www-commits
[Top][All Lists]
Advanced

[Date Prev][Date Next][Thread Prev][Thread Next][Date Index][Thread Index]

www gnu/linux-and-gnu.fr.html gnu/po/linux-and-...


From: GNUN
Subject: www gnu/linux-and-gnu.fr.html gnu/po/linux-and-...
Date: Sat, 10 Mar 2012 01:27:29 +0000

CVSROOT:        /web/www
Module name:    www
Changes by:     GNUN <gnun>     12/03/10 01:27:29

Modified files:
        gnu            : linux-and-gnu.fr.html 
        gnu/po         : linux-and-gnu.fr-en.html 
        graphics       : graphics.fr.html 
        graphics/po    : graphics.fr-en.html graphics.fr.po 
        licenses       : lgpl-java.fr.html 
        licenses/po    : lgpl-java.fr-en.html 
        people/po      : people.de.po people.es.po people.pot 
        philosophy     : ICT-for-prosperity.fr.html greve-clown.fr.html 
                         ipjustice.fr.html lessig-fsfs-intro.fr.html 
                         luispo-rms-interview.fr.html 
        philosophy/po  : ICT-for-prosperity.fr-en.html 
                         greve-clown.fr-en.html ipjustice.fr-en.html 
                         keep-control-of-your-computing.fr.po 
                         keep-control-of-your-computing.translist 
                         lessig-fsfs-intro.fr-en.html 
Added files:
        philosophy     : keep-control-of-your-computing.fr.html 
        philosophy/po  : keep-control-of-your-computing.fr-en.html 

Log message:
        Automatic update by GNUnited Nations.

CVSWeb URLs:
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/gnu/linux-and-gnu.fr.html?cvsroot=www&r1=1.42&r2=1.43
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/gnu/po/linux-and-gnu.fr-en.html?cvsroot=www&r1=1.4&r2=1.5
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/graphics/graphics.fr.html?cvsroot=www&r1=1.20&r2=1.21
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/graphics/po/graphics.fr-en.html?cvsroot=www&r1=1.7&r2=1.8
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/graphics/po/graphics.fr.po?cvsroot=www&r1=1.16&r2=1.17
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/licenses/lgpl-java.fr.html?cvsroot=www&r1=1.10&r2=1.11
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/licenses/po/lgpl-java.fr-en.html?cvsroot=www&r1=1.2&r2=1.3
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/people/po/people.de.po?cvsroot=www&r1=1.34&r2=1.35
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/people/po/people.es.po?cvsroot=www&r1=1.79&r2=1.80
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/people/po/people.pot?cvsroot=www&r1=1.71&r2=1.72
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/ICT-for-prosperity.fr.html?cvsroot=www&r1=1.20&r2=1.21
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/greve-clown.fr.html?cvsroot=www&r1=1.8&r2=1.9
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/ipjustice.fr.html?cvsroot=www&r1=1.27&r2=1.28
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/lessig-fsfs-intro.fr.html?cvsroot=www&r1=1.24&r2=1.25
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/luispo-rms-interview.fr.html?cvsroot=www&r1=1.18&r2=1.19
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/keep-control-of-your-computing.fr.html?cvsroot=www&rev=1.1
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/po/ICT-for-prosperity.fr-en.html?cvsroot=www&r1=1.3&r2=1.4
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/po/greve-clown.fr-en.html?cvsroot=www&r1=1.3&r2=1.4
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/po/ipjustice.fr-en.html?cvsroot=www&r1=1.2&r2=1.3
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/po/keep-control-of-your-computing.fr.po?cvsroot=www&r1=1.1&r2=1.2
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/po/keep-control-of-your-computing.translist?cvsroot=www&r1=1.2&r2=1.3
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/po/lessig-fsfs-intro.fr-en.html?cvsroot=www&r1=1.2&r2=1.3
http://web.cvs.savannah.gnu.org/viewcvs/www/philosophy/po/keep-control-of-your-computing.fr-en.html?cvsroot=www&rev=1.1

Patches:
Index: gnu/linux-and-gnu.fr.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/gnu/linux-and-gnu.fr.html,v
retrieving revision 1.42
retrieving revision 1.43
diff -u -b -r1.42 -r1.43
--- gnu/linux-and-gnu.fr.html   2 Feb 2012 02:08:34 -0000       1.42
+++ gnu/linux-and-gnu.fr.html   10 Mar 2012 01:26:06 -0000      1.43
@@ -3,7 +3,7 @@
 <!--#include virtual="/server/header.fr.html" -->
 
 <!-- This file is automatically generated by GNUnited Nations! -->
-<title>Linux et le projet GNU - GNU Project - Free Software Foundation 
(FSF)</title>
+<title>Linux et le projet GNU - Projet GNU - Free Software Foundation 
(FSF)</title>
 
 <meta http-equiv="Keywords" content="GNU, FSF, Free Software Foundation, 
Linux, Emacs, GCC, Unix, Free Software,
 Operating System, GNU Kernel, HURD, GNU HURD, Hurd" />
@@ -15,128 +15,128 @@
 
 <!--#include virtual="/server/banner.fr.html" -->
 <!--#include virtual="/gnu/po/linux-and-gnu.translist" -->
-<h2>Linux et le Projet GNU</h2>
+<h2>Linux et le projet GNU</h2>
 
 <p><strong>par <a href="http://www.stallman.org/";>Richard 
Stallman</a></strong></p>
 
 <div class="announcement">
   <blockquote><p>Pour plus de détails, consultez aussi la <a
 href="/gnu/gnu-linux-faq.html">FAQ GNU/Linux</a> et <a
-href="/gnu/why-gnu-linux.html">Pourquoi GNU/Linux&nbsp;?</a>.</p>
+href="/gnu/why-gnu-linux.html">Pourquoi GNU/Linux&nbsp;?</a></p>
   </blockquote>
 </div>
 
 <p>
 Beaucoup d'utilisateurs d'ordinateurs utilisent une version modifiée du <a
-href="/philosophy/categories.html#TheGNUsystem">Système GNU</a> tous les
-jours sans même le réaliser. Après une tournure particulière des 
événements,
-la version de GNU qui est largement utilisée est souvent appelée
-«&nbsp;Linux&nbsp;» et beaucoup de ses utilisateurs ne <a
+href="/philosophy/categories.html#TheGNUsystem">système GNU</a> tous les
+jours sans même s'en rendre compte. À la suite d'une tournure particulière
+des événements, la version de GNU qui est largement utilisée aujourd'hui est
+souvent appelée «&nbsp;Linux&nbsp;» et beaucoup de ses utilisateurs ne <a
 href="/gnu/gnu-users-never-heard-of-gnu.html">savent pas</a> qu'il s'agit
-basiquement du système GNU, dévelopé par le <a
-href="/gnu/gnu-history.html">Projet GNU</a>.</p>
+essentiellement du système GNU, développé par le <a
+href="/gnu/gnu-history.html">projet GNU</a>.</p>
 
 <p>
 Il existe vraiment un Linux, et ces personnes l'utilisent, mais c'est juste
 une partie du système qu'ils utilisent. Linux est le noyau&nbsp;: le
 programme du système qui alloue les ressources de la machine aux autres
-programmes que vous exécutez. Le noyau est une partie essentielle du système
-d'exploitation, mais il est inutile seul&nbsp;; il ne peut fonctionner que
+programmes qu'on exécute. Le noyau est une partie essentielle du système
+d'exploitation, mais, seul, il est inutile&nbsp;; il ne peut fonctionner que
 dans le contexte d'un système d'exploitation complet. Linux est normalement
 utilisé en combinaison avec le système d'exploitation GNU&nbsp;: le système
-complet est basiquement GNU avec Linux ajouté, ou GNU/Linux. toutes les
-distributions appelées «&nbsp;Linux&nbsp;» sont en réalité des 
distributions
-GNU/Linux.</p>
-
-<p>
-Beaucoup d'utilisateurs ne sont pas au courant de la distinction entre le
-noyau, Linux, et le système en entier qu'ils appellent aussi
-«&nbsp;Linux&nbsp;». L'usage ambigü du nom ne facilite pas la
-compréhension. Ces utilisateurs pensent que Linus Torvalds a dévelopé tout
-le système d'exploitation en 1991, avec un peu d'aide.</p>
-
-<p>
-Les programmeurs savent en général que Linux est un noyau. Mais puisqu'ils
-ont entendu le système entier être appelé «&nbsp;Linux&nbsp;» aussi, 
souvent
-ils conçoivent une histoire tournant autour de ce nom. Par exemple,
-plusieurs d'entre eux croient que dès que Linus Torvalds a achevé l'écriture
-du noyau, ses amis ont recherché d'autres logiciels libres et que, pour
-aucune raison en particulier, la plupart de ce qui était nécessaire à un
-système semblable à Unix était déja disponible.</p>
-
-<p>
-Ce qu'ils ont trouvé n'était pas un accident&nbsp;: c'était le système
-GNU. Les <a href="/philosophy/free-sw.html">logiciels libres</a> disponibles
-complétèrent le système parce que le Projet GNU travaillait à en concevoir
-un depuis 1984. <a href="/gnu/manifesto.html">Le manifeste GNU</a> a mis en
-avant le dessein de développer un système semblable à Unix et appelé GNU. 
<a
-href="/gnu/initial-announcement.html">L'Annonce Initiale</a> du Projet GNU
-souligne aussi quelques-uns des plans originaux pour le système GNU. Au
-moment où Linux était lancé, le système était presque fini.</p>
+complet est essentiellement GNU auquel on a ajouté Linux, ou
+GNU/Linux. Toutes les distributions appelées «&nbsp;Linux&nbsp;» sont en
+réalité des distributions GNU/Linux.</p>
+
+<p>
+Beaucoup d'utilisateurs ne font pas la distinction entre le noyau, Linux, et
+le système entier qu'ils appellent aussi «&nbsp;Linux&nbsp;». L'usage ambigu
+de ce nom ne facilite pas la compréhension. Ces utilisateurs pensent que
+Linus Torvalds a développé tout le système d'exploitation en 1991, avec un
+peu d'aide.</p>
+
+<p>
+Les programmeurs savent en général que Linux est un noyau. Mais puisque
+généralement ils ont entendu parler du système entier sous le même nom,
+«&nbsp;Linux&nbsp;», souvent ils conçoivent une histoire qui justifierait
+cette appellation. Par exemple, beaucoup croient que dès que Linus Torvalds
+a achevé l'écriture de Linux, le noyau, ses utilisateurs ont recherché
+d'autres logiciels libres pour le compléter et que, sans raison
+particulière, presque tout ce qui était nécessaire à un système de type 
Unix
+était déjà disponible.</p>
+
+<p>
+Ce qu'ils ont trouvé n'était pas un accident&nbsp;: c'était le système GNU
+pas tout à fait complet. Les <a href="/philosophy/free-sw.html">logiciels
+libres</a> disponibles complétèrent le système parce que le projet GNU
+travaillait à en concevoir un depuis 1984. <a href="/gnu/manifesto.html">Le
+manifeste GNU</a> présente l'objectif de développer un système de type Unix,
+appelé GNU. <a href="/gnu/initial-announcement.html">L'annonce initiale</a>
+du projet GNU décrit aussi quelques-uns des plans originaux pour le système
+GNU. Au moment où Linux a été lancé, GNU était presque fini.</p>
 
 <p>
 La plupart des projets de logiciel libre ont pour but de développer un
 programme particulier pour accomplir une tâche particulière. Par exemple,
-Linus Torvalds s'est attelé à écrire un noyau semblable à Unix (Linux);
-Donald Knuth s'est attelé à écrire un programme de formatage de texte (TeX);
-Bob Scheifler s'est attelé à développer un système de fenêtrage (X Window
+Linus Torvalds s'est attelé à écrire un noyau de type Unix (Linux) ; Donald
+Knuth s'est attelé à écrire un programme de formatage de texte (TeX) ; Bob
+Scheifler s'est attelé à développer un système de fenêtrage (X Window
 System). Il est naturel de mesurer la contribution de ce type de projet par
-les programmes spécifiques qui proviennent dudit projet.</p>
+les programmes spécifiques qui proviennent du dit projet.</p>
 
 <p>
-Si nous essayions de mesurer la contribution du Projet GNU de cette manière,
-à quelle conclusion arriverions-nous&nbsp;? Un producteur de CD-ROM a
-constaté dans sa «&nbsp;Distribution de Linux&nbsp;» que les <a
-href="/philosophy/categories.html#GNUsoftware">Logiciels GNU</a> y
-représentaient la plus grande entité, 28% du code source total, et que cela
-incluait quelques-uns des composants majeurs essentiels sans lesquels il n'y
-aurait pas de système. Linux lui-même n'y prenait une part que de 3%. (Les
-proportions en 2008 sont similaires&nbsp;: dans le répertoire
-«&nbsp;principal&nbsp;» de gNewSense, Linux a une part de 1,5% et les
-paquets GNU de 15%). Alors s'il fallait trouver un nom pour le systèmeen se
-basant sur qui avait écrit les programmes qui le composent, le seul choix le
-plus approprié serait «&nbsp;GNU&nbsp;».</p>
-
-<p>
-Mais nous ne pensons pas que c'est la meilleure manière de considérer la
-question. Le Projet GNU n'était pas, et n'est pas, un projet pour développer
-des paquets logiciels spécifiques. Ce n'était pas un projet pour développer
-un <a href="/software/gcc/gcc.html">compilateur C</a>, bien que nous
-l'ayions fait. Ce n'était pas non plus un projet pour développer un éditeur
-de texte, bien que nous en ayions développé un. L'objectif final du Projet
-GNU est de développer <em>un système semblable à Unix, complet et
+Si nous essayions de mesurer la contribution du projet GNU de cette manière,
+à quelle conclusion arriverions-nous&nbsp;? Un distributeur de CD-ROM a
+constaté dans sa «&nbsp;distribution de Linux&nbsp;» que les <a
+href="/philosophy/categories.html#GNUsoftware">logiciels GNU</a>
+représentaient le plus gros contingent, environ 28% du code source total, et
+que cela incluait quelques-uns des composants majeurs essentiels sans
+lesquels il n'y aurait pas de système. Linux lui-même n'y prenait une part
+que de 3% (les proportions sont similaires en 2008&nbsp;: dans le répertoire
+<em>main</em> de gNewSense, Linux a une part de 1,5% et les paquets GNU
+de 15%). Alors s'il fallait trouver un nom pour le système en se basant sur
+qui avait écrit les programmes qui le composent, le choix le plus approprié
+pour un nom unique serait «&nbsp;GNU&nbsp;».</p>
+
+<p>
+Mais nous ne pensons pas que ce soit la meilleure manière de considérer la
+question. Le projet GNU n'était pas, et n'est pas, un projet destiné à
+développer des paquets logiciels spécifiques. Ce n'était pas un projet pour
+développer un <a href="/software/gcc/gcc.html">compilateur C</a>, bien que
+nous l'ayons fait. Ce n'était pas non plus un projet pour développer un
+éditeur de texte, bien que nous en ayons développé un. L'objectif final du
+projet GNU est de développer <em>un système de type Unix, complet et
 libre</em>&nbsp;: GNU.</p>
 
 <p>
-Plusieurs personnes ont apporté des contributions majeures aux logiciels
-libres qu'on trouve dans le système et elles méritent toutes de la
-reconnaissance. Mais la raison pour laquelle c'est <em>un système</em> -- et
-pas seulement une collection de programmes utiles -- est que le Projet GNU
+Beaucoup de gens ont apporté des contributions majeures aux logiciels libres
+qu'on trouve dans le système et elles méritent toutes de la
+reconnaissance. Mais la raison pour laquelle c'est <em>un système</em> - et
+pas seulement une collection de programmes utiles - est que le projet GNU
 s'est donné pour objectif d'en concevoir un. Nous avons dressé une liste des
-programmes requis à la conception d'un système libre <em>complet</em> et
-nous avons systématiquement écrit ou trouvé des gens pour écrire toutes les
+programmes nécessaires pour faire un système libre <em>complet</em> et nous
+avons systématiquement écrit ou trouvé des gens pour écrire toutes les
 choses mentionnées sur la liste. Nous avons écrit des composants majeurs et
-essentiels mais non-passionnants <a href="#unexciting"><sup>1</sup></a>
-parce qu'on ne peut pas avoir de système sans eux. Certains de nos
-composants système, les outils de programmation, sont devenus populaires
-parmi les programmeurs, mais nous avons aussi écrit beaucoup de composants
-qui ne sont pas des outils <a href="#nottools"><sup>2</sup></a>. Nous avons
-même développé un jeu d'échec, GNU Chess, car un système complet a besoin 
de
-jeux aussi.</p>
-
-<p>
-Au début des années 90 nous avions rassemblé le système complet en dehors 
du
-noyau. Nous avons commencé aussi un noyau&nbsp;: le <a
-href="/software/hurd/hurd.html">GNU Hurd</a>, qui tourne en superposition à
-Mach. Le développement de ce noyau fut bien plus difficile que nous nous y
-attendions&nbsp;: <a
-href="/software/hurd/hurd/documentation/hurd-and-linux.html">le GNU Hurd a
-commencé à fonctionner de manière fiable en 2001</a>, mais est encore loin
-d'être prêt à l'usage public.</p>
+essentiels mais non passionnants<a href="#unexciting"><sup>1</sup></a> parce
+qu'on ne peut pas avoir de système sans eux. Certains de nos composants
+système, les outils de programmation, sont devenus populaires parmi les
+programmeurs, mais nous avons aussi écrit beaucoup de composants qui ne sont
+pas des outils<a href="#nottools"><sup>2</sup></a>. Nous avons même
+développé un jeu d'échec, GNU Chess, car un système complet a aussi besoin
+de jeux.</p>
+
+<p>
+Au début des années 90 nous avions rassemblé le système complet à part le
+noyau. Nous avions aussi commencé un noyau, le <a
+href="/software/hurd/hurd.html">GNU Hurd</a>, qui s'exécute au-dessus de
+Mach. Le développement de ce noyau fut bien plus difficile que prévu&nbsp;:
+<a href="/software/hurd/hurd/documentation/hurd-and-linux.html">le GNU Hurd
+a commencé à fonctionner de manière fiable en 2001</a>, mais est encore loin
+d'être prêt pour un usage grand public.</p>
 
 <p>
-Heureusement, vous n'êtes pas obligé d'attendre Hurd, grâce à Linux. Quand
-Linus Torvalds a libéré Linux en 1992, il a bouché le dernier trou dans le
+Heureusement, nous n'avons pas eu à attendre Hurd, grâce à Linux. Quand
+Linus Torvalds a libéré Linux en 1992, il a bouché le dernier trou du
 système GNU. Les gens purent alors <a
 
href="http://ftp.funet.fi/pub/linux/historical/kernel/old-versions/RELNOTES-0.01";>adjoindre
 Linux au système GNU</a> pour obtenir un système libre complet&nbsp;: un
@@ -144,51 +144,50 @@
 
 <p>
 Les faire fonctionner ensemble n'était pas un travail trivial. Certains
-composants GNU <a href="#somecomponents"><sup>3</sup></a> requéraient des
+composants GNU<a href="#somecomponents"><sup>3</sup></a> demandaient des
 changements substantiels pour fonctionner avec Linux. L'intégration d'un
 système complet en une distribution qui pourrait fonctionner «&nbsp;au
-déballage&nbsp;» fut un travail tout aussi gros. Il fallait résoudre la
-question de l'installation et du démarrage du système -- un problème auquel
+déballage&nbsp;» fut un travail tout aussi grand. Il fallait résoudre la
+question de l'installation et du démarrage du système - un problème auquel
 nous ne nous étions pas attaqué car nous n'en étions pas encore là. Les
 personnes qui ont développé les diverses distributions du système ont donc
-éffectué un travail éssentiel. Mais c'était du travail qui, de toute 
façon,
+effectué un travail essentiel. Mais c'était du travail qui, de toute façon,
 allait certainement être réalisé par quelqu'un.</p>
 
