des
sociétés de
logiciel propriétaire dont les produits détournent les
utilisateurs de
-leur liberté. Elles appellent cela de la «valeur
ajoutée», ce qui
+leur liberté. Elles appellent cela de la « valeur
ajoutée », ce qui
reflète quelles valeurs elles souhaitent nous voir adopter :
préférer
la facilité à la liberté. Si nous faisons passer la
liberté au premier
-plan, il nous faut leur donner le nom de produits à
«liberté
-soustraite».</p>
+plan, il nous faut leur donner le nom de produits à
« liberté
+soustraite ».</p>
<h3>Objectifs techniques</h3>
@@ -693,7 +693,7 @@
liste des tâches du projet GNU - ces travaux ont tous été
menés à
bien, si on néglige certains composants non essentiels. Mais la liste
est pleine de projets qu'on pourrait qualifier
-d'«applications». Tout programme qui fait envie à une
classe non
+d'« applications ». Tout programme qui fait envie
à une classe non
restreinte d'utilisateurs constituerait un ajout utile à un
système
d'exploitation.</p>
@@ -779,8 +779,8 @@
<h3>Gratter là où ça démange</h3>
<p>
-Eric Raymond affirme que «Tout bon logiciel commence par gratter un
-développeur là où ça le démange.».
Cela se produit peut-être,
+Eric Raymond affirme que « Tout bon logiciel commence par gratter un
+développeur là où ça le
démange. ». Cela se produit peut-être,
parfois, mais de nombreux composants essentiels du logiciel GNU ont
été développés dans le but de disposer d'un
système d'exploitation
libre complet. Ils ont été inspirés par une vision et un
projet à long
@@ -845,7 +845,7 @@
serveurs qui fonctionneraient au-dessus de Mach. Mach est un
micro-noyau développé à l'université
Carnegie-Mellon puis à
l'université de l'Utah; le GNU Hurd est une série de serveurs
(ou une
-«horde de gnous») qui fonctionnent au-dessus de Mach, et
remplissent
+« horde de gnous ») qui fonctionnent au-dessus de Mach,
et remplissent
les diverses fonctions d'un noyau Unix. Le développement a
été retardé
car nous attendions que Mach soit publié sous forme de logiciel libre,
comme cela avait été promis.</p>
@@ -867,7 +867,7 @@
était l'objet de ma flamme. Administratrice de systèmes Unix,
elle
avait fait remarquer que son prénom ressemblait aux noms typiques des
versions de systèmes Unix; elle s'en était ouverte auprès
d'amis en
-plaisantant : «Il faudrait baptiser un noyau de mon nom.» Je suis
+plaisantant : « Il faudrait baptiser un noyau de mon
nom. » Je suis
resté coi, mais ai décidé de lui faire la surprise
d'appeler Alix le
noyau du système GNU.</p>
<p>
@@ -898,7 +898,7 @@
lui-même, bien sûr, considérable). C'est grâce
à Linux qu'on peut
désormais employer une version du système GNU.</p>
<p>
-On appelle cette version du système «GNU/Linux» pour
signaler qu'il
+On appelle cette version du système « GNU/Linux »
pour signaler qu'il
est composé du système GNU et du noyau Linux.</p>
<h3>Les défis à venir</h3>
@@ -961,8 +961,8 @@
Motif facultative en privilégiant les gadgets de la boîte
à outils X,
libre, et en recherchant un volontaire pour écrire une solution de
remplacement libre à Motif. Ce travail prit de nombreuses années;
-LessTif, développé par les Hungry Programmers (les
«Programmeurs
-affamés»), n'est devenu suffisamment étendu pour faire
fonctionner la
+LessTif, développé par les Hungry Programmers (les
« Programmeurs
+affamés »), n'est devenu suffisamment étendu pour
faire fonctionner la
plupart des applications utilisant Motif qu'en 1997.</p>
<p>
De 1996 à 1998, une compilation conséquente de logiciel libre, le
@@ -978,8 +978,8 @@
systèmes - produisant un système disposant d'un plus grand
nombre de
fonctionnalités, mais souffrant d'une liberté réduite. Le
groupe KDE
encourageait activement un plus grand nombre de programmeurs à
-utiliser la bibliothèque Qt, et des millions de «nouveaux
-utilisateurs de Linux» n'ont jamais eu connaissance du fait que tout
+utiliser la bibliothèque Qt, et des millions de « nouveaux
+utilisateurs de Linux » n'ont jamais eu connaissance du fait que
tout
ceci posait un problème. La situation était sinistre.</p>
<p>
La communauté du logiciel libre a répondu à ce
problème de deux
@@ -1045,12 +1045,12 @@
même du logiciel libre quand un brevet l'empêchera de
progresser plus avant. Ainsi, même s'il est utile de discuter de
l'efficacité, dans la pratique, du modèle de
-développement de type «cathédrale» <a
