De
: Christophe Pochon
Date/heure
: 21-12-2010 11:35:15
A :
bameylan
Cc:
lilypond-user-fr
Sujet :
Re:_Prélude_de_Ravel
Je me suis exprimé un peu
rapidement, je suis d'accord avec toute cette discussion. Ce que je voulais dire
c'est que je ne pense pas que ce soit la SACEM elle-même qui s'engraisse dans
l'histoire, mais bien certains éditeurs et ayant-droits. Et sur d'autres listes
j'ai tellement lu de messages s'attaquant à la SACEM alors qu'elle ne fait que
son travail. Comme on attaque pas un policier parce qu'il fait respecter la loi.
Une loi peut être injuste, et c'est alors à elle qu'il faut
s'attaquer.
Voilà, mais j'dis ça, j'dis rien, pardon si j'ai blessé
quelqu'un.
Christophe Pochon
http://www.christophe-pochon.com
Christophe Pochon wrote:
>
>
Mais la SACEM n'est qu'un intermédiaire..... je ne pensais pas trouver
ces
> enfantillages sur cette liste...
>
> Christophe Pochon
>
Tout comme la Suisa en
Suisse... mais incontournables dès qu'il s'agit de
défendre le neveu du
chien du cousin à ma belle-doche...
Et il ne s'agit pas d'
«enfantillages», mais bien de savoir qui est
éthiquement en droit d'avoir
le monopole de l'édition d'une oeuvre... tout
en sachant pour embrouiller
le tout qu'il y a «édition papier» (Schott,
Durand, etc.) et «édition
sonore» (Sony et tutti quanti), que les 2 sont
régies en principe par des
règles différentes, mais que l'un pouvant être
proprio de l'autre,
pouvez-vous me passer l'aspirine, svp?
Bernard
--
View this message in context: http://lilypond-french-users.1298960.n2.nabble.com/le-Prelude-de-Ravel-tp5838079p5855132.html
Sent from the LilyPond French Users mailing list archive at
Nabble.com.
Je ne voudrais pas en remettre une couche, mais voici les
renseignements que j'ai glâné au sujet de la SABAM (l'équivalent pour la
Belgique) :
Le Conservatoire de Verrviers débourse un forfait annuel
de 54.000 € rien que pour les photocopies de partitions.
Les représentations publiques réalisées dans le cadre strict
des activités sont gratuites (examens, spectacles de fin d'année, journées
portes ouvertes), mais correspondent généralement à des spectacles également
gratuits.
Tout compositeur doit verser annuellement 50 € à la SABAM pour
protéger ses oeuvres, et cela rapporte annuellement, pour un compositeur
occasionnel, une somme mirobolante de 1 €, qui plus est, imposable (tout le
monde ne s'appelle pas Ravel).
La location d'un jeu de partitoins se fait à la semaine (photocopies
évidemment interdites), je ne connais pas le tarif, mais il est prohibitif, et
seuls les orchestres professionnels peuvent se permettre de telles
dépenses.
En conclusion, LilyPond peut vraiment apporter un renouveau dans ce monde
de gros sous, sans pourtant nuire aux compositeurs et à leurs ayant-droit. Il
semble que le maximum de 'galette' va dans la poche des éditeurs.