 <p>
-Le Projet GNU soutient les systèmes GNU/Linux ainsi que <em>le</em> système
-GNU, et les fonds de la FSF sont impliqués. La <a
-href="http://fsf.org/";>FSF</a> a financé la réécriture des extensions
-propres à Linux de la bibliothèque C de GNU afin qu'ils soient maintenant
-bien intégrés et les systèmes GNU/Linux les plus récents emploient la
-bibliothèque actuelle sans aucune modification. La FSF a aussi financé le
-développement de <a href="http://www.debian.org/";>Debian GNU/Linux</a> à un
-de ses stades initiaux.</p>
+Le projet GNU soutient les systèmes GNU/Linux ainsi que <em>le</em> système
+GNU. La <a href="http://fsf.org/";>FSF</a> a financé la réécriture des
+extensions propres à Linux de la bibliothèque C de GNU de sorte qu'elles
+sont maintenant bien intégrées, et les systèmes GNU/Linux les plus récents
+emploient la bibliothèque actuelle sans aucune modification. La FSF a aussi
+financé le développement de Debian GNU/Linux à ses débuts.</p>
 
 <p>
-Aujourd'hui il éxiste de nombreuses variantes du système GNU/Linux souvent
-appelés «&nbsp;distributions&nbsp;». La plupart d'entre elles incluent des
-logiciels non-libres&nbsp;: leur développeurs suivent la philosophie
+Aujourd'hui il existe de nombreuses variantes du système GNU/Linux souvent
+appelées «&nbsp;distributions&nbsp;». La plupart d'entre elles incluent des
+logiciels non libres&nbsp;: leurs développeurs suivent la philosophie
 associée à Linux plutôt que celle de GNU. Mais il y a aussi des <a
-href="/distros/">distributions de GNU/Linux complètement libres</a>. La FSF
-pourvoit le matériel informatique pour deux de ces distributions, <a
+href="/distros/">distributions de GNU/Linux entièrement libres</a>. La FSF
+fournit le matériel informatique à deux de ces distributions, <a
 href="http://ututo.org";>Ututo</a> et <a
 href="http://gnewsense.org/";>gNewSense</a>.</p>
 
-<p>Faire une distribution libre de GNU/Linux n'est pas uniquement une question
-d'élimination des programmes divers non-libres. Aujourd'hui, les versions
-usuelles de Linux contiennent également des programmes non-libres. Ces
-programmes sont destinés à être chargés dans des appareils d'entrée/sortie
-quand le système démarre, et ils sont inclus, sous forme de longues séries
-de nombres, dans le «&nbsp;code source&nbsp;» de Linux. De ce fait,
-maintenir une distribution libre de GNU/Linux inclut maintenant également la
+<p>Pour faire une distribution libre de GNU/Linux, il ne suffit pas d'éliminer
+divers programme non libres. Aujourd'hui, les versions ordinaires de Linux
+contiennent également des programmes non libres. Ces programmes sont
+destinés à être chargés dans des périphériques d'entrée/sortie quand le
+système démarre, et ils sont inclus, sous forme de longues séries de
+nombres, dans le «&nbsp;code source&nbsp;» de Linux. De ce fait, maintenir
+une distribution libre de GNU/Linux inclut maintenant également la
 maintenance d'une <a href="http://directory.fsf.org/project/linux";>version
 libre de Linux</a>.</p>
 
-<p>Que vous utilisiez GNU/Linux ou pas, veuillez ne pas semez la confusion en
+<p>Que vous utilisiez GNU/Linux ou non, veuillez ne pas semez la confusion en
 utilisant le nom «&nbsp;Linux&nbsp;» de manière ambiguë. Linux est le 
noyau,
 un des composants majeurs essentiels du système. Le système dans son
-ensemble est plus ou moins le système GNU additionné de Linux. Quand vous
-parlez de cette combinaison, veuillez l'appeler «&nbsp;GNU/Linux&nbsp;».</p>
+ensemble est fondamentalement le système GNU auquel on a ajouté Linux. Quand
+vous parlez de cette combinaison, veuillez l'appeler
+«&nbsp;GNU/Linux&nbsp;».</p>
 
 <p>
 Si vous voulez indiquer une référence vers «&nbsp;GNU/Linux&nbsp;», cette
@@ -200,33 +199,33 @@
 utiliser.</p>
 
 <p>
-Addendum&nbsp;: À côté de GNU, un autre projet a produit de manière
-indépendante un système d'exploitation libre semblable à Unix. Ce système
-est connu sous le nom de BSD et a été développé à l'University College de
-Berkeley. Il n'était pas libre dans les années 80, mais le devint au début
-des années 90.  Tout système d'exploitation libre existant aujourd'hui <a
+Addendum&nbsp;: outre GNU, un autre projet a produit de manière indépendante
+un système d'exploitation libre de type Unix. Ce système est connu sous le
+nom de BSD et a été développé à l'université de Californie à Berkeley. 
Il
+n'était pas libre dans les années 80, mais le devint au début des années
+90. Tout système d'exploitation libre existant aujourd'hui<a
 href="#newersystems"><sup>4</sup></a> est fort probablement soit une
-variante de GNU, soit un type de système BSD.</p>
+variante de GNU, soit un système de type BSD.</p>
 
 <p>
 Quelquefois les gens demandent si BSD est aussi une version de GNU, comme
-GNU/Linux. Les développeurs de BSD ont été inspirés à rendre leur travail
-libre par l'exemple du Projet GNU et ils ont été encouragés à l'occasion 
par
-des activistes de GNU mais leur travail était de moindre relation avec
-GNU. Les systèmes BSD emploient quelques logiciels GNU aujourd'hui, de même
-que le système GNU et ses variantes font usage de quelques logiciels BSD;
-mais pris à part, ce sont deux systèmes différents qui ont évolué
-séparément. Les développeurs de BSD n'ont pas écrit un noyau qu'ils 
auraient
-ajouté au système GNU, et un nom tel que GNU/BSD ne reflérait pas la
-situation <a href="#gnubsd"><sup>5</sup></a>.</p>
+GNU/Linux. Les développeurs de BSD ont été conduits à rendre leur travail
+libre par l'exemple du projet GNU, et des appels explicites des activistes
+de GNU les y ont encouragé, mais leur code ne recouvrait que très
+partiellement celui de GNU. Les systèmes BSD utilisent aujourd'hui quelques
+logiciels GNU, de même que le système GNU et ses variantes font usage de
+quelques logiciels BSD ; mais dans l'ensemble ce sont deux systèmes
+différents qui ont évolué séparément. Les développeurs de BSD n'ont pas
+écrit un noyau qu'ils auraient ajouté au système GNU, et un nom tel que
+GNU/BSD ne refléterait pas la situation.<a href="#gnubsd"><sup>5</sup></a></p>
 
 <h3>Notes&nbsp;:</h3>
 <ol>
 <li>
 <a id="unexciting">Ces composants non passionnants mais essentiels</a>
-comprenne l'assembleur GNU, GAS et le linker, GLD, qui font actuellement
-partie du paquet <a href="/software/binutils/">GNU Binutils</a>, <a
-href="/software/tar/">GNU tar</a>, &hellip;.</li>
+comprennent l'assembleur GNU, GAS et le <em>linker</em>, GLD, qui font
+actuellement partie du paquet <a href="/software/binutils/">GNU
+Binutils</a>, <a href="/software/tar/">GNU tar</a>, etc.</li>
 
 <li>
 <a id="nottools">Par exemple</a>, le Bourne Again SHell (BASH),
@@ -243,15 +242,15 @@
 <a id="newersystems"></a>Depuis que ceci a été écrit, un système presque
 entièrement libre de style Windows a été développé, mais techniquement il
 n'est pas du tout comme GNU ou Unix, donc cela n'affecte pas vraiment ce
-problème. La plupart du noyau de Solaris a été rendu libre, mais si vous
-voulez faire un système libre de cela, à part remplacer les parties
-manquantes du noyau, vous aurez aussi besoin d'y ajouter GNU ou BSD.</li>
+problème. La majeure partie du noyau de Solaris a été libérée, mais si 
vous
+voulez en faire un système libre, outre remplacer les parties manquantes du
+noyau, vous aurez aussi besoin d'y ajouter GNU ou BSD.</li>
 
 <li>
-<a id="gnubsd"></a>D'un autre côté, dans les années qui ont suivi 
l'écriture
-de cet article, la bibliothèque GNU C a été portée sur plusieurs versions 
de
-noyaux BSD, ce qui a rendu possible de combiner le système GNU avec ce
-noyau. Tout comme avec GNU/Linux, ce sont des variantes de GNU, et sont par
+<a id="gnubsd"></a>Cependant, dans les années qui ont suivi l'écriture de
+cet article, la bibliothèque GNU C a été portée sur plusieurs versions du
+noyau BSD, ce qui permis de combiner le système GNU avec ce noyau. Tout
+comme avec GNU/Linux, ce sont des variantes de GNU, et elles sont par
 conséquent appelées GNU/kFreeBSD et GNU/kNetBSD en fonction du noyau du
 système. Les utilisateurs ordinaires des bureaux classiques peuvent
 difficilement faire la différence entre GNU/Linux et GNU/*BSD.</li>
@@ -310,7 +309,7 @@
  <p><!-- timestamp start -->
 Dernière mise à jour&nbsp;:
 
-$Date: 2012/02/02 02:08:34 $
+$Date: 2012/03/10 01:26:06 $
 
 <!-- timestamp end -->
 </p>

Index: gnu/po/linux-and-gnu.fr-en.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/gnu/po/linux-and-gnu.fr-en.html,v
retrieving revision 1.4
retrieving revision 1.5
diff -u -b -r1.4 -r1.5
--- gnu/po/linux-and-gnu.fr-en.html     2 Feb 2012 02:08:50 -0000       1.4
+++ gnu/po/linux-and-gnu.fr-en.html     10 Mar 2012 01:26:15 -0000      1.5
@@ -287,7 +287,7 @@
 
 <p>Updated:
 <!-- timestamp start -->
-$Date: 2012/02/02 02:08:50 $
+$Date: 2012/03/10 01:26:15 $
 <!-- timestamp end -->
 </p>
 </div>

Index: graphics/graphics.fr.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/graphics/graphics.fr.html,v
retrieving revision 1.20
retrieving revision 1.21
diff -u -b -r1.20 -r1.21
--- graphics/graphics.fr.html   20 Feb 2012 01:27:59 -0000      1.20
+++ graphics/graphics.fr.html   10 Mar 2012 01:26:21 -0000      1.21
@@ -25,6 +25,13 @@
     </li>
 </ul>
 
+<h2>Quoi de neuf ?</h2>
+
+<ul>
+  <li>Mars 2012 : <a href="/graphics/philosoputer.html">Philosoputer, par 
Braydon
+Fuller</a>, <a href="/graphics/license-logos.html">nouveaux logos pour les
+licences, par Christian Candena</a></li>
+</ul>
 
 <h3>L'art GNU sur ce site</h3>
 
@@ -177,7 +184,7 @@
  <p><!-- timestamp start -->
 Dernière mise à jour&nbsp;:
 
-$Date: 2012/02/20 01:27:59 $
+$Date: 2012/03/10 01:26:21 $
 
 <!-- timestamp end -->
 </p>

Index: graphics/po/graphics.fr-en.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/graphics/po/graphics.fr-en.html,v
retrieving revision 1.7
retrieving revision 1.8
diff -u -b -r1.7 -r1.8
--- graphics/po/graphics.fr-en.html     20 Feb 2012 01:28:07 -0000      1.7
+++ graphics/po/graphics.fr-en.html     10 Mar 2012 01:26:28 -0000      1.8
@@ -20,6 +20,14 @@
     </li>
 </ul>
 
+<h2>What's new?</h2>
+
+<ul>
+  <li>March 2012: <a href="/graphics/philosoputer.html">Braydon
+  Fuller's
+  Philosoputer</a>, <a href="/graphics/license-logos.html">new license
+      logos by Christian Candena</a></li>
+</ul>
 
 <h3>GNU Art on this Site</h3>
 
@@ -149,7 +157,7 @@
 
 <p>Updated:
 <!-- timestamp start -->
-$Date: 2012/02/20 01:28:07 $
+$Date: 2012/03/10 01:26:28 $
 <!-- timestamp end -->
 </p>
 </div>

Index: graphics/po/graphics.fr.po
===================================================================
RCS file: /web/www/www/graphics/po/graphics.fr.po,v
retrieving revision 1.16
retrieving revision 1.17
diff -u -b -r1.16 -r1.17
--- graphics/po/graphics.fr.po  9 Mar 2012 23:54:58 -0000       1.16
+++ graphics/po/graphics.fr.po  10 Mar 2012 01:26:29 -0000      1.17
@@ -16,7 +16,6 @@
 "MIME-Version: 1.0\n"
 "Content-Type: text/plain; charset=utf-8\n"
 "Content-Transfer-Encoding: 8bit\n"
-"Outdated-Since: 2012-03-05 20:25-0500\n"
 "Plural-Forms: \n"
 
 #. type: Content of: <title>

Index: licenses/lgpl-java.fr.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/licenses/lgpl-java.fr.html,v
retrieving revision 1.10
retrieving revision 1.11
diff -u -b -r1.10 -r1.11
--- licenses/lgpl-java.fr.html  2 Feb 2012 02:09:54 -0000       1.10
+++ licenses/lgpl-java.fr.html  10 Mar 2012 01:26:39 -0000      1.11
@@ -14,7 +14,7 @@
 <blockquote>
 <p>Cet article a été écrit en novembre 2004, quand la <a
 href="/licenses/old-licenses/lgpl-2.1.html">LGPLv2.1</a> était la version la
-plus à jour de la licence. Depuis, la <a
+plus récente de la licence. Depuis, la <a
 href="/licenses/lgpl-3.0.html">LGPLv3</a> a été publiée. Les points
 principaux de cet article demeurent vrais avec la LGPLv3, mais certains
 détails, comme les numéros de section, ont changé.</p>
@@ -23,71 +23,73 @@
 
 <p>
 La position de la FSF a toujours été que la liaison dynamique d'applications
-à des bibliothèques crée une &oelig;uvre unique dérivée à la fois du 
code de
-la bibliothèque et de celui de l'application. La GPL nécessite que toutes
-les &oelig;uvres dérivées satisfassent en intégralité les termes de la
-licence GPL, un effet qui peut être décrit comme
-«&nbsp;héréditaire&nbsp;». Donc, si une application est liée à une
-bibliothèque sous licence GPL, l'application doit être aussi sous licence
-GPL. En revanche, des bibliothèques sous licence GNU Lesser General Public
-License (LGPL) peuvent être liées à des applications propriétaires. </p>
-<p>
-
-En juillet 2003, Slashdot a publié une histoire déclarant que j'avais
-affirmé que la LGPL ne fonctionnait pas comme prévu dans le cas de
-Java. Cette histoire était basée sur une mauvaise compréhension d'une
-réponse à une question envoyée à address@hidden, et plusieurs tentatives
-pour clarifier le problème dans l'histoire de Slashdot n'ont pas
-abouti. J'ai reçu de nombreuses questions sur cette histoire depuis, à la
-fois sur address@hidden et sur mon adresse personnelle. </p> 
-<p>
-La position de la FSF est demeurée la même depuis&nbsp;: la LGPL fonctionne
-comme prévu avec tous les langages de programmation connus, y compris
-Java. Les applications qui sont liées à des bibliothèques LGPL n'ont pas
-besoin d'être publiées sous licence LGPL. Les applications ne doivent suivre
-que les conditions de la section 6 de la LGPL&nbsp;: autoriser de nouvelles
-versions de la bibliothèque à être liées avec l'application&nbsp;  et de
-permettre la rétro-ingénierie pour déboguer cela. </p> 
-<p>
-L'arrangement typique pour Java est que chaque bibliothèque qu'une
-application utilise est distribuée sous forme de fichier JAR séparé (archive
-Java). Les applications utilisent la fonctionnalité «&nbsp;import&nbsp;» de
-Java pour accéder aux classes de ces bibliothèques. quand l'application est
-compilée, les signatures de fonction sont vérifiées par rapport à la
-bibliothèque, créant un lien. L'applicationest alors généralement une
-&oelig;uvre dérivée de la bibliothèque. Donc, le détenteur du copyright de
-la bibliothèque doit autoriser la distribution de l'&oelig;uvre. La LGPL
-permet cette distribution. </p> 
+à des bibliothèques crée une œuvre unique dérivée à la fois du code de 
la
+bibliothèque et de celui de l'application. La GPL nécessite que toutes les
+œuvres dérivées satisfassent en intégralité les termes de la licence GPL, 
un
+effet qui peut être décrit comme «&nbsp;héréditaire&nbsp;». Donc, si une
+application est liée à une bibliothèque sous licence GPL, l'application doit
+être aussi sous licence GPL. En revanche, des bibliothèques sous licence
+<em>GNU Lesser General Public License</em> (LGPL) peuvent être liées à des
+applications privatrices.<a id="TransNote1-rev"
+href="#TransNote1"><sup>1</sup></a> </p>
+<p>
+
+En juillet 2003, <em>Slashdot</em> a publié un article déclarant que j'avais
+affirmé que la LGPL ne fonctionnait pas comme prévu dans le cas de Java. Cet
+article était basé sur une mauvaise interprétation de la réponse à une
+question envoyée à address@hidden, et plusieurs tentatives que j'ai
+faites pour clarifier le problème n'ont pas abouti. J'ai reçu depuis de
+nombreuses questions sur cet article, aussi bien sur address@hidden que
+sur mon adresse personnelle. </p> 
+<p>
+La position de la FSF n'a jamais varié&nbsp;: la LGPL fonctionne comme prévu
+avec tous les langages de programmation connus, y compris Java. Les
+applications qui sont liées à des bibliothèques LGPL n'ont pas besoin 
d'être
+publiées sous licence LGPL. Les seules obligations auxquelles elles doivent
+satisfaire sont celles de la section 6 de la LGPL&nbsp;: autoriser la
+liaison de l'application avec de nouvelles versions de la bibliothèque, et
+permettre la rétro-ingénierie pour la déboguer. </p> 
+<p>
+Typiquement, chaque bibliothèque Java utilisée par une application est
+distribuée sous forme d'un fichier JAR séparé (archive Java). Les
+applications utilisent la fonctionnalité «&nbsp;import&nbsp;» de Java pour
+accéder aux classes de ces bibliothèques. Quand l'application est compilée,
+les signatures de fonction sont vérifiées par rapport à la bibliothèque,
+créant un lien. L'application est alors généralement une œuvre dérivée 
de la
+bibliothèque. Donc, le détenteur du copyright de la bibliothèque doit
+autoriser la distribution de l'œuvre. La LGPL permet cette distribution. </p> 
 <p>
 Si vous distribuez une application Java qui importe des bibliothèques sous
 LGPL, il est facile de se conformer à la LGPL. La licence de votre
 application doit autoriser les utilisateurs à modifier la bibliothèque et à
-faire de la rétro-ingénierie de votre code pour déboguer ces
+faire de la rétro-ingénierie sur votre code pour déboguer ces
 modifications. Cela ne signifie pas que vous devez fournir le code source ou
-des détails sur le fonctionnement interne de votre appplication. Bien sûr,
-certains changements que peuvent faire les utilisateurs peuvent casser
-l'interface, rendant la bibliothèque inutilisable pour fonctionner avec
-votre application. Vous n'avez pas à vous inquiéter de cela (les personnes
-qui modifient la bibliothèque sont responsables de son fonctionnement). </p> 
+des détails sur le fonctionnement interne de votre application. Bien sûr,
+certains changements que peuvent faire les utilisateurs pourraient casser
+l'interface, rendant la bibliothèque inutilisable avec votre
+application. Vous n'avez pas à vous en inquiéter (les personnes qui
+modifient la bibliothèque sont responsables de son fonctionnement). </p> 
 <p>
 Quand vous distribuez la bibliothèque avec votre application (ou
 séparément), vous devez inclure le code source de la bibliothèque. Mais si
-votre application nécessite que les utilisateurs doivent obtenir la
-bibliothèque par leurs propres moyens, vous n'avez pas besoin de fournir le
-code source de la bibliothèque. </p> 
+votre application nécessite que les utilisateurs obtiennent la bibliothèque
+par leurs propres moyens, vous n'avez pas besoin d'en fournir le code
+source. </p> 
 <p>
 La seule différence entre Java et C du point de vue de la LGPL est que Java
 est un langage orienté objet et gérant l'héritage. La LGPL ne contient pas
 de clauses spéciales pour l'héritage, car aucune n'est
-nécessaire. L'héritage crée une &oelig;uvre dérivée de la même manière 
que
-la liaison traditionnelle, et la LGPL permet ce type d'&oelig;uvre dérivée
-de la même manière qu'elle permet les appels de fonction ordinaires. </p> 
+nécessaire. L'héritage crée une œuvre dérivée de la même manière que la
+liaison traditionnelle, et la LGPL permet ce type d'œuvre dérivée de la 
même
+manière qu'elle permet les appels de fonction ordinaires. </p> 
 
 
 <div style="font-size: small;">
 
 <!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't have notes.-->
- </div>
+<b>Note de traduction</b><ol>
+<li id="TransNote1">Autre traduction de <em>proprietary</em> :
+propriétaire. <a href="#TransNote1-rev">&#8593;</a></li></ol></div>
 </div>
 
 <!-- for id="content", starts in the include above -->
@@ -133,7 +135,7 @@
 <!-- timestamp start -->
 Dernière mise à jour&nbsp;:
 
-$Date: 2012/02/02 02:09:54 $
+$Date: 2012/03/10 01:26:39 $
 
 <!-- timestamp end -->
 </p>

Index: licenses/po/lgpl-java.fr-en.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/licenses/po/lgpl-java.fr-en.html,v
retrieving revision 1.2
retrieving revision 1.3
diff -u -b -r1.2 -r1.3
--- licenses/po/lgpl-java.fr-en.html    2 Feb 2012 02:10:32 -0000       1.2
+++ licenses/po/lgpl-java.fr-en.html    10 Mar 2012 01:26:48 -0000      1.3
@@ -107,7 +107,7 @@
 <p>
 Updated:
 <!-- timestamp start -->
-$Date: 2012/02/02 02:10:32 $
+$Date: 2012/03/10 01:26:48 $
 <!-- timestamp end -->
 </p>
 </div>

Index: people/po/people.de.po
===================================================================
RCS file: /web/www/www/people/po/people.de.po,v
retrieving revision 1.34
retrieving revision 1.35
diff -u -b -r1.34 -r1.35
--- people/po/people.de.po      1 Mar 2012 01:04:58 -0000       1.34
+++ people/po/people.de.po      10 Mar 2012 01:26:56 -0000      1.35
@@ -7,7 +7,7 @@
 msgid ""
 msgstr ""
 "Project-Id-Version: people.html\n"
-"POT-Creation-Date: 2012-02-17 20:25-0500\n"
+"POT-Creation-Date: 2012-03-09 20:25-0500\n"
 "PO-Revision-Date: 2012-02-19 02:11+0100\n"
 "Last-Translator: Wesley Kohne <address@hidden>\n"
 "Language-Team: German <address@hidden>\n"
@@ -15,6 +15,7 @@
 "MIME-Version: 1.0\n"
 "Content-Type: text/plain; charset=utf-8\n"
 "Content-Transfer-Encoding: 8-bit\n"
+"Outdated-Since: 2012-03-09 20:25-0500\n"
 
 #. type: Content of: <title>
 msgid "GNU's Who - GNU Project - Free Software Foundation"
@@ -208,6 +209,23 @@
 "GNUstep geschrieben und debugged, sowie einen einfachen DPS-Emulator für X."
 