+développement de type « cathédrale » <a
href="thegnuproject.fr.html#1">(1)</a>, et de la fiabilité et de
la puissance de certains logiciels libres, il ne faut pas s'en tenir
là. Il nous faut parler de liberté et de principes.</p>
-<p>(1) Il aurait été plus clair d'écrire « du
modèle «bazaar »',
+<p>(1) Il aurait été plus clair d'écrire « du
modèle « bazaar »',
étant donné qu'il s'agissait de la nouvelle alternative,
controversée au début.</p>
</ol>
@@ -1066,7 +1066,7 @@
<p>
La documentation libre, tout comme le logiciel libre, est une question
de liberté, pas de prix (N.d.T. : ici encore, les anglais sont victimes
-de l'absence de mot adéquat pour signifier «libre»). La
raison
+de l'absence de mot adéquat pour signifier
« libre »). La raison
d'être d'un manuel libre est très proche de celle d'un logiciel
libre : il s'agit d'offrir certaines libertés à tous les
utilisateurs. Il faut autoriser la redistribution (y compris la vente
@@ -1143,31 +1143,31 @@
attachée. Ces deux efforts sont nécessaires, et il nous faut les
équilibrer.</p>
-<h3>«Open Source»</h3>
+<h3>« Open Source »</h3>
<p>
En 1998, il est devenu plus difficile de sensibiliser les nouveaux
utilisateurs à la notion de liberté dans le logiciel, quand une
portion de notre communauté a choisi d'arrêter d'utiliser le terme
-«Free Software» pour lui préférer la
dénomination «Open Source
-software» (N.d.T. : encore et toujours cette ambiguïté de la
langue
-anglaise. «software» signifie «logiciel».
«free» signifie à la
-fois «libre», sens qui est pertinent ici, et
«gratuit», qualité
-qui n'est qu'un effet de bord des logiciels libres. «open source»
-signifie «dont le code source est ouvert»).</p>
+« Free Software » pour lui préférer la
dénomination « Open Source
+software » (N.d.T. : encore et toujours cette ambiguïté
de la langue
+anglaise. « software » signifie
« logiciel ». « free » signifie
à la
+fois « libre », sens qui est pertinent ici, et
« gratuit », qualité
+qui n'est qu'un effet de bord des logiciels libres. « open
source »
+signifie « dont le code source est ouvert »).</p>
<p>
Certains de ceux qui ont choisi ce nouveau nom avaient en tête de
-mettre fin à la confusion souvent constatée entre les mots
«free» et
-«gratuit» - ce qui est un objectif valable. D'autres, au contraire,
+mettre fin à la confusion souvent constatée entre les mots
« free » et
+« gratuit » - ce qui est un objectif valable. D'autres,
au contraire,
avaient pour objectif de laisser de côté le principe qui a depuis
toujours motivé le mouvement du logiciel libre et le projet GNU, afin
de cibler les cadres et les utilisateurs professionnels, dont beaucoup
ont une idéologie où la liberté, la communauté, et
les principes,
-cèdent le pas aux profits. Ainsi, la rhétorique de l'«Open
Source»
+cèdent le pas aux profits. Ainsi, la rhétorique de
l'« Open Source »
met l'accent sur le potentiel pour faire du logiciel puissant et de
grande qualité, mais occulte délibérément les
idées de liberté, de
communauté, et de principes.</p>
<p>
-Les magazines «Linux» illustrent clairement cet exemple - ils sont
+Les magazines « Linux » illustrent clairement cet
exemple - ils sont
bourrés de publicités pour des logiciels propriétaires qui
fonctionnent sur le système GNU/Linux. Quand le prochain Motif ou Qt
poindra, ces magazines mettront-ils les programmeurs en garde en leur
@@ -1182,11 +1182,11 @@
où on voit que l'éducation civique des nouveaux utilisateurs
s'avère
difficile lorsqu'ils affluent.</p>
<p>
-Les termes «Free Software» et «Open Source»
décrivent tous deux
+Les termes « Free Software » et « Open
Source » décrivent tous deux
plus ou moins la même catégorie de logiciels, mais correspondent
à des
conceptions différentes du logiciel et des valeurs qui lui sont
-associées. Le projet GNU continue d'utiliser le terme «Free
-Software» pour exprimer l'idée que la liberté est plus
importante que
+associées. Le projet GNU continue d'utiliser le terme « Free
+Software » pour exprimer l'idée que la liberté est
plus importante que
la seule technique.</p>
<h3>Jetez-vous à l'eau</h3>
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<p>
Dernière mise-à-jour :
<!-- timestamp start -->
-$Date: 2006/11/28 21:24:13 $ $Author: taz $
+$Date: 2007/02/12 22:40:18 $ $Author: taz $
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Jerome Dominguez <=