Le 11 janvier 2011 16:12, phijazz
<address@hidden> a écrit :
Le droit d'auteur est évidemment un monopole accordé par l'état. Les
monopoles par essence, se font toujours au détriment du consommateur vu que
l'exploitant de ce monopole peut augmenter ses prix à sa guise.
Monopole ? Mais non ! Encore une fois, tu n'es pas obligé de déposer tes
oeuvres à la SACEM, tu as le droit de décider que tes oeuvres sont
libres.
Et
d'ailleurs, si les ayant-droits ont vraiment des royalties qu'ils n'auraient
pas eu sans ce monopole, c'est que cet apport d'argent provient bien de
quelque part, c-a-d le public.
Et alors ?
Et pour continuer mon argumentation, si on a fait le privilège d'auteur —
car il s'agit bien d'un privilège, vu que l'auteur obtient quelque chose
qu'il n'aurait pas via le droit naturel — pour protéger l'auteur d'un
éditeur présumé véreux, l'éditeur véreux fera en sorte d'obtenir, via son
contrat, que l'auteur lui cède son monopole exclusivement.
Non, sûrement pas ! L'éditeur ne va certainement pas pouvoir te prendre le 100% de tes droits d'auteur. En général et automatiquement, c'est 50%.
A part ça, juste un exemple. Imaginons une radio qui ne diffuse que de la musique, 24h sur 24.... Les gens qui bossent dans cette radio gagnent de l'argent, non ? N'est-ce pas normal que les gens qui ont créé les musiques diffusées par cette radio en profite un peu ? Si les radios ne sont pas d'accord avec cette idée, elle n'ont qu'à composer et enregistrer elles-mêmes leurs musiques. Tiens.... tiens.... mais y en qui le font justement, ou plutôt des radios qui deviennent productrices d'artistes.... pourquoi donc ? Pour toucher deux fois le pactole, en diffusant prioritairement leurs artistes ? Oh, c'est mal, ça, dis-donc ! Ah.... mais alors s'il n'y avait plus de droits d'auteur comment ça fonctionnerait tout ça ?
A+
Christophe