 #. type: Content of: <h4>
+#, fuzzy
+#| msgid ""
+#| "Brett Smith <a href=\"mailto:address@hidden";>&lt;address@hidden&gt;</a>"
+msgid ""
+"Andrew Hughes <a href=\"mailto:address@hidden";>&lt;"
+"address@hidden&gt;</a>"
+msgstr "Brett Smith <a 
href=\"mailto:address@hidden";>&lt;address@hidden&gt;</a>"
+
+#. type: Content of: <p>
+msgid ""
+"is co-maintainer of <a href=\"/software/classpath\">GNU Classpath</a> and "
+"also handles merges of the GNU Classpath code into the GCJ component of <a "
+"href=\"http://gcc.gnu.org\";>GCC</a>. He has been a user of GNU/Linux since "
+"1998."
+msgstr ""
+
+#. type: Content of: <h4>
 msgid "<a href=\"http://adamspiers.org/\";>Adam Spiers</a>"
 msgstr "<a href=\"http://adamspiers.org/\";>Adam Spiers</a>"
 

Index: people/po/people.es.po
===================================================================
RCS file: /web/www/www/people/po/people.es.po,v
retrieving revision 1.79
retrieving revision 1.80
diff -u -b -r1.79 -r1.80
--- people/po/people.es.po      18 Feb 2012 09:40:47 -0000      1.79
+++ people/po/people.es.po      10 Mar 2012 01:26:56 -0000      1.80
@@ -9,14 +9,15 @@
 msgid ""
 msgstr ""
 "Project-Id-Version: people.es\n"
-"POT-Creation-Date: 2012-02-17 20:25-0500\n"
+"POT-Creation-Date: 2012-03-09 20:25-0500\n"
 "PO-Revision-Date: 2012-02-18 10:39+0100\n"
 "Last-Translator: Xavier Reina <address@hidden>\n"
 "Language-Team: Spanish <address@hidden>\n"
+"Language: es\n"
 "MIME-Version: 1.0\n"
 "Content-Type: text/plain; charset=UTF-8\n"
 "Content-Transfer-Encoding: 8bits\n"
-"Language: es\n"
+"Outdated-Since: 2012-03-09 20:25-0500\n"
 "Plural-Forms: nplurals=2; plural=(n!=1);\n"
 
 # type: Content of: <title>
@@ -252,6 +253,24 @@
 
 # type: Content of: <h4>
 #. type: Content of: <h4>
+#, fuzzy
+#| msgid ""
+#| "Brett Smith <a href=\"mailto:address@hidden";>&lt;address@hidden&gt;</a>"
+msgid ""
+"Andrew Hughes <a href=\"mailto:address@hidden";>&lt;"
+"address@hidden&gt;</a>"
+msgstr "Brett Smith <a 
href=\"mailto:address@hidden";>&lt;address@hidden&gt;</a>"
+
+#. type: Content of: <p>
+msgid ""
+"is co-maintainer of <a href=\"/software/classpath\">GNU Classpath</a> and "
+"also handles merges of the GNU Classpath code into the GCJ component of <a "
+"href=\"http://gcc.gnu.org\";>GCC</a>. He has been a user of GNU/Linux since "
+"1998."
+msgstr ""
+
+# type: Content of: <h4>
+#. type: Content of: <h4>
 msgid "<a href=\"http://adamspiers.org/\";>Adam Spiers</a>"
 msgstr "<a href=\"http://adamspiers.org/\";>Adam Spiers</a>"
 

Index: people/po/people.pot
===================================================================
RCS file: /web/www/www/people/po/people.pot,v
retrieving revision 1.71
retrieving revision 1.72
diff -u -b -r1.71 -r1.72
--- people/po/people.pot        18 Feb 2012 01:27:54 -0000      1.71
+++ people/po/people.pot        10 Mar 2012 01:26:56 -0000      1.72
@@ -7,7 +7,7 @@
 msgid ""
 msgstr ""
 "Project-Id-Version: PACKAGE VERSION\n"
-"POT-Creation-Date: 2012-02-17 20:25-0500\n"
+"POT-Creation-Date: 2012-03-09 20:25-0500\n"
 "PO-Revision-Date: YEAR-MO-DA HO:MI+ZONE\n"
 "Last-Translator: FULL NAME <address@hidden>\n"
 "Language-Team: LANGUAGE <address@hidden>\n"
@@ -188,6 +188,20 @@
 msgstr ""
 
 #. type: Content of: <h4>
+msgid ""
+"Andrew Hughes <a "
+"href=\"mailto:address@hidden";>&lt;address@hidden&gt;</a>"
+msgstr ""
+
+#. type: Content of: <p>
+msgid ""
+"is co-maintainer of <a href=\"/software/classpath\">GNU Classpath</a> and "
+"also handles merges of the GNU Classpath code into the GCJ component of <a "
+"href=\"http://gcc.gnu.org\";>GCC</a>. He has been a user of GNU/Linux since "
+"1998."
+msgstr ""
+
+#. type: Content of: <h4>
 msgid "<a href=\"http://adamspiers.org/\";>Adam Spiers</a>"
 msgstr ""
 

Index: philosophy/ICT-for-prosperity.fr.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/philosophy/ICT-for-prosperity.fr.html,v
retrieving revision 1.20
retrieving revision 1.21
diff -u -b -r1.20 -r1.21
--- philosophy/ICT-for-prosperity.fr.html       2 Feb 2012 02:11:32 -0000       
1.20
+++ philosophy/ICT-for-prosperity.fr.html       10 Mar 2012 01:27:06 -0000      
1.21
@@ -2,13 +2,13 @@
 <!--#include virtual="/server/header.fr.html" -->
 
 <!-- This file is automatically generated by GNUnited Nations! -->
-<title>Façonner le développement collaboratif des TIC et les initiatives 
pour une
-prospérité globale - Projet GNU - Free Software Foundation (FSF)</title>
+<title>Façonner le développement et les projets collaboratifs dans les TIC 
pour la
+prospérité mondiale - Projet GNU - Free Software Foundation (FSF)</title>
 
 <!--#include virtual="/server/banner.fr.html" -->
 <!--#include virtual="/philosophy/po/ICT-for-prosperity.translist" -->
-<h2>Façonner le développement collaboratif des TIC et les initiatives pour 
une
-prospérité globale</h2>
+<h2>Façonner le développement et les projets collaboratifs dans les TIC pour 
la
+prospérité mondiale</h2>
 
 <p>
 par <strong><a href="http://www.rattlesnake.com/";>par Robert
@@ -19,7 +19,8 @@
 <!-- <br />
 
 <a href="http://www.globalknowledge.org.my/";> broken link, 1apr11 -->
-[À partir d'un discours donné lors de la 2e Global Knowledge Conference<br 
/> 
+[D'après un discours donné lors de la deuxième <em>Global Knowledge
+Conference</em><br /> 
 à Kuala Lumpur, Malaisie, le 7 mars 2000.]
 </p>
 
@@ -30,165 +31,163 @@
 Free Software: Access and Empowerment</a>.
 </p> -->
 <p>
-Le titre de cette présentation est «&nbsp;Façonner le développement
-collaboratif des <abbr title="Technologies de l'information et des
-communications">TIC</abbr> et les initiatives pour une prospérité
-globale&nbsp;» et les thèmes de  cette conférence sont
-«&nbsp;accéder&nbsp;», «&nbsp;donner du pouvoir&nbsp;» et
-«&nbsp;gouverner&nbsp;».
-</p>
-<p>
-Ce que nous nous proposons de faire aujourd'hui, c'est de prendre une
-technologie spécifique, discuter de la façon dont nous avons façonné cette
-technologie pour la rendre accessible et qu'elle soit un outil de
-pouvoir&nbsp;; discuter de la façon dont nous l'avons placée dans un cadre
-économique et institutionnel qui encourage les gens à travailler en
-collaboration&nbsp;; puis de la façon dont nous utilisons la technologie
-pour mieux gouverner.
-</p>
-<p>
-La technologie, c'est du logiciel. Créer, c'est se trouver face aux
-conditions juridiques du copyright, son cadre légal et institutionnel.
-</p>
-<p>
-Étant un des fondateurs de la Free Software Foundation, j'ai travaillé
-pendant 16 ans sur le cadre légal et institutionnel dans lequel nous
-utilisons et développons des logiciels. GNU/Linux, un système logiciel
+Le titre de cette présentation est «&nbsp;Façonner le développement et les
+projets collaboratifs dans les <abbr title="Technologies de l'information et
+de la communication">TIC</abbr> pour la prospérité mondiale&nbsp;» et les
+thèmes de cette conférence sont : «&nbsp;accéder&nbsp;»,
+«&nbsp;autonomie&nbsp;» <em>[empowerment]</em> et 
«&nbsp;gouvernance&nbsp;».
+</p>
+<p>
+Ce que je voudrais faire aujourd'hui, c'est prendre une technologie
+spécifique et vous dire comment nous avons façonné cette technologie pour la
+rendre accessible et en faire un instrument d'autonomie, comment nous
+l'avons placée dans un cadre économique et institutionnel qui encourage les
+gens à travailler en collaboration, enfin comment elle peut être utilisée
+pour une meilleure gouvernance.
+</p>
+<p>
+Cette technologie, c'est le logiciel. Le « façonnage » dont il s'agit
+concerne son cadre légal et institutionnel, c'est-à-dire les clauses
+juridiques du copyright.
+</p>
+<p>
+Étant un des fondateurs de la <em>Free Software Foundation</em>, j'ai
+travaillé pendant 16 ans sur le cadre légal et institutionnel dans lequel
+nous utilisons et développons le logiciel. GNU/Linux, un système logiciel
 complet, est né de ces efforts.
 </p>
 <p>
-Les <acronym title="Technologies de l'information et des
-communications">TIC</acronym>, (<acronym title="Information and
-Communications Technologies">ICT</acronym>, en anglais), sont composées de
-pièces matérielles et logicielles. Je ne parlerai ici que de l'aspect
+Les TIC, technologies de l'information et de la communication, sont formées
+de composants matériels et logiciels. Je ne parlerai ici que de l'aspect
 logiciel. Quoi qu'il en soit, j'espère pouvoir étendre notre expérience de
 ce sujet à d'autres technologies.
 </p>
 <p>
 Quand je parle de logiciel, je veux parler aussi bien de ce qui fait tourner
-l'ordinateur, c'est-à-dire le système d'exploitation, que des applications,
-comme le courrier électronique ou d'autres moyens de communication, les
+l'ordinateur, c'est-à-dire le système d'exploitation, que des applications
+comme le courrier électronique et autres moyens de communication, les
 tableurs, le commerce électronique, les outils de traitement du texte,
-l'envoi et la réception de fax, la création de sites Web, l'ingénierie, la
+l'envoi et la réception de fax, la création de sites web, l'ingénierie, la
 recherche, les calculs mathématiques, la modélisation, la manipulation
 d'images et les réseaux.
 </p>
 <p>
 Ces dernières années, le prix des ordinateurs et des matériels de
-communication a tellement baissé que de plus en plus personnes les
+communication a tellement baissé que de plus en plus de gens les
 utilisent. En effet, les organisateurs de notre conférence estiment à un sur
 trente le nombre de personnes dans le monde ayant un accès informatique aux
 communications électroniques, qui sont connectées.
 </p>
 <p>
-Bien que le rapport d'un sur trente représente une faible portion de la
+Bien que le rapport d'un sur trente représente une faible proportion de la
 population mondiale, cette technologie est populaire, grandissante et
 commence à prendre de plus en plus de place dans notre quotidien. De plus,
 nous nous attendons à ce que les ordinateurs et les coûts des communications
-continuent à baisser, pour au moins une autre génération, ce qui signifie
-que ceux qui n'y ont pas encore accès vont éventuellement en profiter.
+continuent à baisser, pendant au moins une autre génération, ce qui signifie
+que ceux qui n'y ont pas encore accès vont en fin de compte en profiter.
 </p>
 <p>
 Comme pour toute technologie, le logiciel peut s'utiliser d'une bonne ou
 d'une mauvaise façon.
 </p>
 <p>
-En ce moment, c'est les deux que nous voyons. Le mauvais côté, ce sont des
-machines qui plantent sans raison, des courriels qui perdent leurs
-destinataires (dans les transactions d'argent), des systèmes vulnérables à
-de simples virus et des programmes qui ne font qu'une partie de ce que vous
-attendez d'eux.
+En ce moment, ce sont les deux que nous voyons. Le mauvais côté, ce sont des
+machines qui plantent sans raison, des courriels qui font perdre de l'argent
+à leurs destinataires, des systèmes vulnérables à de simples virus et des
+programmes qui ne font qu'une partie de ce qu'on attend d'eux.
 </p>
 <p>
-La clef qui permet un bon usage d'un logiciel est d'assurer la liberté. Dans
-le cas du logiciel, cela entraîne collaboration, prix plus bas, fiabilité,
-efficacité, sécurité et moins de barrières pour y participer et l'utiliser.
+La clef du bon usage du logiciel est d'assurer la liberté. Cela entraîne
+collaboration, prix plus bas, fiabilité, efficacité, sécurité et moins de
+barrières à l'entrée et à l'usage.
 </p>
 <p>
 Pour faire bon usage de la technologie logicielle, les gens doivent avoir le
-droit légal de la copier, l'étudier, la modifier et de la redistribuer. Tout
-le reste découle de cela.
+droit légal de la copier, de l'étudier, de la modifier et de la
+redistribuer. Tout le reste en découle.
 </p>
 <p>
 Le logiciel GNU/Linux donne ces droits aux gens. Les programmeurs en
 bénéficient, mais plus important, les non-programmeurs aussi en 
bénéficient.
 </p>
 <p>
-Par exemple, quelqu'un habitant dans une zone où les services téléphoniques
-sont médiocres ou inexistants peut utiliser un package robuste, appelé UUCP,
-pour ses communications. J'ai lu récemment qu'un groupe d'Oxfam l'a fait.
+Par exemple, les habitants d'une zone où les services téléphoniques sont
+médiocres ou inexistants peuvent utiliser un paquet logiciel robuste, appelé
+UUCP, pour leurs communications. J'ai lu récemment qu'un groupe d'Oxfam l'a
+fait.
 </p>
 <p>
 Ceux qui ont de vieilles machines, même à base d'un antique 80386, peuvent
 faire tourner des programmes efficaces qui font aussi bien que ceux qui
 demandent un Pentium moderne et de la mémoire coûtant très cher. Ils peuvent
-très bien utiliser ces machines comme serveurs de pages Web ou comme
+très bien utiliser ces machines comme serveurs de pages web ou comme
 routeurs, comme infrastructure pour les communications.
 </p>
 <p>
-Les gens ne possédant qu'un ordinateur peuvent câbler un ou deux terminaux
-supplémentaires, installer deux ou trois chaises devant à la place d'une
-seule, tout cela pour un surcoût modique. Je l'ai fait&nbsp;: un ami est
-venu me rendre visite et nous voulions tous les deux travailler en même
-temps sur ma machine. Email, surf sur le Web, écrire, administrer le réseau,
-tout cela nous l'avons fait en même temps.
+Les gens ne possédant qu'un seul ordinateur peuvent brancher un ou deux
+terminaux supplémentaires, installer deux ou trois chaises devant à la place
+d'une seule, tout cela pour un surcoût modique. Je l'ai fait&nbsp;: un ami
+est venu me rendre visite et nous voulions tous les deux travailler en même
+temps sur ma machine. Courriel, surf sur le web, rédaction, administration
+réseau, tout cela nous l'avons fait en même temps.
 </p>
 <p>
 Une communauté, ou une collectivité, peut créer sa propre liste de diffusion
-ou son forum, privé ou public. Il est là, le collecticiel (groupware). Deux
-personnes ou plus peuvent travailler sur le même document au même moment,
-même s'ils habitent des pays différents. La dernière fois qu'il m'est 
arrivé
-de le faire, je travaillais avec un copain qui était de l'autre côté de
-l'océan Atlantique.
+ou son forum, privé ou public. Il est là, le « collecticiel »
+<em>[groupware]</em>. Deux personnes ou plus peuvent travailler sur le même
+document au même moment, même s'ils habitent des pays différents. La
+dernière fois qu'il m'est arrivé de le faire, je travaillais avec un copain
+qui était de l'autre côté de l'Atlantique.
 </p>
 <p>
-Vous voulez écrire un script en hindî, en chinois, en thaï&nbsp;? Pas de
-problème, et dans la même fenêtre, tout comme en anglais ou en cyrillique.
+Avec quel alphabet voulez-vous écrire ? Hindî, chinois, thaï&nbsp;? Pas de
+problème, et dans la même fenêtre que l'anglais ou le cyrillique.
 </p>
 <p>
-Que ce soit un individu seul ou un groupe, tout le monde peut construire son
-site Web. Un éditeur peut composer ses propres livres. Un comptable peut
+Que ce soit un individu isolé ou un groupe, tout le monde peut construire
+son site web. Un éditeur peut composer ses propres livres. Un comptable peut
 analyser un budget. Les malvoyants ont la possibilité d'entendre à haute et
 intelligible voix un texte via leur ordinateur.
 </p>
 <p>
 Vous pouvez choisir parmi plusieurs interfaces graphiques, de la plus
-délirante à la plus simple et plus pratique en passant par une interface
-ressemblant et se comportant comme celle de Microsoft Windows.
+délirante à la plus simple et pratique, en passant par celle dont l'aspect
+et le comportement rappellent Microsoft Windows.
 </p>
 <p>
-À part le système vocal pour les malvoyants, qui demande un materiel audio
+À part le système vocal pour les malvoyants, qui demande un matériel audio
 que je n'ai jamais installé sur ma machine, toutes les applications que je
 viens de citer tournent sur mon ordinateur personnel. Et je connais des gens
 qui ont installé le matériel audio et qui peuvent entendre les textes.
 </p>
 <p>
-J'ai reçu toutes ces applications sur un cédérom gratuitement, comme cela
-peut arriver. J'ai également payé, pour d'autres versions de ces
-programmes&nbsp;; il est parfois plus commode de dépenser quelques sous. Et
-si vous avez une connection Internet rapide, vous pouvez instantanément
-télécharger le logiciel, il ne vous en coûtera que les communications
-téléphoniques.
+Toutes ces applications étaient sur un cédérom, qui m'avait été donné
+gratuitement, il se trouve. Il m'est aussi arrivé de payer des CD contenant
+d'autres versions de ces programmes&nbsp;; il est parfois simplement plus
+commode d'acheter. Et si vous avez une connexion Internet rapide, vous
+pouvez facilement télécharger le logiciel, il ne vous en coûtera que le prix
+de la connexion.
 </p>
 <p>
-Cette richesse logicielle est disponible et peut s'utiliser n'importe où
+Cette profusion de logiciels est disponible et peut s'utiliser n'importe où
 dans le monde.
 </p>
 <p>
-Pour revenir à la question&nbsp;: comment cette technologie a été 
façonnée,
-je me répète, la clef c'est la liberté, le droit légal de copier, étudier,
-modifier et redistribuer le logiciel.
+Pour revenir à la question&nbsp;: comment cette technologie a-t-elle été
+façonnée ? Je me répète ; la clef c'est la liberté, le droit légal de
+copier, étudier, modifier et redistribuer le logiciel.
 </p>
 <p>
-L'outil légal spécifique que nous avons utilisé pour engendrer ces libertés
-et les bénéfices qui en ont découlés, est un copyright spécialement 
conçu,
-la GNU General Public License (la License publique générale GNU).
+L'outil juridique spécifique que nous avons utilisé pour engendrer ces
+libertés et les bénéfices qui en ont découlés est un copyright 
spécialement
+conçu, la <em>GNU General Public License</em> (la licence publique générale
+GNU).
 </p>
 <p>
-Cette licence vous donne plus de droits que ce que le copyright vous donne
-dans sa totalité et plus de droits que n'importe quelle autre licence
-logicielle. Pour aller à l'essentiel, elle vous interdit d'interdire. Elle
-vous permet de faire tout le reste.
+Cette licence vous donne plus de droits que le copyright de base, et plus de
+droits que beaucoup d'autres sortes de licences logicielles. Pour aller à
+l'essentiel, elle vous interdit d'interdire. Elle vous permet de faire tout
+le reste.
 </p>
 <p>
 J'aimerais approfondir cette liste de droits&nbsp;: copier, étudier,
@@ -199,53 +198,52 @@
 En premier lieu, le droit de copier.
 </p>
 <p>
-Il y a peu de gens à la tête d'une usine capable de recopier une voiture. De
-plus, reproduire une voiture est tellement difficile que nous utilisons un
-autre mot&nbsp;; nous parlons de «&nbsp;construire&nbsp;» une voiture. Et il
-n'y a pas tant que ça de constructeurs automobiles dans le monde. Largement
-moins d'une personne sur trente possède une voiture ou a la possibilité
-d'accéder facilement à une usine automobile.
+Il y a peu de gens qui possèdent une usine capable de recopier une
+voiture. De fait, reproduire une voiture est tellement difficile que nous
+utilisons un autre mot&nbsp;; nous parlons de «&nbsp;construire&nbsp;» une
+voiture. Et il n'y a pas tant que ça de constructeurs automobiles dans le
+monde. Largement moins d'une personne sur trente possède une voiture ou a la
+possibilité d'accéder facilement à une usine automobile.
 </p>
 <p>
 Mais quiconque possède un ordinateur possède une usine à fabriquer des
 logiciels, un moyen de manufacturer un logiciel, autrement dit, de faire de
-nouvelles copies. Parce qu'il est tellement facile de copier des logiciels,
-nous n'employons pas le terme d'«&nbsp;usiner&nbsp;», de
+nouvelles copies. Parce qu'il est tellement facile de copier les logiciels,
+nous n'employons pas les termes d'«&nbsp;usiner&nbsp;» ou de
 «&nbsp;fabriquer&nbsp;» ; en général, on ne le voit même pas sous cet 
angle,
 pourtant il s'agit bien de cela.
 </p>
 <p>
 Le droit de copier des logiciels, c'est le droit d'utiliser vos propres
 moyens de production (si vous me permettez cette expression démodée). Des
-millions de gens, un faible pourcentage de la population mondiale, ont entre
+millions de gens, quelques pourcents de la population mondiale, ont entre
 leurs mains ces moyens de production.
 </p>
 <p>
-Naturellement, il y a eu des efforts à faire pour se débarrasser des droits
-que vous avez d'utiliser votre propriété à vous comme d'une usine qui vous
-appartient.
+Naturellement, des efforts ont été faits pour vous enlever vos droits
+d'utiliser votre bien personnel comme une usine dont vous êtes propriétaire.
 </p>
 
 <p>
 En deuxième lieu, le droit d'étudier. Ce droit n'est pas d'un intérêt
 immédiat pour ceux qui ne programment pas. C'est un peu comme le droit, pour
-un homme de loi, de lire les textes des codes juridiques. Tant que vous
-n'êtes pas homme de loi, c'est le genre de livres que vous éviterez.
+un juriste, de lire des manuels de droit. À moins d'être juriste, c'est le
+genre de livres que vous éviterez.
 </p>
 <p>
-Et pourtant, le droit d'étudier a plusieurs implications, autant pour le
-programmeur que pour celui qui ne programme pas.
+Et pourtant, le droit d'étudier a plusieurs implications, autant pour les
+programmeurs que pour tous les autres.
 </p>
 <p>
 Le droit à l'étude signifie que les personnes vivant au Mexique, en Inde ou
-en Malaisie, peuvent étudier le même code que celui utilisé en Europe ou aux
+en Malaisie peuvent étudier le même code qui est utilisé en Europe ou aux
 États-Unis. Ce qui veut dire qu'on ne les empêche pas d'apprendre comment
 les autres ont réussi.  
 </p>
 <p>
 Il faut garder à l'esprit que beaucoup de programmeurs travaillent avec la
 contrainte qu'il leur est interdit de voir le code d'autres
-programmeurs. Plutôt que de s'y hisser sur les épaules de leurs
+programmeurs. Plutôt que de se hisser sur les épaules de leurs
 prédécesseurs, ce qui reste la meilleure façon d'avancer et de voir plus
 loin, ils se retrouvent la tête dans le sac. Le droit d'étudier, c'est le
 droit de voir plus loin, de progresser, du haut des épaules de géants.
@@ -255,28 +253,28 @@
 être disponible de telle sorte qu'il soit lisible par vous et moi.  
 </p>
 <p>
-Un logiciel présente deux aspects, un qui est lisible uniquement par les
-ordinateurs et un autre qui l'est par les gens. Le premier aspect est ce que
-la machine peut faire tourner. C'est ce qu'on appelle un exécutable ou un
-binaire. Quant au deuxième aspect, celui qu'un humain peut lire, on
-l'appelle code source. C'est ce que crée un programmeur humain, qui est
-ensuite traduit par une machine en binaire ou en exécutable.
+Un logiciel se présente sous deux formes, l'une qui est lisible uniquement
+par les ordinateurs et l'autre qui est lisible par les gens. La forme que
+l'ordinateur peut lire est celle qu'il exécute. C'est ce qu'on appelle un
+binaire, ou exécutable. La forme qu'un humain peut lire s'appelle code
+source. C'est ce que crée un programmeur humain, pour être ensuite traduit
+par un autre programme d'ordinateur en binaire ou exécutable.
 </p>
 
 <p>
-Le droit suivant, celui de modifier, est le droit à corriger un problème ou
+Le droit suivant, celui de modifier, est le droit de corriger un problème ou
 d'apporter des améliorations. Pour la plupart des gens, cela signifie le
-droit que vous avez, vous ou votre organisme, de payer quelqu'un pour faire
-le travail à votre place, tout à fait comme vous payez un mécanicien pour
-réparer votre voiture ou un charpentier pour agrandir votre maison.
+droit que vous avez, vous ou votre organisation, de payer quelqu'un pour
+faire le travail à votre place, à peu près comme vous payez un mécanicien
+pour réparer votre voiture ou un charpentier pour agrandir votre maison.
 </p>
 <p>
 Les modifications sont d'une aide certaine. Les développeurs d'applications
 ne peuvent pas penser à toutes les façons dont les utilisateurs feront usage
 de leurs logiciels. Les développeurs ne peuvent pas prévoir les nouvelles
-charges qui seront appliquéesà leur code. Ils ne peuvent pas anticiper
-toutes les conditions locales, comment un Malais utilisera un programme qui
-avait tout d'abord été écrit en Finlande.
+contraintes auxquelles leur code sera soumis. Ils ne peuvent pas anticiper
+toutes les conditions locales, par exemple qu'un Malais utilisera un
+programme qui avait tout d'abord été écrit en Finlande.
 </p>
 <p>
 Et pour terminer, parlons du droit de redistribuer.
@@ -284,43 +282,42 @@
 <p>
 Cela signifie que, vous, qui avez un ordinateur, une usine à logiciels, vous
 avez le droit de faire des copies d'un programme et de le redistribuer. Vous
-pouvez faire payer pour ces copies, ou les distribuer. D'autres peuvent
-faire la même chose.
+pouvez faire payer ces copies, ou les distribuer gratuitement. D'autres
+peuvent faire la même chose.
 </p>
 <p>
-Bien sûr, et il y en a, les gros fabricants de logiciels veulent vous
-empêcher d'utiliser votre propre propriété. Ils ne peuvent pas gagner contre
-un marché libre, alors ils attaquent autrement. Aux États Unis, par exemple,
-on voit de récentes propositions de lois qui vous ôtent votre liberté.
+Bien sûr, plusieurs des gros fabricants de logiciels veulent vous empêcher
+de vous servir votre propre bien. Ils ne peuvent pas gagner dans un marché
+libre, alors ils attaquent autrement. Aux États-Unis, par exemple, on voit
+de récentes propositions de lois qui vous ôtent votre liberté.
 </p>
 <p>
-Le droit de redistribuer, tant qu'il sera défendu et soutenu, signifie que
-le logiciel est vendu au sein d'un marché compétitif, libre. Ce qui a
-plusieurs conséquences. Une des conséquences, c'est un bas prix. Ce qui est
-en faveur du consommateur.
+Le droit de redistribuer, tant qu'il est défendu et appliqué, signifie que
+le logiciel est vendu au sein d'un marché compétitif, libre. Ceci a
+plusieurs conséquences. Une des conséquences, c'est un prix bas, favorable
+au consommateur.
 </p>
 <p>
 Mais d'abord et avant tout, ces droits économiques et légaux amènent à
 collaborer, un des thèmes de cette conférence.
 </p>
 <p>
-Ce résultat est contraire à de nombreuses attentes, chez les gens. Peu
-d'entre eux s'attendent à ce que, dans un marché compétitif, libre, chaque
-producteur deviendra de plus en plus coopératif et qu'il n'y aura pas de
-compétition, sensible ou visible au sein des hommes d'affaire en
-compétition.
+Ce résultat est contraire aux attentes de pas mal de gens. Peu d'entre eux
+s'attendaient à ce que, dans un marché compétitif, libre, chaque producteur
+devienne plus coopératif et qu'on ne sente ni ne voie de compétition parmi
+les entrepreneurs en présence.
 </p>
 <p>
-Plus un marché est compétitif, plus la coopération est visible. Cette
-implication, qui va apparemment contre toute intuition, a été à la fois
-observée et inférée.
+Plus un marché est compétitif, plus vous voyez de coopération. Cette
+implication, qui va apparemment contre toute intuition, a été aussi bien
+observée que déduite.
 </p>
 <p>
-Cela se peut parce que les gens ne sont pas lésés dans ce qu'ils ont envie
-de faire. Les gens aiment aider leurs voisins.
+C'est possible parce que les gens ne sont pas lésés en faisant ce qu'ils ont
+envie de faire. Les gens aiment aider leurs voisins.
 </p>
 <p>
-Prenez un petit fermier, un parmi un million. Mon ami Georges, de retour aux
+Prenez un petit fermier, un parmi un million. Mon ami George, chez moi aux
 États-Unis, est un de ceux-là.
 </p>
 <p>
@@ -328,14 +325,14 @@
 niveau mondial. Son voisin est dans la même situation.
 </p>
 <p>
-Du coup, si Georges aide son voisin, cela lui sera profitable et Georges,
-lui, ne perdra rien sur ce que lui rapporte sa récolte.
+Du coup, si Georges aide son voisin, c'est profitable à son voisin et
+George, lui, ne perdra rien sur ce que lui rapporte sa récolte.
 </p>
 <p>
-À partir du moment où Georges ne se lèse pas, il a plein d'autres raisons
-d'aider son voisin. Georges n'est pas simplement aimable, il reconnaît que
-quand il donne un coup de main à son voisin, ce dernier s'empresse de lui
-renvoyer l'ascenseur.
+À partir du moment où George n'y perd rien, il a toutes les raisons d'aider
+son voisin. Georges n'est pas simplement aimable, il a compris que s'il
+donne un coup de main à son voisin, ce dernier lui renverra probablement
+l'ascenseur.
 </p>
 <p>
 Voilà ce que vous observez dans un marché compétitif libre&nbsp;: de la
@@ -348,70 +345,70 @@
 </p>
 <p>
 Allons plus loin&nbsp;: si un logiciel est vendu sur un marché libre, la
-concurrence entre les vendeurs va faire tomber les prix&nbsp;; ce qui va
+concurrence entre les fournisseurs va faire tomber les prix, ce qui va
 profiter aux non-programmeurs.
 </p>
 <p>
 Voyons les choses autrement&nbsp;: le prix d'un logiciel est déterminé en
 premier lieu par des considérations légales, par le degré de liberté dont
 profitent les acheteurs. Si ceux-ci ont l'interdiction d'acheter un produit
-sauf à prix élevé et que cette prohibition soit renforcée avec succès, le
-produit sera cher. C'est ce qui se produit aujourd'hui avec beaucoup de
-logiciels propriétaires.
+sauf à prix élevé et que cette prohibition soit rendue effective, le produit
+sera cher. C'est ce qui se passe aujourd'hui avec beaucoup de logiciels
+privateurs.<a id="TransNote1-rev" href="#TransNote1"><sup>1</sup></a>
 </p>
 <p>
-D'un autre côté, si le produit est mis sur un marché libre, la compétition
-entre les vendeurs fera baisser les prix.
+D'un autre côté, si le produit est mis en vente sur un marché libre, la
+compétition entre les fournisseurs fera baisser les prix.
 </p>
 <p>
-Et vraiment, il y aura des cas où les prix seront tellement bas que les
-compagnies ou les organisations donneront les CDROM contenant les
+Et vraiment, il y aura des cas où les prix seront tellement bas que des
+sociétés ou des organisations donneront les cédéroms contenant les
 logiciels&nbsp;; d'autres feront des copies pour leurs amis&nbsp;; et
 d'autres encore les mettront en téléchargement sur Internet, gratuitement.
 </p>
 <p>
-Ceci signifie que le logiciel en lui-même, support nécessaire à un projet
+Cela signifie que le logiciel lui-même, support nécessaire à un projet
 communautaire ou marchand, deviendra peu coûteux et légal.
 </p>
 <p>
-Placez-vous du point de vue d'une petite structure ou d'une
-association. Elle pourrait utiliser un logiciel propriétaire diffusé via une
-distribution restrictive et alors soit payer une somme qu'elle n'a pas, soit
-enfreindre la loi et le voler.
+Placez-vous du point de vue d'une <acronym title="petite ou moyenne
+entreprise">PME</acronym> ou d'une association. Elle pourrait utiliser un
+logiciel privateur diffusé via une distribution restrictive et alors, soit
+payer une somme qu'elle n'a pas, soit enfreindre la loi et le voler.
 </p>
 <p>
 D'un autre côté, le logiciel libre est bon marché et légal. Il est plus
-accessible. Il est aussi personnalisable, plus que ce que les logiciels
-restrictifs peuvent l'être. Il donne du pouvoir.
+accessible. Il est aussi personnalisable, plus que ne peuvent l'être les
+logiciels restrictifs. Il donne de l'autonomie.
 </p>
 <p>
 Nous façonnons le développement de cette technologie, nous créons la
-collaboration à travers l'utilisation d'un outil légal, une licence, qui
+collaboration à travers l'utilisation d'un outil juridique, une licence, qui
 vous donne plus de droits que vous n'auriez autrement, qui vous interdit
 d'interdire, ce qui, dans ce cas, vous donne le droit de copier, étudier,
 modifier et redistribuer le logiciel.
 </p>
 <p>
 Parce qu'y sont associées des libertés, ce logiciel est appelé
-«&nbsp;logiciel libre&nbsp;» (free software).
+«&nbsp;logiciel libre&nbsp;» <em>[free software]</em>.
 </p>
 <p>
-En parlant de cela, laissez-moi éclaircir un terme qui parfois induit en
+Pendant que j'y suis, laissez-moi éclaircir un terme qui parfois induit en
 erreur les anglophones.
 </p>
 <p>
-Les bas prix des logiciels libres font croire à certains anglophones que le
-mot «&nbsp;free&nbsp;» (libre, mais veut aussi dire gratuit, en anglais),
-dans le terme «&nbsp;free software&nbsp;» (logiciel libre), signifie
-gratuit. Non, «&nbsp;free&nbsp;» est pris dans le sens <a
+Le faible coût du logiciel libre fait croire à certains anglophones que le
+mot <em>free</em> dans le terme <em>free software</em> (logiciel libre),
+signifie gratuit. Non, <em>free</em> est pris dans le sens de <a
 href="/philosophy/open-source-misses-the-point.html">libre</a>, mais c'est
-une confusion courante. Après tout, j'ai parlé de consommation modeste des
-ressources, de logiciel peu coûteux.
+une confusion courante.<a id="TransNote2-rev"
+href="#TransNote2"><sup>2</sup></a> Après tout, j'ai parlé de consommation
+modeste des ressources, de logiciel peu coûteux.
 </p>
 <p>
-Le mot anglais «&nbsp;free&nbsp;» a plusieurs sens. Comme me le disait un
-jour un ami mexicain &mdash; dirigeant par ailleurs d'un gros projet dans le
-logiciel libre&nbsp;:
+Le mot anglais <em>free</em> a plusieurs sens. Comme me le disait un jour un
+ami mexicain, dirigeant par ailleurs d'un gros projet de logiciel
+libre&nbsp;:
 </p>
 <blockquote><p>
 Il y a quelque chose qui ne va pas dans la langue anglaise&nbsp;; elle ne
@@ -419,28 +416,29 @@
 «&nbsp;libre expression&nbsp;».
 </p></blockquote>
 <p>
-L'espagnol, au contraire, fait la distinction entre «&nbsp;gratis&nbsp;» et
-«&nbsp;libre&nbsp;» (se prononce à peu près «&nbsp;libré&nbsp;»). Le
-logiciel libre est un logiciel «&nbsp;libré&nbsp;».
+L'espagnol, au contraire, fait la distinction entre <em>gratis</em> et
+<em>libre</em> (se prononce à peu près «&nbsp;libré&nbsp;»). Le logiciel
+libre est un logiciel «&nbsp;libré&nbsp;».
 </p>
 <p>
-De même, la langue de nos hôtes, Bahasa Melayu, fait la distinction entre
-«&nbsp;pecuma&nbsp;» et «&nbsp;kebebasa&nbsp;». Un logiciel libre est un
-logiciel «&nbsp;kebebasa&nbsp;».
+De même, la langue de nos hôtes, le bahasa Melayu,<a id="TransNote3-rev"
+href="#TransNote3"><sup>3</sup></a> fait la distinction entre
+<em>pecuma</em> et <em>kebebasa</em>. Un logiciel libre est un logiciel
+<em>kebebasa</em>.
 </p>
 <p>
 Entre parenthèses, Eric Raymond et Bruce Perens ont inventé le terme
-«&nbsp;open source&nbsp;» (sources accessibles, «&nbsp;ouvertes&nbsp;»), il
-y a quelques années en arrière, comme synonyme de «&nbsp;free
-software&nbsp;». Ils voulaient modifier la mauvaise opinion qu'avaient
-certaines compagnies sur le marché du libre. Le terme est devenu
-courant. Eric et Bruce ont atteint leur but.
+<em>open source</em> (sources accessibles, «&nbsp;ouvertes&nbsp;»), il y a
+quelques années, comme synonyme de «&nbsp;logiciel libre&nbsp;». Ils
+voulaient modifier la mauvaise opinion qu'avaient certaines sociétés du
+marché du libre. Le terme est devenu courant. Eric et Bruce ont atteint leur
+but.
 </p>
 <p>
-Cependant, je préfère le terme de «&nbsp;logiciel libre&nbsp;», qui
-s'accorde plus avec le but de liberté&nbsp;; cette proposition pour chaque
-homme, chaque femme, même vivant dans un pays du tiers-monde, qu'il a le
-droit de faire un travail rémunérateur, et qu'on ne leur interdise pas.
+Cependant, je préfère le terme de «&nbsp;logiciel libre&nbsp;», qui 
transmet
+mieux l'objectif de liberté&nbsp;; cette proposition que chaque homme,
+chaque femme, même vivant dans un pays du tiers-monde, a le droit de faire
+un travail rémunérateur, et qu'on ne doit pas le lui interdire.
 </p>
 <p>
 J'ai mentionné le fait qu'une communauté ou une collectivité peut utiliser
@@ -451,32 +449,32 @@
 </p>
 <p>
 Parce que la concurrence dans un marché compétitif pousse vers le bas le
-prix des logiciels libres, personne ne veut prendre part à l'industrie
-logicielle pour vendre ces logiciels comme tels. Par contre, et cela est
-souvent méconnu, il est possible de faire de l'argent par d'autres moyens.
+prix des logiciels libres, personne ne s'engage dans l'industrie logicielle
+pour vendre des logiciels en tant que tels. Par contre, et cela est souvent
+méconnu, il est possible de gagner de l'argent par d'autres moyens.
 </p>
 <p>
-Les compagnies et le personnel de l'industrie logicielle ne vendent pas les
-logiciels en eux-mêmes, mais plutôt les services qui peuvent s'y rapporter,
-tant au niveau logiciel que matériel, ou d'autres solutions.
+Les sociétés et les personnes impliquées dans l'industrie logicielle ne
+vendent pas les logiciels en eux-mêmes, mais plutôt les services associés au
+logiciel, au matériel ou à d'autres solutions.
 </p>
 <p>
 C'est ce qui se passe dans les professions médicales ou juridiques. Aussi
-bien la connaissance médicale que la loi sont librement
+bien la connaissance médicale que le droit sont librement
 redistribuables. Médecins et hommes de loi vendent leurs services pour
 résoudre des problèmes.
 </p>
 <p>
 De quels services je veux parler&nbsp;? Le plus évident&nbsp;: aider à se
-servir d'un ordinateur ou, pour prendre un exemple plus précis, aider à
-mettre en place un réseau fonctionnant par ondes radio, dans un endroit où
-il n'y a pas de téléphone ou encore aider à la création et à la saisie de
-données dans une base de données pour un magasin.
+servir d'un ordinateur ou, pour prendre des exemples plus précis, mettre en
+place un réseau de radiocommunication par paquets dans un endroit où il n'y
+a pas de téléphone ou encore créer et entretenir une base de donnée pour un
+entrepôt.
 </p>
 <p>
-De façon moins évidente, mais en progression, les compagnies qui vendent des
-téléphones ou des usines pour la dessalinisation ajoutent des logiciels à
-leurs matériels pour les rendre plus attrayants aux yeux des acheteurs.
+Exemple moins évident, les sociétés qui vendent des téléphones ou des 
usines
+pour le dessalement de l'eau ajoutent de plus en plus souvent du logiciel à
+leurs produits pour les rendre plus attrayants aux yeux des acheteurs.
 </p>
 <p>
 Notez que les programmeurs écrivent eux-mêmes des logiciels pour quatre
@@ -484,146 +482,148 @@
 problème, tout comme un homme de loi est payé pour rédiger un
 contrat. Ensuite, il peut s'agir d'une partie d'un autre
 projet. Troisièmement, pour accroître leur réputation et finalement, parce
-qu'ils le veulent.
+qu'ils en ont envie.
 </p>
 <p>
-J'ai parlé du façonnage de cette technologie pour collaborer. La clef, c'est
-la liberté et la création d'un cadre légal qui soutienne la liberté.
+J'ai parlé du façonnage de cette technologie pour favoriser la
+collaboration. La clef, c'est la liberté et la création d'un cadre légal qui
+soutienne la liberté.
 </p>
 <p>
-Maintenant, laissez-moi aborder les initiatives qui mènent à la prospérité.
+Maintenant, j'aimerais aborder les projets qui mènent à la prospérité.
 </p>
 <p>
-Les ressources, ou leur absence, sont un débouché du développement.
+Un des problème a trait aux ressources, ou plutôt à leur absence.
 </p>
 <p>
-Comme je l'ai dit plus haut, les logiciels libres réduisent les barrières
-qui bouchent l'entrée et de l'industrie logicielle et des autres industries
-ou activités.
+Comme je l'ai dit plus haut, les logiciels libres réduisent les barrières à
+l'entrée, que ce soit dans l'industrie logicielle elle-même ou dans les
+autres industries et activités.
 </p>
 <p>
-Le logiciel libre, la collaboration et l'esprit, la culture, qui en anime
-les gens, permettent de réduire les coûts des opérations. 
+Le logiciel libre, la culture de coopération et la manière de penser qui va
+avec, permettent de réduire les coûts d'exploitation. 
 </p>
 <p>
-Laissez-moi prendre un exemple tiré tout droit de cette conférence. Tout
-d'abord, je dois vous dire que j'ai des correspondants un peu partout dans
-le monde. Ils ne vivent pas tous dans des pays riches. Eux-mêmes ou leurs
-institutions ne sont jamais très riches.
+Permettez-moi de prendre un exemple tiré tout droit de cette
+conférence. Tout d'abord, je dois vous dire que j'ai des correspondants un
+peu partout dans le monde. Ils ne vivent pas tous dans des pays
+riches. Eux-mêmes ou les institutions qui les financent ne sont jamais très
+riches.
 </p>
 <p>
-Les premiers messages que j'ai reçus à propos de cette conférence, ont
+Les premiers messages que j'ai reçus à propos de cette conférence ont
 utilisé plus de quatre fois et demie les ressources nécessaires à la
-circulation de l'information. Ils ont été envoyés avec exagération.
+circulation de l'information. Ils ont été envoyés sous forme inutilement
+volumineuse.
 </p>
 <p>
-La prochaine fois que vous aurez à budgeter un projet, imaginez le payer
+La prochaine fois que vous aurez à budgétiser un projet, imaginez le payer
 quatre fois et demie son prix. Réfléchissez alors à la manière dont vous
 allez le financer.
 </p>
 <p>
-La prochaine fois que vous paierez le restaurant, sortez quatre fois et demi
-l'argent de votre poche&hellip;
+La prochaine fois que vous paierez l'addition, sortez quatre fois et demi
+plus d'argent de votre poche&hellip;
 </p>
 <p>
-Pour moi, les ressources utilisées ne me touchent pas, puisque la
-télécommunication ne m'est pas facturée à la minute, comme beaucoup le
-sont. Mais je sais que mes correspondants tout autour du monde préfèrent que
-je fasse attention à mes communications, que je ne gaspille pas leur argent
-ou celui de leurs institutions.
+Pour moi, l'utilisation des ressources n'est pas un problème, puisque la
+télécommunication ne m'est pas facturée à la minute, comme c'est souvent le
+cas. Mais je sais que mes correspondants de par le monde préfèrent que je
+fasse attention à mes communications, que je ne gaspille pas leur argent ni
+celui des institutions qui les financent.
 </p>
 <p>
-Une des caractéristiques remarquables des logiciels libres, est qu'ils
+L'une des caractéristiques remarquables des logiciels libres est qu'ils
 peuvent tourner sur de vieilles machines, aux capacités modestes, comme je
 l'ai mentionné tout à l'heure. Par exemple, il y a quelques mois, j'ai lancé
-sur le 486 de ma s&oelig;ur, un gestionnaire de fenêtres, un navigateur Web
+sur le 486 de ma sœur un gestionnaire de fenêtres, un navigateur web
 graphique et un programme de manipulation d'images. Tout cela a parfaitement
 fonctionné.
 </p>
 <p>
 Les éditeurs de texte, les programmes de courrier électronique et les
-tableurs demandent même moins de ressources.
+tableurs demandent encore moins de ressources.
 </p>
 <p>
-Cette frugalité signifie que les gens peuvent utiliser ces vieux équipements
-qui ont été dédaignés par les World Companies. Un tel matériel n'est pas
-cher ou souvent offert. Les ordinateurs ont besoin d'être transportés. Vous
-aurez parfois à prévoir localement de retaper le matériel et de le remplir
-de logiciels libres, peu coûteux et personnalisés. Pour l'utilisateur final,
-ces machines coûtent moins qu'une machine neuve.
+Cette frugalité signifie que les gens peuvent utiliser le vieux matériel qui
+a été mis au rebut par les plus grandes sociétés mondiales. Ce matériel
+n'est pas cher, souvent même offert. Les ordinateurs ont besoin d'être
+transportés. Vous aurez parfois à prévoir localement de retaper le matériel
+et de le remplir de logiciels libres, peu coûteux et personnalisés. Pour
+l'utilisateur final, ces machines coûtent moins qu'une machine neuve.
 </p>
 <p>
-Alors que pendant ce temps-là, les constructeurs fabriquent des ordinateurs
-modernes, à courte durée de vie et qui en font autant que les vieux, qui
-sont moins chers.
+Par ailleurs, les constructeurs fabriquent des ordinateurs modernes bas de
+gamme qui en font tout autant que les vieux, et ne sont pas trop chers.
 </p>
 <p>
-Ce n'est pas la peine d'acheter un matériel onéreux, flambant neuf pour
+Ce n'est pas la peine d'acheter un matériel onéreux, flambant neuf, pour
 faire tourner vos logiciels.
 </p>
 <p>
-En conclusion &mdash;
+En conclusion&hellip;
 </p>
 <p>
 On m'a demandé de parler sur&nbsp;:
 </p>
 <p>
-«&nbsp;Façonner le développement collaboratif des technologies de
-l'information et des communications et les initiatives pour une prospérité
-globale&nbsp;»
+«&nbsp;Façonner le développement et les projets collaboratifs dans les TIC
+pour la prospérité mondiale&nbsp;».
 </p>
 <p>
-Ces 16 dernières années, je les ai passé à travailler avec des gens qui ont
-façonné le logiciel grâce à un outil légal qui vous donne maintes
+Ces 16 dernières années, je les ai passées à travailler avec des gens qui
+ont façonné le logiciel grâce à un outil juridique qui vous donne maintes
 libertés&nbsp;: celles de copier, étudier, modifier et redistribuer le
 logiciel.
 </p>
 <p>
 Cet outil façonne la technologie logicielle pour la rendre plus accessible
-et lui donner plus de pouvoir&nbsp;; il encourage les gens à travailler en
-collaboration et offre une technologie pour une meilleure façon de
-gouverner.
+et en faire un instrument plus efficace d'autonomie&nbsp;; il encourage les
+gens à travailler en collaboration, et offre une technologie qui permet une
+meilleure gouvernance.
 </p>
 <p>
-Cet outil légal signifie que les sociétés impliquées dans les TIC sont en
-compétition non pas pour le logiciel lui-même, mais pour la vente de
-services associés au logiciel ou la vente de matériel ou autre.
+Cet outil juridique signifie que les sociétés impliquées dans les TIC sont
+en compétition non pas pour le logiciel lui-même, mais pour la vente de
+services associés au logiciel ou la vente de matériel ou d'autres solutions.
 </p>
 <p>
-Ce cadre légal veut dire que les sociétés offriront des services plus
+Ce cadre juridique veut dire que les sociétés offriront des services plus
 fiables et plus efficaces.
 </p>
 <p>
 La liberté, soutenue par une licence adéquate, signifie que les gens qui
-utilisent des ordinateurs ou les télécommunications comme outils, peuvent
+utilisent les ordinateurs ou les télécommunications comme outils peuvent
 prendre pied dans leur industrie plus facilement.
 </p>
 <p>
-Ce qui signifie que tous les usagers peuvent participer plus facilement et
-réduire leurs frais d'exploitation. Ce qui implique que les gens vivant dans
+Cela signifie que tous les usagers peuvent réduire leurs coûts
+d'installation et d'exploitation, ce qui implique que les gens vivant dans
 des pays plus pauvres n'envoient pas leur argent aux pays riches, mais
 qu'ils le maintiennent dans leur économie locale.
 </p>
 <p>
-De plus, comme je l'ai dit plus haut, les licences logicielles dans des
-distributions restrictives forcent souvent les gens à choisir entre violer
-la loi ou payer une somme qu'ils n'ont pas.
+De plus, comme je l'ai dit plus haut, les licences logicielles de la
+distribution restrictive forcent souvent les gens à choisir entre violer la
+loi et payer une somme qu'ils n'ont pas.
 </p>
 <p>
-Pour bien gouverner, un pays ne devrait pas forcer les personnes qui tentent
-de travailler décemment à prendre une telle décision. Trop souvent, une
-personne respectueuse des lois mais sans grandes ressources, choisira de
-violer la loi.
+Par souci de bonne gouvernance, un pays ne devrait pas forcer les personnes
+qui tentent de travailler décemment à prendre une telle décision. Trop
+souvent, une personne par ailleurs respectueuse des lois, mais sans grandes
+ressources, choisira de violer la loi.
 </p>
 <p>
-Par contre, un pays devrait faire les choses de façon à ce qu'agir dans le
-respect des lois, soit sans aucun doute la meilleure action, pour des
-raisons légales, morales et pratiques. On s'attend toujours à ce que son
-voisin soit respectueux des lois et honnête&nbsp;; c'est ce qu'encourage le
-logiciel libre.
+Ce pays devrait plutôt faire en sorte qu'agir dans le respect des lois soit,
+sans discussion, le meilleur choix, à la fois pour des raisons légales,
+morales et pratiques. On s'attend toujours à ce que son voisin soit
+respectueux des lois et honnête&nbsp;; c'est ce qu'encourage le logiciel
+libre.
 </p>
 <p>
-Le logiciel libre donne du pouvoir à ceux qui étaient laissés pour compte.
+Le logiciel libre donne la maîtrise de leur vie à ceux qui étaient laissés
+pour compte.
 </p>
 
 <!-- If needed, change the copyright block at the bottom. In general,
@@ -635,7 +635,17 @@
 <div style="font-size: small;">
 
 <!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't have notes.-->
- </div>
+<b>Notes de traduction</b><ol>
+<li id="TransNote1">Autre traduction de <em>proprietary</em> :
+propriétaire. <a href="#TransNote1-rev">&#8593;</a></li>
+<li id="TransNote2">Cette confusion est peu probable en français car on peut
+difficilement donner à « libre » le sens de gratuit. Et pourtant, la
+première réaction des gens à qui l'on parle de logiciel libre est souvent :
+« Ah oui, les logiciels gratuits ? » <a
+href="#TransNote2-rev">&#8593;</a></li>
+<li id="TransNote3">Malais (groupe de langues très proches les unes des
+autres). <a href="#TransNote3-rev">&#8593;</a></li>
+</ol></div>
 </div>
 
 <!-- for id="content", starts in the include above -->
@@ -673,7 +683,7 @@
  <p><!-- timestamp start -->
 Dernière mise à jour&nbsp;:
 
-$Date: 2012/02/02 02:11:32 $
+$Date: 2012/03/10 01:27:06 $
 
 <!-- timestamp end -->
 </p>

Index: philosophy/greve-clown.fr.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/philosophy/greve-clown.fr.html,v
retrieving revision 1.8
retrieving revision 1.9
diff -u -b -r1.8 -r1.9
--- philosophy/greve-clown.fr.html      2 Feb 2012 02:11:44 -0000       1.8
+++ philosophy/greve-clown.fr.html      10 Mar 2012 01:27:07 -0000      1.9
@@ -273,11 +273,11 @@
 l'accessibilité à l'information, <b>doit</b> susciter le doute.</p>
 
 <p>
-Quand Éric Raymond a publié le <i>Halloween Document</i>, il a déclenché 
des
-sentiments allant de l'euphorie à la paranoïa. Pour ceux qui ne l'ont pas
-lu, il s'agit d'une étude interne de Microsoft, dans laquelle sont discutées
-les forces et faiblesses du logiciel libre en général et de Linux en
-particulier. L'auteur arrive à la conclusion que Microsoft n'a que deux
+Quand Éric Raymond a publié le <i>document de  Halloween</i>, il a 
déclenché
+des sentiments allant de l'euphorie à la paranoïa. Pour ceux qui ne l'ont
+pas lu, il s'agit d'une étude interne de Microsoft, dans laquelle sont
+discutées les forces et faiblesses du logiciel libre en général et de Linux
+en particulier. L'auteur arrive à la conclusion que Microsoft n'a que deux
 possibilités d'échapper à cette menace.</p>
 
 <p>
@@ -430,7 +430,7 @@
 <!-- timestamp start -->
 Dernière mise à jour&nbsp;:
 
-$Date: 2012/02/02 02:11:44 $
+$Date: 2012/03/10 01:27:07 $
 
 <!-- timestamp end -->
 </p>

Index: philosophy/ipjustice.fr.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/philosophy/ipjustice.fr.html,v
retrieving revision 1.27
retrieving revision 1.28
diff -u -b -r1.27 -r1.28
--- philosophy/ipjustice.fr.html        2 Feb 2012 02:11:45 -0000       1.27
+++ philosophy/ipjustice.fr.html        10 Mar 2012 01:27:07 -0000      1.28
@@ -3,8 +3,8 @@
 <!--#include virtual="/server/header.fr.html" -->
 
 <!-- This file is automatically generated by GNUnited Nations! -->
-<title>Rejet de la directive d'application de la propriété intellectuelle - 
GNU
-Project - Free Software Foundation (FSF)</title>
+<title>Rejet de la directive d'application de la propriété intellectuelle - 
Projet
+GNU - Free Software Foundation (FSF)</title>
 
 <!--#include virtual="/server/banner.fr.html" -->
 <!--#include virtual="/philosophy/po/ipjustice.translist" -->
@@ -26,12 +26,12 @@
 cette déclaration car elle accepte trop de choses qui devraient être
 combattues. Le droit européen est déjà trop restrictif, et empêcher
 simplement de futurs changements n'est pas suffisant. Il n'est pas bon
-d'empêcher les gens de partager de la musique et d'autres &oelig;uvres
-publiées, et seules des lois draconiennes pourraient y arriver; aussi il
-n'est pas surprenant de voir qu'elles ont été proposées. Mais s'opposer à
-cette directive sans critiquer sa motivation injuste est
-insuffisant. Utiliser même le terme «&nbsp;propriété intellectuelle&nbsp;»
-est un signe de faiblesse, car c'est un <a
+d'empêcher les gens de partager de la musique et d'autres œuvres publiées,
+et seules des lois draconiennes pourraient y arriver ; aussi il n'est pas
+surprenant de voir qu'elles ont été proposées. Mais s'opposer à cette
+directive sans critiquer sa motivation injuste est
+insuffisant. L'utilisation même du terme «&nbsp;propriété
+intellectuelle&nbsp;» est un signe de faiblesse, car c'est un <a
 href="/philosophy/words-to-avoid.html#IntellectualProperty"> terme de
 propagande</a> pour ceux dont le but est de restreindre le public.
 </p>
@@ -84,7 +84,7 @@
 <!-- timestamp start -->
 Dernière mise à jour&nbsp;:
 
-$Date: 2012/02/02 02:11:45 $
+$Date: 2012/03/10 01:27:07 $
 
 <!-- timestamp end -->
 </p>

Index: philosophy/lessig-fsfs-intro.fr.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/philosophy/lessig-fsfs-intro.fr.html,v
retrieving revision 1.24
retrieving revision 1.25
diff -u -b -r1.24 -r1.25
--- philosophy/lessig-fsfs-intro.fr.html        2 Feb 2012 02:11:46 -0000       
1.24
+++ philosophy/lessig-fsfs-intro.fr.html        10 Mar 2012 01:27:07 -0000      
1.25
@@ -3,112 +3,111 @@
 <!--#include virtual="/server/header.fr.html" -->
 
 <!-- This file is automatically generated by GNUnited Nations! -->
-<title>Introduction au Logiciel libre, à la Société libre - GNU Project - 
Free
-Software Foundation (FSF)</title>
+<title>Introduction à Logiciel libre, société libre - Projet GNU - Free 
Software
+Foundation (FSF)</title>
 
 <!--#include virtual="/server/banner.fr.html" -->
 <!--#include virtual="/philosophy/po/lessig-fsfs-intro.translist" -->
-<h2>Introduction au <a
+<h2>Introduction à <a
 href="http://shop.fsf.org/product/free-software-free-society/";><i>Logiciel
-libre, à la Société libre&nbsp;: Essais choisis de Richard
-M. Stallman</i></a></h2>
+libre, société libre&nbsp;: essais choisis de Richard M. 
Stallman</i></a></h2>
 
 <p>
-par Lawrence Lessig, Professeur de droit, École de droit de Stanford
+par Lawrence Lessig, professeur de droit, <em>Stanford Law School</em>
 </p>
 
 <p>
 Chaque génération a son philosophe, un écrivain ou un artiste qui capte
-l'air du temps. Quelquefois, ces philosophes sont reconnus comme tels;
+l'air du temps. Quelquefois, ces philosophes sont reconnus comme tels ;
 souvent cela prend des générations avant qu'ils soient reconnus. Mais
-reconnus ou pas, un temps reste marqué par les gens qui parlent de leurs
+reconnus ou pas, une époque reste marquée par les gens qui parlent de leurs
 idéaux, dans le murmure d'un poème, ou l'explosion d'un mouvement politique.
 </p>
 <p>
 Notre génération a un philosophe. Il n'est ni artiste, ni écrivain
-professionnel. Il est programmeur. Richard Stallman a commencé son travail
+professionnel. Il est programmeur. Richard Stallman a débuté son travail
 dans les laboratoires du <abbr title="Massachusetts Institute of
-Technology">MIT</abbr>, en tant que programmeur et architecte concevant les
-logiciels de système d'exploitation. Il a bâti sa carrière publique, comme
-programmeur et architecte en fondant un mouvement pour la liberté dans un
-monde de plus en plus défini par le «&nbsp;code&nbsp;».
+Technology">MIT</abbr>, comme programmeur et architecte concepteur de
+logiciels de système d'exploitation. Il a bâti sa carrière sur la scène
+publique comme programmeur et architecte fondateur d'un mouvement pour la
+liberté, dans un monde de plus en plus défini par le «&nbsp;code&nbsp;».
 </p>
 <p>
 Le «&nbsp;code&nbsp;» est la technologie qui fait fonctionner les
 ordinateurs. Qu'il soit inscrit dans le logiciel ou gravé dans le matériel,
 c'est un ensemble d'instructions, d'abord écrit en mots, qui dirige la
-fonctionnalité des machines. Ces machines &mdash; ordinateurs &mdash;
-définissent et contrôlent de plus en plus notre vie. Elles déterminent la
-manière dont se connectent les téléphones, et ce qui passe à la télé. 
Elles
-décident si la vidéo peut-être diffusée à travers une liaison large bande
-vers un ordinateur. Elles contrôlent ce qu'un ordinateur rapporte à son
+fonctionnalité des machines. Ces machines - les ordinateurs - définissent 
et
+contrôlent de plus en plus notre vie. Elles déterminent la manière dont se
+connectent les téléphones, et ce qui passe à la télé. Elles décident si 
une
+vidéo peut être diffusée par une liaison large bande vers un
+ordinateur. Elles contrôlent ce qu'un ordinateur renvoie à son
 constructeur. Ces machines nous gouvernent. Le code gouverne ces machines.
 </p>
 <p>
-Quel contrôle devrions-nous avoir sur ce code&nbsp;? Quel discernement?
+Quel contrôle de ce code devrions-nous avoir&nbsp;? Quelle compréhension ?
 Quelle liberté devrait-il y avoir pour rivaliser avec le contrôle qu'il
 autorise&nbsp;? Quel pouvoir&nbsp;?
 </p>
 <p>
 Ces questions ont été le défi de la vie de Stallman. Par ses travaux et ses
 paroles, il nous a poussé à voir l'importance de garder le code
-«&nbsp;libre&nbsp;». Non pas libre au sens où les «&nbsp;pisseurs de
-code&nbsp;» ne doivent pas être rétribués, mais libre au sens où la
-construction et le contrôle du code doivent être accessibles à tous, et que
-tout un chacun a le droit d'en prendre le contrôle, comme il ou elle
-l'entend. Voici ce qu'est le «&nbsp;logiciel libre&nbsp;»; le
-«&nbsp;logiciel libre&nbsp;» est une réponse pour un monde fondé sur le
-code.
-</p>
-<p>
-«&nbsp;Libre&nbsp;». Stallman se plaint de l'ambiguïté dans ses propres
-termes. Il n'y a pas de quoi se plaindre. La perplexité force les gens à
-réfléchir, et ce mot «&nbsp;libre&nbsp;» fait que ça marche plutôt
-bien. Pour l'acception américaine moderne du terme, «&nbsp;logiciel
-libre&nbsp;» paraît utopique, impossible. Rien, pas même le déjeûner n'est
-libre (gratuit). Comment les «&nbsp;mots&nbsp;» les plus importants faisant
-fonctionner les machines les plus critiques qui gouvernent le monde
-pourraient-ils être «&nbsp;libres&nbsp;». Comment une société saine
-pourrait-elle aspirer à un tel idéal&nbsp;?
-</p>
-<p>
-Cependant, la drôle de consonnance du mot «&nbsp;libre&nbsp;» vient de nous,
-pas du mot lui-même. «&nbsp;Libre&nbsp;» a différents sens, seuls l'un
-d'entre eux se réfère au «&nbsp;prix&nbsp;». Un sens beaucoup plus
-fondamental de «&nbsp;libre&nbsp;» est «&nbsp;libre&nbsp;» que Stallman
-emploie dans l'expression «&nbsp;discours libre&nbsp;», ou peut-être mieux
-dans l'expression «&nbsp;travail libre&nbsp;». Pas libre au sens de gratuit,
-mais libre au sens de contrôle par d'autres limité. Le logiciel libre est le
-contrôle transparent, et ouvert au changement, comme les lois sur la
-liberté, ou les lois d'une «&nbsp;société libre&nbsp;», elles sont libres
-quand elles rendent leur contrôle accessible et ouvert au changement. Le but
-du «&nbsp;Mouvement du logiciel libre&nbsp;» de Stallman est de faire le
-plus de code transparent possible, et sujet au changement en le rendant
+<em>free</em>.<a id="TransNote1-rev" href="#TransNote1"><sup>1</sup></a> Non
+pas <em>free</em> au sens où les codeurs ne doivent pas être rétribués, 
mais
+<em>free</em> (libre) au sens où le contrôle élaboré par les codeurs est
+accessible à tous, et où tout un chacun a le droit de prendre ce contrôle et
+de le modifier comme il ou elle l'entend. Voilà ce qu'est le «&nbsp;logiciel
+libre&nbsp;» ; le «&nbsp;logiciel libre&nbsp;» est une réponse pour un 
monde
+fondé sur le code.
+</p>
+<p>
+<em>Free</em>. Stallman se plaint de l'ambiguïté de ses propres termes. Il
+n'y a pas de quoi se plaindre. Les énigmes forcent les gens à réfléchir, et
+le mot <em>free</em> remplit ce rôle d'énigme plutôt bien. Aux oreilles de
+l'Américain moderne, <em>free software</em> sonne comme utopique,
+impossible. Rien, pas même le déjeuner n'est <em>free</em>. Comment les
+«&nbsp;mots&nbsp;» les plus importants faisant fonctionner les machines les
+plus critiques qui gouvernent le monde pourraient-ils être <em>free</em> ?
+Comment une société saine d'esprit pourrait-elle aspirer à un tel
+idéal&nbsp;?
+</p>
+<p>
+Cependant, la drôle de résonance du mot <em>free</em> vient de nous, pas du
+mot lui-même. <em>Free</em> a différents sens, seul l'un d'entre eux se
+réfère au «&nbsp;prix&nbsp;». Un sens beaucoup plus fondamental de
+<em>free</em> est «&nbsp;libre&nbsp;» que Stallman emploie dans l'expression
+<em>free speech</em> (libre parole), ou peut-être mieux dans l'expression
+<em>free labor</em> (travail libre). Pas au sens de « gratuit », mais au
+sens de « peu ou pas contrôlé par d'autres ». Le logiciel libre est un
+contrôle transparent et ouvert au changement, de même que les lois libres
+- les lois d'une «&nbsp;société libre&nbsp;» - sont libres quand elles
+ouvrent leur contrôle à la connaissance et au changement. Le but du
+«&nbsp;mouvement du logiciel libre&nbsp;» de Stallman est de rendre
+transparent et modifiable le plus de code possible, en le rendant
 «&nbsp;libre&nbsp;».
 </p>
 <p>
-Le résultat de cette interprétation est un outil extraordinairement malin
-nommé «&nbsp;copyleft&nbsp;» mis en oeuvre au moyen d'une licence nommée
-GPL. Utilisant la puissance de la loi sur le droit d'auteur, le
-«&nbsp;logiciel libre&nbsp;» n'assure pas seulement l'ouverture, et la
-possibilité de changement, mais également que les autres logiciels qui
-prennent et utilisent des «&nbsp;logiciels libres&nbsp;» (et qui
-techniquement sont pris en compte en tant que «&nbsp;travail dérivé&nbsp;»)
-doivent être également libres eux-mêmes. Si vous utilisez et adaptez un
-programme libre, et diffusez alors cette version adaptée au public, la
-version diffusée doit être ausssi libre que la version de laquelle elle a
-été adaptée. Elle le doit, ou le droit d'auteur serait violé.
+Le mécanisme de cette transformation est un outil extraordinairement malin
+nommé «&nbsp;copyleft&nbsp;» mis en œuvre au moyen d'une licence nommée
+GPL. Utilisant la puissance de la loi sur le copyright, le «&nbsp;logiciel
+libre&nbsp;» assure, non seulement qu'il restera ouvert et modifiable, mais
+aussi que les autres logiciels qui prennent des «&nbsp;logiciels
+libres&nbsp;» pour s'en servir (et qui techniquement sont considérés comme
+«&nbsp;travail dérivé&nbsp;») doivent être également libres eux-mêmes. 
Si
+vous utilisez et adaptez un programme libre, et diffusez alors au public
+cette version adaptée, la version diffusée doit être aussi libre que la
+version de laquelle elle a été adaptée. Elle le doit, ou bien la loi sur le
+copyright serait violée.
 </p>
 <p>
 Le «&nbsp;logiciel libre&nbsp;», comme les démocraties, a ses
-ennemis. Microsoft est entré en guerre contre la GPL, avertissant, à qui
-veut l'entendre, que la GPL est une licence «&nbsp;dangereuse&nbsp;». Les
-dangers qu'il nomme cependant, sont grandement illusoires. D'autres
-s'opposent à la «&nbsp;coercition&nbsp;» dans l'insistence de la GPL pour
-que les versions modifiées soient également libres. Mais une condition n'est
-pas une coercition. S'il ne s'agit pas de coercition pour Microsoft de
-refuser la permission aux utilisateurs de distribuer les versions modifiées
-de son produit Office sans le payer (vraisemblablement) des millions, alors,
+ennemis. Microsoft est entré en guerre contre la GPL, avertissant qui veut
+l'entendre que la GPL est une licence «&nbsp;dangereuse&nbsp;». Les dangers
+qu'elle cite, cependant, sont grandement illusoires. D'autres s'opposent à
+la «&nbsp;coercition&nbsp;» que représente selon eux l'insistance de la GPL
+pour que les versions modifiées soient également libres. Mais une condition
+n'est pas une coercition. S'il ne s'agit pas de coercition quand Microsoft
+refuse la permission aux utilisateurs de distribuer les versions modifiées
+de son produit Office sans le payer (vraisemblablement) des millions, alors
 il ne s'agit pas de coercition quand la GPL insiste pour que les versions
 modifiées de logiciels libres le soient aussi.
 </p>
@@ -116,136 +115,138 @@
 Et puis, il y a ceux pour qui le message de Stallman est trop
 extrémiste. Mais il n'est pas extrémiste. En effet, il tombe sous le sens
 que le travail de Stallman est une simple traduction des libertés que notre
-tradition a modelé dans le monde d'avant le code. Le «&nbsp;logiciel
-libre&nbsp;» assurerait que le monde gouverné par le code soit aussi
-«&nbsp;libre&nbsp;» que notre tradition qui a bâti le monde d'avant le code.
+tradition a modelées dans le monde d'avant le code. Le «&nbsp;logiciel
+libre&nbsp;» garantirait que le monde gouverné par le code soit aussi
+«&nbsp;libre&nbsp;» que la tradition qui a bâti notre monde d'avant le code.
 </p>
 <p>
-Par exemple&nbsp;: une «&nbsp;société libre&nbsp;» est réglementée par la
+Par exemple, une «&nbsp;société libre&nbsp;» est réglementée par la
 loi. Mais il y a des limites que toute société libre place dans cette
-réglementation par la loi&nbsp;: aucune société qui garderait ses lois
-secrètes ne pourrait être qualifiée de libre. Aucun gouvernement qui
+réglementation par la loi&nbsp;: aucune société où les lois resteraient
+secrètes ne pourrait jamais être qualifiée de libre. Aucun gouvernement qui
 cacherait à ses citoyens ses règlements ne pourrait se maintenir dans notre
-tradition. La loi contrôle. Mais elle le fait avec justice, seulement quand
-elle est visible. Et la loi est visible quand ses termes sont connus et
-contrôlables par ceux auxquels elle s'applique, ou par les représentants de
-ceux auxquels elle s'applique (avocats, corps législatif).
+tradition. La loi contrôle. Mais elle ne le fait avec justice que
+lorsqu'elle est visible. Et la loi n'est visible que lorsque ses termes sont
+connus et contrôlables par ceux auxquels elle s'applique, ou par les
+représentants de ceux auxquels elle s'applique (avocats, corps législatif).
 </p>
 <p>
-Cette condition sur le droit s'étend au-delà du travail du corps
+Cette condition imposée au droit s'étend au-delà du travail du corps
 législatif. Pensez à la pratique du droit dans les tribunaux américains. Les
-avocats sont engagés par leurs clients pour faire avancer les intérêts de
-leurs clients. Quelquefois, cet intérêt est réalisé au moyen d'un
-procès. Dans le cheminement de ce litige, les avocats rédigent des
-conclusions. Ces conclusions en retour affectent les avis rendus par les
-juges. Ces avis décident de qui gagne une affaire en particulier, ou si une
-certaine loi est conforme à la constitution.
-</p>
-<p>
-Toute la matière dans ce processus est libre au sens où l'entend
-Stallman. Les conclusions juridiques sont ouvertes et libres d'accès pour
-tous. Les arguments sont transparents (ce qui est différent de dire qu'ils
-sont bons) et le raisonnement peut être repris sans la permission des
-avocats d'origine. Les avis qu'ils produisent peuvent être cités dans de
-futures conclusions. Ils peuvent être copiés et intégrés dans une autre
-conclusion ou avis. Le «&nbsp;code source&nbsp;» du droit américain est par
-conception, et par principe, ouvert et libre pour tout un chacun. Et les
-avocats le font &mdash; car c'est à cette aune que se mesure la créativité
-d'une grande conclusion, par la réutilisation de ce qui a été produit
-auparavant. Le source est libre; la créativité et une économie sont bâtis
-sur ce modèle.
-</p>
-<p>
-Cette économie du code libre (et ici j'entends le code libre juridique)
-n'affame pas les avocats. Les firmes d'avocats ont suffisamment de
-motivation pour produire de bonnes conclusions même si ce qu'elles
-produisent peut être pris et copié par n'importe qui. L'avocat est un
-artisan; son produit est public. Cependant, l'artisanat n'est pas de la
-charité. Les avocats sont payés; le public ne demande pas un tel travail
-sans payer. Pourtant cette économie prospère, avec du neuf ajouté à du
-vieux.
-</p>
-<p>
-Nous pourrions imaginer une pratique juridique qui soit différente &mdash;
-les conclusions et les argumentaires seraient gardés secrets; des décisions
-qui annonceraient un résultat mais pas le raisonnement. Des lois qui
-seraient conservées par la police mais qui ne seraient connues de personne
-d'autre. Une règlementation qui fonctionnerait sans expliquer les règles.
-</p>
-<p>
-Nous pourrions nous représenter cette société, mais nous ne pourrions
-imaginer la qualifier de «&nbsp;libre&nbsp;». Que les primes dans une telle
-société soient mieux ou plus efficacement allouées, une telle société ne
-pourrait être connue comme libre. Les idéaux de la liberté, de la vie dans
-une société libre, demande plus qu'une application efficace. Au contraire,
-l'ouverture et la transparence sont les contraintes à l'intérieur desquelles
-un système de droit se construit, et non grâce à des options ajoutées par
-commodité pour les dirigeants. La vie régentée par le code logiciel ne
-devrait pas être autrement.
+avocats sont engagés par leurs clients pour défendre les intérêts de leurs
+clients. Quelquefois, ces intérêts sont défendus au moyen d'un procès. Au
+cours de ce procès, les avocats rédigent des conclusions. Ces conclusions en
+retour affectent les avis rendus par les juges. Ces avis déterminent qui
+gagne telle affaire, ou si telle loi est conforme à une constitution.
+</p>
+<p>
+Tous les documents de ce processus sont libres au sens où l'entend
+Stallman. Les conclusions juridiques sont ouvertes et en libre accès. Les
+arguments sont transparents (ce qui ne veut pas dire qu'ils sont bons) et le
+raisonnement peut être repris sans la permission des avocats d'origine. Les
+avis qu'ils produisent peuvent être cités dans de futures conclusions. Ils
+peuvent être copiés et intégrés dans une autre conclusion ou avis. Le
+«&nbsp;code source&nbsp;» du droit américain est, par conception et par
+principe, ouvert et libre pour que chacun en dispose. Et les avocats ne s'en
+privent pas, car c'est un des critères d'une grande conclusion, qu'elle base
+sa créativité sur la réutilisation de ce qui est arrivé auparavant. Le
+source est libre ; la créativité et une économie sont bâtis sur ce 
modèle.
+</p>
+<p>
+Cette économie du code libre (et ici j'entends le code juridique libre)
+n'affame pas les avocats. Les cabinets d'avocats ont suffisamment de
+motivation pour produire de bonnes conclusions même si ce qu'ils produisent
+peut être pris et copié par n'importe qui. L'avocat est un artisan ; son
+produit est public. Cependant, l'artisanat n'est pas de la charité. Les
+avocats sont payés ; le public n'exige pas un tel travail sans
+payer. Pourtant cette économie prospère, avec du neuf ajouté à du vieux.
+</p>
+<p>
+Nous pourrions imaginer une pratique juridique qui soit différente - des
+conclusions et des arguments qui seraient gardés secrets ; des décisions qui
+annonceraient un résultat mais pas le raisonnement. Des lois que la police
+ferait appliquer mais qui ne seraient connues de personne d'autre. Une
+réglementation qui fonctionnerait sans expliquer ses règles.
+</p>
+<p>
+Nous pourrions nous représenter cette société, mais nous n'aurions pas
+l'idée de la qualifier de «&nbsp;libre&nbsp;». Que dans une telle société
+les incitations soient, ou non, mieux ou plus efficacement réparties, cette
+société ne pourrait pas être reconnue comme libre. Les idéaux de liberté, 
de
+vie dans une société libre, exigent plus que l'efficacité. Le cadre dans
+lequel un système juridique se construit est au contraire fait d'ouverture
+et de transparence, qui ne sont pas des options à la discrétion des
+dirigeants. Il ne devrait pas en être autrement pour la vie régentée par le
+code logiciel.
 </p>
 <p>
-Écrire du code n'est pas du litige. Il est meilleur, plus riche, plus
+Écrire du code n'est pas de la procédure. C'est meilleur, plus riche, plus
 productif. Le droit est un exemple évident qui montre que la créativité et
-les primes ne dépendent pas du contrôle total sur les produits créés. Tout
-comme le jazz, les romans, ou l'architecture, le droit se construit sur ce
-qui a été construit auparavant. Ces ajouts et changements sont ce qu'a
-toujours été la créativité. Et une société libre fait partie de celles 
qui
-assurent que ces ressources les plus importantes demeurent libres en ce
-sens.
-</p>
-<p>
-Pour la première fois, ce livre recueille les écrits et les conférences de
-Richard Stallman dans un style qui rend leur subtilité et leur force
-évidentes. Les essais couvrent un large panorama, du droit d'auteur à
-l'histoire du mouvement du logiciel libre. Ils recèlent beaucoup d'arguments
-peu connus, et parmi ceux-ci, une explication particulièrement perspicace
-sur les changements de situation qui ont rendu suspect le droit d'auteur aux
-yeux du monde numérique. Ils serviront de ressource pour ceux qui cherchent
-à comprendre la pensée de cet homme puissant &mdash; puissant dans ses
-idées, dans sa passion, et dans son intégrité, même s'il est impuissant 
dans
-toute autre voie. Ils en inspireront d'autres qui prendront ces idées, et en
+les incitations ne dépendent pas du contrôle total sur les produits
+créés. Tout comme le jazz, les romans ou l'architecture, le droit se
+construit sur ce qui a été construit auparavant. Ces ajouts et changements
+sont ce qu'a toujours été la créativité. Et une société libre est une
+société qui s'assure que ses ressources les plus importantes demeurent
+libres, précisément dans ce sens.
+</p>
+<p>
+Ce livre recueille pour la première fois les écrits et les conférences de
+Richard Stallman d'une manière qui rend leur subtilité et leur force
+évidentes. Ces essais couvrent un large panorama, du copyright à l'histoire
+du mouvement du logiciel libre. Ils recèlent beaucoup d'arguments peu
+connus, et parmi ceux-ci, une explication particulièrement perspicace sur
+les changements de situation qui ont rendu suspect le copyright aux yeux du
+monde numérique. Ils serviront de ressource pour ceux qui cherchent à
+comprendre la pensée de cet homme puissant - puissant dans ses idées, dans
+sa passion, et dans son intégrité, même s'il est sans pouvoir de toute autre
+manière. Ils en inspireront d'autres qui prendront ces idées, et en
 construiront de nouvelles.
 </p>
 <p>
 Je ne connais pas bien Stallman. Je le connais suffisamment pour savoir
-qu'il est difficile à apprécier. Il est autoritaire, souvent impatient. Sa
+qu'il est difficile à apprécier. Il est volontaire, s'emporte souvent. Sa
 colère peut éclater à l'encontre de ses amis aussi facilement que de ses
-adversaires. Il est intransigeant et obstiné; patient dans ces deux travers.
+adversaires. Il est intransigeant et obstiné, mais patient.
 </p>
 <p>
-Cependant, quand notre monde comprendra enfin la puissance et le danger du
-code &mdash; quand il comprendra finalement que le code, comme les lois ou
-comme les gouvernements, doivent être transparents pour être libres &mdash;
-alors il regardera retrospectivement ce programmeur intransigeant et obstiné
-et reconnaîtra la vision pour laquelle il s'est battu pour la rendre
+Pourtant, quand notre monde comprendra enfin la puissance et le danger du
+code - quand il comprendra finalement que le code, comme les lois ou comme
+les gouvernements, doit être transparent pour être libre - alors il
+regardera retrospectivement ce programmeur intransigeant et obstiné et
+reconnaîtra la vision pour laquelle il s'est battu pour la rendre
 tangible&nbsp;: la vision d'un monde où la liberté et le savoir survivent au
 compilateur. Et nous nous rendrons compte qu'aucun homme, de par ses actes
-et ses paroles, n'en aura fait autant pour rendre possible la liberté que
-cette future société pourra avoir.
+et ses paroles, n'en aura autant fait pour rendre possible la liberté que
+cette future société pourrait avoir.
 </p>
 <p>
-Nous n'avons pas encore gagné cette liberté. Nous pouvons très bien échouer
-à l'atteindre. Mais que nous y arrivions ou que nous y échouions, dans ces
-essais est brossé un tableau de ce que la liberté pourrait être. Et dans le
-monde qui a produit ces actes et ces paroles, il y a l'inspiration pour qui
-veut, comme Stallman, de se battre pour créer cette liberté.
+Nous n'avons pas encore gagné cette liberté. Nous ne réussirons peut-être
+pas à l'obtenir. Mais que nous réussissions ou non, dans ces essais est
+brossé un tableau de ce que la liberté pourrait être. Et dans la vie qui a
+produit ces actes et ces paroles, il y a l'inspiration pour qui veut, comme
+Stallman, se battre pour créer cette liberté.
 </p>
 
 <p>
 <strong>Lawrence Lessig</strong><br />
-<strong>Professeur de droit, École de droit de Stanford</strong>.
+<strong>Professeur de droit, <em>Stanford Law School</em></strong>
 </p>
 
 <h4><a
 href="http://shop.fsf.org/product/free-software-free-society/";>Apprenez-en
-plus sur <i>le logiciel libre, la société libre&nbsp;: Essais choisis de
-Richard M. Stallman</i></a></h4>
+plus sur <i>Logiciel libre, société libre&nbsp;: essais choisis de Richard
+M. Stallman</i></a></h4>
 
 
 <div style="font-size: small;">
 
 <!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't have notes.-->
- </div>
+<b>Note de traduction</b><ol>
+<li id="TransNote1">Le mot anglais <em>free</em> a deux significations
+fréquentes, « libre » et « gratuit », d'où la discussion qui suit. 
Le mot
+français « libre » n'a pas cette ambiguïté car « entrée libre » 
est à peu
+près le seul cas où l'on peut lui donner le sens de « gratuit ». <a
+href="#TransNote1-rev">&#8593;</a></li></ol> </div>
 </div>
 
 <!--#include virtual="/server/footer.fr.html" -->
@@ -288,7 +289,7 @@
 <!-- timestamp start -->
 Dernière mise à jour&nbsp;:
 
-$Date: 2012/02/02 02:11:46 $
+$Date: 2012/03/10 01:27:07 $
 
 <!-- timestamp end -->
 </p>

Index: philosophy/luispo-rms-interview.fr.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/philosophy/luispo-rms-interview.fr.html,v
retrieving revision 1.18
retrieving revision 1.19
diff -u -b -r1.18 -r1.19
--- philosophy/luispo-rms-interview.fr.html     2 Feb 2012 02:11:46 -0000       
1.18
+++ philosophy/luispo-rms-interview.fr.html     10 Mar 2012 01:27:07 -0000      
1.19
@@ -2,53 +2,51 @@
 <!--#include virtual="/server/header.fr.html" -->
 
 <!-- This file is automatically generated by GNUnited Nations! -->
-<title>Entretien&nbsp;: Richard M. Stallman - GNU Project - Free Software
-Foundation (FSF)</title>
+<title>Entretien&nbsp;: Richard M. Stallman - Projet GNU - Free Software 
Foundation
+(FSF)</title>
 
 <!--#include virtual="/server/banner.fr.html" -->
 <!--#include virtual="/philosophy/po/luispo-rms-interview.translist" -->
 <h2>Entretien&nbsp;: Richard M. Stallman</h2>
 
 <p>
-<i>[Ceci est un entretien entre Louis Suarez-Potts et Richard
-M. Stallman.]</i>
+<i>[ Ceci est un entretien entre Louis Suarez-Potts et Richard
+M. Stallman. ]</i>
 </p>
 
 <p>
 Richard M. Stallman est le praticien/théoricien le plus énergique et le plus
 célèbre du <a
 href="http://www.salon.com/tech/fsp/glossary/index.html";>logiciel libre</a>
-(«&nbsp;free software&nbsp;»), un terme qu'il a créé. «&nbsp;Free&nbsp;» 
ici
-signifie libre comme dans «&nbsp;liberté d'expression&nbsp;» et non gratuit
-comme dans «&nbsp;entrée libre&nbsp;». La contribution la plus célèbre de
-Stallman dans le mouvement du «&nbsp;logiciel libre&nbsp;» a sûrement été 
la
-GNU General Public License (la licence publique générale GNU) (<a
-href="/philosophy/license-list.html">GPL</a>), que Stallman a créé aux
-alentours de 1985 comme une licence générale qui pourrait être appliquée à
-n'importe quel programme. La licence codifie le concept de <a
-href="/gnu/thegnuproject.html">«&nbsp;copyleft&nbsp;»</a> (NdT&nbsp;:
-«&nbsp;copyleft&nbsp;» peut se traduire par «&nbsp;gauche d'auteur&nbsp;»
-par opposition au «&nbsp;copyright&nbsp;» qui se traduit en «&nbsp;droit
-d'auteur&nbsp;»), l'«&nbsp;idée centrale&nbsp;» que Stallman a décrite en
-donnant à «&nbsp;tout le monde le droit d'exécuter un programme, de copier
-le programme, de modifier le programme et de distribuer des versions
-modifiées, mais pas le droit d'ajouter des restrictions de son cru. Par
-conséquent, les libertés cruciales qui définissent le «&nbsp;logiciel
-libre&nbsp;» sont garanties à quiconque détient une copie&nbsp;; elles
-deviennent des droits inaliénables&nbsp;» (Stallman, «&nbsp;The GNU
-Operating System and the Free Software Movement&nbsp;», in DiBona,
-<cite>Open Sources&nbsp;: Voices from the Open Source Revolution</cite>).
+<em>[free software]</em>, un terme qu'il a créé. <em>Free</em> ici signifie
+libre comme dans «&nbsp;liberté d'expression&nbsp;» et non gratuit comme
+dans «&nbsp;entrée libre&nbsp;». La contribution la plus célèbre de 
Stallman
+au mouvement du «&nbsp;logiciel libre&nbsp;» a sûrement été la <em>GNU
+General Public License</em> (la licence publique générale GNU), ou <a
+href="/philosophy/license-list.html">GPL</a>, que Stallman a créée aux
+alentours de 1985 pour en faire une licence générale qui pourrait être
+appliquée à n'importe quel programme. La licence codifie le concept du <a
+href="/gnu/thegnuproject.html">copyleft</a><a id="TransNote1-rev"
+href="#TransNote1"><sup>1</sup></a>, l'«&nbsp;idée centrale&nbsp;» que
+Stallman a décrite en donnant à «&nbsp;tout le monde le droit d'exécuter un
+programme, de copier le programme, de modifier le programme et de distribuer
+des versions modifiées, mais pas le droit d'ajouter des restrictions de son
+cru. Par conséquent, les libertés cruciales qui définissent le <em>logiciel
+libre</em> sont garanties à quiconque détient une copie&nbsp;; elles
+deviennent des droits inaliénables&nbsp;» (Stallman, « <em>The GNU 
Operating
+System and the Free Software Movement</em> », in DiBona, <cite>Open
+Sources&nbsp;: Voices from the Open Source Revolution</cite>).
 </p>
 <p>
 Toute licence de logiciel libre publiée depuis doit probablement son
 existence à la vision de Stallman, y compris les licences qui régissent le
-code de OpenOffice.org. Le travail de Stallman est bien sûr, résolument
+code d'OpenOffice.org. Le travail de Stallman est bien sûr, résolument
 pratique. Une courte liste des programmes qu'il a codés inclurait Emacs
 aussi bien que la plupart des composants du système GNU/Linux, qu'il a soit
 écrit, soit aidé à écrire. En 1990, Stallman a reçu une bourse de la <a
 href="http://www.macfound.org/programs/fel/fel_overview.htm";>Fondation
 McArthur</a>&nbsp;; il a utilisé les fonds qui lui ont été donnés pour
-parfaire son travail dans le logiciel libre. (Voir Moody, <cite>Rebel
+parfaire son travail dans le logiciel libre (voir Moody, <cite>Rebel
 Code</cite> pour avoir une bonne idée de la mission de Stallman).
 </p>
 <p>
@@ -57,15 +55,15 @@
 moment-là, j'ai demandé un entretien avec Stallman par email. Il fut
 d'accord et peu de temps après, je lui soumettais la série de questions
 ci-dessous, auxquelles il répondit, souvent largement. Quoi qu'il en soit,
-mes efforts pour poursuivre cet entretien échouèrent, aussi, cet entretien
-n'est qu'une première série. Par conséquent, je n'ai pas été en mesure
-d'étendre et de me confronter à certaines notions intéressantes&nbsp;; j'ai
-également fourni autant de liens que possible concernant la politique de
-Stallman. Il va sans dire que les vues de Stallman lui sont propres et ne
-reflètent pas nécessairement les miennes ou celles de OpenOffice.org.
+mes efforts pour poursuivre cet entretien échouèrent, aussi n'est-il que le
+premier d'une série. Par conséquent, je n'ai pas été en mesure d'orienter 
le
+débat dans certaines voies intéressantes&nbsp;; j'ai également fourni autant
+de liens que possible concernant la politique de Stallman. Il va sans dire
+que les vues de Stallman lui sont propres et ne reflètent pas nécessairement
+les miennes ou celles d'OpenOffice.org.
 </p>
 <p>
-Pour plus d'informations, les lecteurs sont invités à visiter le site Web de
+Pour plus d'informations, les lecteurs sont invités à visiter le site web de
 <a href="/home.html">GNU</a>, ainsi que le site personnel de <a
 href="http://www.stallman.org/";>Stallman</a>.
 </p>
@@ -79,7 +77,7 @@
 </p></blockquote>
 
 <blockquote><p>
-       Mais (brièvement), qu'entendez-vous dans la notion de ce que j'appelle 
ici
+       Mais (brièvement), qu'entendez-vous par la notion de ce que j'appelle 
ici
 une société plus éthique&nbsp;?
 </p></blockquote>
 
@@ -92,40 +90,39 @@
 <blockquote><p>
        Ceci nous amène à un point qui est très important et que j'espère 
vous
 pourrez clarifier pour nos lecteurs. Le terme que vous préférez pour votre
-éthique est «&nbsp;free software&nbsp;» (logiciel libre), où le mot
-«&nbsp;free&nbsp;» signifie libre des contraintes et pas libre de
-prendre. Mais le terme que de plus en plus de gens utilisent est «&nbsp;Open
-Source&nbsp;» (code source ouvert), un terme très récent (1998) et qui,
-selon vous, est chargé de problèmes importants. Des deux, logiciel libre est
-un terme qui implique une éthique de vie et qui porte la promesse d'une
-société plus juste; l'autre, «&nbsp;open source&nbsp;», n'est pas porteur 
de
-ce message.
+éthique est <em>free software</em> (logiciel libre), où le mot <em>free</em>
+signifie libre des contraintes et pas libre de prendre. Mais le terme que de
+plus en plus de gens utilisent est « open source » (code source ouvert), un
+terme très récent (1998) et qui, selon vous, est chargé de problèmes
+importants. Des deux, logiciel libre est un terme qui implique une éthique
+de vie et qui porte la promesse d'une société plus juste; l'autre, open
+source, n'est pas porteur de ce message.
 </p></blockquote>
 
 <blockquote><p>
-       Est-ce une déclaration correcte? Pourriez-vous traiter cette question 
et
+       Est-ce une déclaration correcte ? Pourriez-vous traiter cette 
question et
 clarifier les distinctions pour nos lecteurs&nbsp;?
 </p></blockquote>
 
 <p>
 C'est tout à fait exact. Quelqu'un l'a dit un jour de cette façon&nbsp;:
-«&nbsp;l'open source est une méthodologie de développement; le logiciel
+«&nbsp;l'open source est une méthodologie de développement ; le logiciel
 libre est une philosophie politique (ou un mouvement social)&nbsp;».
 </p>
 <p>
-Le <a href="http://www.opensource.org";>mouvement open source</a> se
-concentre à convaincre les sociétés qu'il peut être profitable de respecter
-la liberté des utilisateurs de partager et de modifier les logiciels. Nous,
+Le <a href="http://www.opensource.org";>mouvement open source</a> s'attache à
+convaincre les entreprises qu'il peut être profitable de respecter la
+liberté des utilisateurs de partager et de modifier les logiciels. Nous,
 dans le <a href="http://www.fsf.org/";>mouvement du logiciel libre</a>, nous
 apprécions ces efforts, mais nous pensons qu'il y a une question plus
 importante en jeu&nbsp;: tous les programmeurs ont l'obligation éthique de
-respecter ces libertés pour les autres personnes. Le profit n'est pas une
-mauvaise chose en soi, mais il ne peut justifier de maltraiter les autres.
+respecter ces libertés chez les autres. Le profit n'est pas une mauvaise
+chose en soi, mais il ne peut justifier de maltraiter les autres.
 </p>
 
 <blockquote><p>
-       Au travers de ces lignes, il y a eu une confusion considérable sur la 
façon
-de nommer votre idée d'une société éthique. Par erreur, certains
+       Dans le même ordre d'idée, il y a eu une confusion considérable sur 
la façon
+de nommer votre notion d'une société éthique. Par erreur, certains
 affirmeraient que vous suggérez un <a
 
href="http://www.marxists.org/archive/marx/works/1840/prin-com.htm";>communisme</a>.
 </p></blockquote>
@@ -134,8 +131,8 @@
 Quiconque critique certaines pratiques commerciales peut s'attendre à être
 traité de «&nbsp;communiste&nbsp;» de temps en temps. C'est une manière de
 changer de sujet et d'éluder la question. Si des gens croient à ces
-accusations, c'est qu'il n'ont pas écouté vraiment ce sur quoi portaient les
-critiques. (Il est bien plus facile d'attaquer le communisme que d'attaquer
+accusations, c'est qu'il n'ont pas vraiment écouté ce sur quoi portaient les
+critiques (il est bien plus facile d'attaquer le communisme que d'attaquer
 les vues du mouvement du logiciel libre).
 </p>
 
@@ -144,9 +141,9 @@
 du hacker), a justement contré ces assertions. J'irais même plus loin&nbsp;:
 que ce que vous suggérez est proche de ce que des théoriciens politiques,
 tel que <a href="http://www.gwu.edu/~ccps/etzioni/index.html";>Amitai
-Etzioni</a>, décriraient comme un communitarisme (voir par exemple&nbsp; <a
+Etzioni</a>, décriraient comme un communautarisme (voir par exemple&nbsp; <a
 
href="http://www.gwu.edu/~icps/about.html";>http://www.gwu.edu/~icps/about.html</a>).
-Et le communitarisme n'est en aucun cas hostile à l'économie de marché que
+Et le communautarisme n'est en aucun cas hostile à l'économie de marché que
 la plupart des gens associent au capitalisme. C'est même tout
 l'opposé. Parleriez-vous, à ce que nous pourrions appeler les politiques, de
 votre système éthique&nbsp;?
@@ -162,9 +159,7 @@
 <p>
 Aujourd'hui, les entreprises (et leurs propriétaires) ont beaucoup trop de
 pouvoir politique, et cela mine la démocratie aux États-Unis et à
-l'étranger. Les candidats font face à un véto efficace des entreprises (voir
-<a
-href="http://www.billionairesforbushorgore.com";>http://www.billionairesforbushorgore.com</a>),
+l'étranger. Les candidats font face à un veto efficace des entreprises,
 aussi, ils n'osent pas leur désobéir.
 </p>
 <p>
@@ -174,71 +169,70 @@
 mondiale du commerce</a>, qui a été conçue pour subordonner la santé
 publique, la protection de l'environnement, les conditions de travail, et
 les conditions de vie en général aux <a
-href="http://www.citizen.org/pctrade/gattwto/gatthome.html";>http://www.citizen.org/pctrade/gattwto/gatthome.html</a>intérêts
-des entreprises. Avec l'<a
+href="http://www.citizen.org/pctrade/gattwto/gatthome.html";>http://www.citizen.org/pctrade/gattwto/gatthome.html</a>
+intérêts des entreprises. Avec l'<a
 href="http://www.tradewatch.org/nafta/reports/5years.htm";>ALÉNA [Association
 de libre échange nord-américain]</a>, une société canadienne condamnée au
 Mississippi pour pratiques anti-concurrentielles <a
 href="http://www.citizen.org/pctrade/nafta/cases/Loewen.htm";>fait un
-procès</a> pour obtenir une compensation fédérale pour ses pertes dues à
-cette condamnation. Ils revendiquent que l'ALÉNA retire aux États le droit
-de légiférer sur les pratiques anti-concurrentielles.
+procès</a> pour obtenir une compensation fédérale pour les pertes que cette
+condamnation lui a fait subir. Ils revendiquent que l'ALÉNA retire aux États
+le droit de légiférer sur les pratiques anti-concurrentielles.
 </p>
 <p>
 Mais les entreprises ne sont pas encore satisfaites. La <a
 href="http://www.ftaa-alca.org/";>ZLEA [Zone de libre-échange des
 Amériques]</a> proposée voudrait que tous les gouvernements privatisent
-leurs [services publics] telles que les écoles, la distribution d'eau, les
+leurs [services publics] tels que les écoles, la distribution d'eau, les
 archives et même la sécurité sociale. C'est ce que Bush veut que l'autorité
-<a href="http://www.fasttrack.org/";>«&nbsp;fast track&nbsp;»</a> fasse
-passer.
+<a href="http://www.fasttrack.org/";><em>fast track</em></a> fasse passer.
 </p>
 <p>
-Les manifestants pacifiques contre la ZLEA au Québec ont été violemment
-attaqués <a
+Les manifestants pacifiques contre la ZLEA au Québec ont été violemment <a
 
href="http://www.web.amnesty.org/web/news.nsf/WebAll/A781217116BC45BB80256A3F005AA069?OpenDocument";>attaqués</a>
-par la police, qui ont alors rejeté la faute sur les manifestants. Un
-manifestant qui se tenait dans la rue, a été atteint d'un tir dans la gorge
-d'un balle en caoutchouc à une distance de 6 mètres. Il a été estropié à
-vie, et cherche à porter plainte pour tentative de meurtre &hellip; si la
-police révèle qui lui a tiré dessus.
+par la police, qui a alors rejeté la faute sur les manifestants. Un
+manifestant qui se tenait dans la rue a été atteint à la gorge par un balle
+en caoutchouc tirée d'une distance de 6 mètres. Il a été estropié à vie, 
et
+cherche à porter plainte pour tentative de meurtre&hellip; si la police
+révèle qui lui a tiré dessus.
 </p>
 <p>
 Un organisateur de la manifestation a été attaqué dans la rue par un groupe
-sorti d'une camionnette, qui l'a mis à terre, et l'a tabassé. Quand ses amis
+sorti d'une camionnette, qui l'a jeté à terre et tabassé. Quand ses amis
 sont venus à son secours, le groupe s'est révélé être des policiers sous
 couverture qui l'ont emmené avec eux.
 </p>
 <p>
 Si la démocratie survit aux traités de la mondialisation, elle sera
 probablement écrasée par les efforts pour supprimer <a
-href="http://www.stopftaa.org/";>toute opposition à ceux-ci</a>.
+href="http://www.stopftaa.org/";>toute opposition à ces derniers</a>.
 </p>
 <p>
 La critique la plus immédiate à votre insistance sur l'éthique, serait que
-l'éthique du logiciel libre est bonne mais inadéquate pour le vrai monde des
+l'éthique du logiciel libre est bonne mais inadéquate pour le monde réel des
 affaires.
 </p>
 <p>
-Avec plus de la moitié des sites Web dans le monde exécutant GNU/Linux et <a
-href="http://www.apache.org";>Apache</a>, il s'agit évidemment de FUD<sup><a
-href="#TransNote1">1</a></sup>. Vous ne devriez pas donner à de tels
-mensonges de la crédibilité en paraissant les prendre au sérieux vous-même.
+Avec plus de la moitié des sites web dans le monde exécutant GNU/Linux et <a
+href="http://www.apache.org";>Apache</a>, il s'agit évidemment de FUD.<a
+id="TransNote2-rev" href="#TransNote2"><sup>2</sup></a> Vous ne devriez pas
+donner à de tels mensonges de la crédibilité en paraissant les prendre au
+sérieux vous-même.
 </p>
 <p>
 Je pense qu'il est pire de ne pas répondre à des mensonges implicites que de
 s'attaquer à eux directement. L'idée générale de mon argument était que
 Microsoft, par exemple, affirme que le logiciel libre ne rapporte pas
-d'argent et qu'il en fait perdre plutôt. Ils soutiennent que c'est une
-mauvaise idée autour d'eux. Je ne pense pas qu'il faille ignorer Microsoft,
-tout comme l'<abbr title="Organisation mondiale du commerce">OMC</abbr> ne
-doit pas être ignorée. Mais&nbsp;: ma question était de suggérer une
-réfutation à ce FUD paraissant évident, pas de souligner les erreurs des
-autres.
+d'argent et qu'il en fait plutôt perdre. Ils soutiennent que cette idée est
+mauvaise sous tous ses aspects. Je ne pense pas qu'il faille ignorer
+Microsoft, tout comme l'<abbr title="Organisation mondiale du
+commerce">OMC</abbr> ne doit pas être ignorée. Mais&nbsp;: ma question était
+de suggérer une réfutation à ce FUD qui paraît évident, pas de souligner 
les
+erreurs des autres.
 </p>
 
 <blockquote><p>
-       Soit, je reformule ma question&nbsp;: Microsoft a taxé la <abbr
+       Donc, je reformule ma question&nbsp;: Microsoft a taxé la <abbr
 title="General Public License">GPL</abbr> de folie commerciale qui est
 également mauvaise pour l'«&nbsp;Amérique&nbsp;» (quoi que cela puisse
 signifier). Ils ne se préoccupent pas d'éthique communautaire. Comment dans
@@ -249,8 +243,8 @@
 <blockquote><p>
        Stallman n'a pas répondu à cette requête de clarification, mais il a 
fait
 récemment un <a href="/events/rms-nyu-2001-transcript.html">discours</a> à
-l'Université de New York répondant à la propagande de Microsoft. La Free
-Software Foundation a également présenté une <a
+l'Université de New-York répondant à la propagande de Microsoft. La <em>Free
+Software Foundation</em> a également présenté une <a
 href="/press/2001-05-04-GPL.html">défense</a> du logiciel libre.
 </p></blockquote>
 
@@ -261,35 +255,35 @@
 <blockquote><p>
        Sur un plan plus individuel, que répondriez-vous à la critique d'une
 personne qui voudrait suivre vos standards éthiques mais qui sent qu'elle ne
-pourra pas car elle veut gagner de l'argent de son travail
+pourra pas car elle veut gagner de l'argent avec son travail
 intellectuel&nbsp;?
 </p></blockquote>
 
 <p>
 Cette personne hypothétique semble croire que le développement de logiciels
 libres est incompatible avec une rémunération. Si c'est le cas, elle est mal
-renseignée &hellip; des centaines de personnes sont maintenant payées pour
+renseignée ; des centaines de personnes sont maintenant payées pour
 développer des logiciels libres. Certaines d'entre elles travaillent pour
 Sun. Elle nous défie de résoudre un problème qui n'existe pas réellement.
 </p>
 <p>
 Mais que dire si elle n'obtient pas un de ces postes dans le logiciel
-libre&nbsp;? Cela pourrait arriver &hellip; tout le monde ne peut pas les
-obtenir aujourd'hui. Mais cela n'est pas une excuse pour développer des
-logiciels propriétaires. Une volonté de profit n'est pas mauvaise en soi,
-mais ce n'est pas une raison qui pourrait excuser de maltraiter les
-autres. Les logiciels propriétaires divisent les utilisateurs et les
-laissent sans aide, et ce n'est pas bien. Personne ne devrait faire cela.
+libre&nbsp;? Cela pourrait arriver ; tout le monde ne peut pas les obtenir
+aujourd'hui. Mais cela n'est pas une excuse pour développer des logiciels
+privateurs.<a id="TransNote3-rev" href="#TransNote3"><sup>3</sup></a> Une
+volonté de profit n'est pas mauvaise en soi, mais ce n'est pas une raison
+pour maltraiter les autres. Les logiciels privateurs divisent les
+utilisateurs et les laissent impuissants, et ce n'est pas bien. Personne ne
+devrait faire cela.
 </p>
 <p>
 Alors, que devrait-elle faire à la place&nbsp;? N'importe quoi d'autre. Elle
 pourrait obtenir un travail dans un autre domaine. Mais elle n'a pas besoin
-d'aller jusque là &hellip; la plupart des développements de logiciels
-concernent les logiciels personnalisés, qui ne sont pas destinés à être
-publiés, comme le sont les logiciels propriétaires et les logiciels
-libres. Dans la plupart des cas, elle peut faire cela sans que cela soulève
-de problème éthique. Ce n'est pas de l'héroïsme, mais ce n'est pas une
-infamie non plus.
+d'aller jusque-là&hellip; la majeure partie du développement logiciel
+concerne des logiciels personnalisés, qui ne sont pas destinés à être
+publiés, ni comme logiciels libres, ni comme logiciels privateurs. Dans la
+plupart des cas, elle peut le faire sans que cela soulève de problème
+éthique. Ce n'est pas de l'héroïsme, mais ce n'est pas une infamie non plus.
 </p>
 
 <blockquote><p>
@@ -297,9 +291,9 @@
 </p></blockquote>
 
 <p>
-À l'âge de la presse imprimée, c'était vrai&nbsp;: le <a
+À l'âge de la presse à imprimer, c'était vrai&nbsp;: le <a
 
href="http://www.intellectual-property.gov.uk/std/resources/copyright/history.htm";>copyright</a>
-était une restriction industrielle pour les éditeurs, leur imposant de payer
+était une restriction pour l'industrie de l'édition, leur imposant de payer
 l'auteur d'un livre. Il ne restreignait pas les lecteurs, car les actions
 qu'il restreignait était des choses qui ne pouvaient être réalisées que par
 les éditeurs.
@@ -326,8 +320,8 @@
 </p></blockquote>
 
 <p>
-Vous pourriez le faire sans copyright. Cela fait partie des tractations
-commerciales que vous faites avec le magazine pour lequel vous écrivez.
+Vous pourriez le faire sans copyright. Cela fait partie des transactions que
+vous faites avec le magazine pour lequel vous écrivez.
 </p>
 
 <p>
@@ -341,19 +335,19 @@
 <blockquote><p>
        Pour un compte-rendu plus détaillé de l'avis de Stallman concernant le
 copyright appliqué à d'autres domaines que le logiciel, les lecteurs sont
-invités à se rendre sur le <a href="/home.html">site Web de GNU</a> et sur
+invités à se rendre sur le <a href="/home.html">site web de GNU</a> et sur
 le  <a href="http://www.stallman.org";>site personnel</a> de Stallman. En
 particulier, les lecteurs pourraient vouloir consulter «&nbsp;<a
-href="/http://web.mit.edu/m-i-t/forums/copyright/index_transcript.html";>Copyright
-et mondialisation à l'âge des réseaux informatiques</a>&nbsp;» présenté 
à
+href="/philosophy/copyright-and-globalization.html">Copyright et
+mondialisation à l'âge des réseaux informatiques</a>&nbsp;» présenté à
 l'Institut de technologie du Massachusetts (MIT) à Cambridge, le 19 avril
 2001. En discutant de ses idées sur le copyright appliqué à d'autres
 domaines que le logiciel, Stallman a mentionné dans l'entretien&nbsp;:
 «&nbsp;Ce sont des idées qui me sont venues après avoir travaillé quelques
-années dans le logiciel libre. Des gens m'ont demandé «&nbsp;Comment
-appliquer ces idées à d'autres types d'information&nbsp;?&nbsp;», alors dans
-les années 90, j'ai commencé à réfléchir à la question. Ce discours donne
-mon avis sur la question&nbsp;».
+années sur le logiciel libre. Des gens m'ont demandé : Comment appliquer ces
+idées à d'autres types d'information&nbsp;? Alors, dans les années 90, j'ai
+commencé à réfléchir à la question. Ce discours donne mon avis sur la
+question&nbsp;».
 </p></blockquote>
 
 <p>
@@ -369,25 +363,25 @@
 
 <blockquote><p>
        Pour autant que je sache c'est encore le cas&hellip; Cependant, que la
-législation ait été mise en &oelig;uvre ou non, les nouvelles sont toujours
-encourageantes, car au moins, le logiciel libre est considéré sérieusement
-comme une option légitime. Qu'est-ce que cette information (et d'autres)
-suggère concernant vos futurs efforts? C'est-à-dire, allez-vous appuyer la
-cause plus fortement en direction des pays en voie de développement&nbsp;?
+législation ait été mise en œuvre ou non, cette information n'en reste pas
+moins encourageante, car le logiciel libre est considéré sérieusement comme
+une option légitime. Qu'est-ce que cette information (et d'autres) suggère
+concernant vos futurs efforts ? C'est-à-dire, allez-vous promouvoir votre
+cause plus avec plus d'insistance auprès des pays en voie de
+développement&nbsp;?
 </p></blockquote>
 
 <p>
-Oui. Je vais partir en Afrique du Sud dans deux semaines [au moment du
-texte, mi-mai], et une Fondation pour le logiciel libre se lance en Inde. Il
-y a également un grand intérêt au Brésil.
+Oui. Je vais partir en Afrique du Sud dans deux semaines [à partir du moment
+où j'écris, mi-mai], et une Fondation pour le logiciel libre se lance en
+Inde. Le Brésil s'y intéresse beaucoup également.
 </p>
 
 <blockquote><p>
-       Un dernier point. Le mouvement «&nbsp;Open Source&nbsp;» est dans 
l'ensemble
-dénué d'humour. Ce n'est pas le cas du mouvement du «&nbsp;logiciel
-libre&nbsp;». Dans vos conférences et dans votre discours, vous êtes
-humoristique. J'aimerais finir en vous
-demandant&nbsp;:«&nbsp;Qu'accomplissez-vous en cela&nbsp;?&nbsp;»
+       Un dernier point. Le mouvement open source est dans l'ensemble dénué
+d'humour. Ce n'est pas le cas du mouvement du logiciel libre. Dans vos
+conférences et dans votre discours, vous êtes humoristique. J'aimerais finir
+en vous demandant&nbsp;: qu'est-ce que ça vous apporte&nbsp;?
 </p></blockquote>
 
 <p>
@@ -398,9 +392,16 @@
 <div style="font-size: small;">
 
 <!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't have notes.-->
-<b>Notes du traducteur</b>&nbsp;: <ol><li id="TransNote1">FUD&nbsp;: Fear
-Uncertainty and Doubt (peur, incertitude et doute). Sorte de rumeur destinée
-à semer la confusion dans les esprits.</li></ol></div>
+<b>Notes du traducteur</b>&nbsp;: <ol>
+<li id="TransNote1"><em>Copyleft</em> peut se traduire par «&nbsp;gauche
+d'auteur&nbsp;» par opposition au <em>copyright</em> qui se traduit en
+«&nbsp;droit d'auteur&nbsp;». <a href="#TransNote1-rev">&#8593;</a></li>
+<li id="TransNote2">FUD&nbsp;: <em>Fear Uncertainty and Doubt</em> (peur,
+incertitude et doute). Sorte de rumeur destinée à semer la confusion dans
+les esprits. <a href="#TransNote2-rev">&#8593;</a></li>
+<li id="TransNote1">Autre traduction de <em>proprietary</em> :
+propriétaire. <a href="#TransNote1-rev">&#8593;</a></li>
+</ol></div>
 </div>
 
 <!--#include virtual="/server/footer.fr.html" -->
@@ -445,7 +446,7 @@
 <!-- timestamp start -->
 Dernière mise à jour&nbsp;:
 
-$Date: 2012/02/02 02:11:46 $
+$Date: 2012/03/10 01:27:07 $
 
 <!-- timestamp end -->
 </p>

Index: philosophy/po/ICT-for-prosperity.fr-en.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/philosophy/po/ICT-for-prosperity.fr-en.html,v
retrieving revision 1.3
retrieving revision 1.4
diff -u -b -r1.3 -r1.4
--- philosophy/po/ICT-for-prosperity.fr-en.html 2 Feb 2012 02:12:15 -0000       
1.3
+++ philosophy/po/ICT-for-prosperity.fr-en.html 10 Mar 2012 01:27:16 -0000      
1.4
@@ -621,7 +621,7 @@
 
 <p>Updated:
 <!-- timestamp start -->
-$Date: 2012/02/02 02:12:15 $
+$Date: 2012/03/10 01:27:16 $
 <!-- timestamp end -->
 </p>
 </div>

Index: philosophy/po/greve-clown.fr-en.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/philosophy/po/greve-clown.fr-en.html,v
retrieving revision 1.3
retrieving revision 1.4
diff -u -b -r1.3 -r1.4
--- philosophy/po/greve-clown.fr-en.html        2 Feb 2012 02:12:31 -0000       
1.3
+++ philosophy/po/greve-clown.fr-en.html        10 Mar 2012 01:27:16 -0000      
1.4
@@ -405,7 +405,7 @@
 <p>
 Updated:
 <!-- timestamp start -->
-$Date: 2012/02/02 02:12:31 $
+$Date: 2012/03/10 01:27:16 $
 <!-- timestamp end -->
 </p>
 </div>

Index: philosophy/po/ipjustice.fr-en.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/philosophy/po/ipjustice.fr-en.html,v
retrieving revision 1.2
retrieving revision 1.3
diff -u -b -r1.2 -r1.3
--- philosophy/po/ipjustice.fr-en.html  2 Feb 2012 02:12:32 -0000       1.2
+++ philosophy/po/ipjustice.fr-en.html  10 Mar 2012 01:27:16 -0000      1.3
@@ -65,7 +65,7 @@
 <p>
 Updated:
 <!-- timestamp start -->
-$Date: 2012/02/02 02:12:32 $
+$Date: 2012/03/10 01:27:16 $
 <!-- timestamp end -->
 </p>
 </div>

Index: philosophy/po/keep-control-of-your-computing.fr.po
===================================================================
RCS file: /web/www/www/philosophy/po/keep-control-of-your-computing.fr.po,v
retrieving revision 1.1
retrieving revision 1.2
diff -u -b -r1.1 -r1.2
--- philosophy/po/keep-control-of-your-computing.fr.po  10 Mar 2012 00:01:00 
-0000      1.1
+++ philosophy/po/keep-control-of-your-computing.fr.po  10 Mar 2012 01:27:17 
-0000      1.2
@@ -14,7 +14,6 @@
 "MIME-Version: 1.0\n"
 "Content-Type: text/plain; charset=utf-8\n"
 "Content-Transfer-Encoding: 8bit\n"
-"Outdated-Since: 2012-02-13 12:16+0100\n"
 
 #. type: Content of: <title>
 msgid ""

Index: philosophy/po/keep-control-of-your-computing.translist
===================================================================
RCS file: /web/www/www/philosophy/po/keep-control-of-your-computing.translist,v
retrieving revision 1.2
retrieving revision 1.3
diff -u -b -r1.2 -r1.3
--- philosophy/po/keep-control-of-your-computing.translist      25 Dec 2011 
05:18:27 -0000      1.2
+++ philosophy/po/keep-control-of-your-computing.translist      10 Mar 2012 
01:27:17 -0000      1.3
@@ -5,6 +5,8 @@
 <li><a 
href="/philosophy/keep-control-of-your-computing.de.html">Deutsch</a>&nbsp;[de]</li>
 <!-- English -->
 <li><a 
href="/philosophy/keep-control-of-your-computing.en.html">English</a>&nbsp;[en]</li>
+<!-- French -->
+<li><a 
href="/philosophy/keep-control-of-your-computing.fr.html">français</a>&nbsp;[fr]</li>
 <!-- Polish -->
 <li><a 
href="/philosophy/keep-control-of-your-computing.pl.html">polski</a>&nbsp;[pl]</li>
 </ul>

Index: philosophy/po/lessig-fsfs-intro.fr-en.html
===================================================================
RCS file: /web/www/www/philosophy/po/lessig-fsfs-intro.fr-en.html,v
retrieving revision 1.2
retrieving revision 1.3
diff -u -b -r1.2 -r1.3
--- philosophy/po/lessig-fsfs-intro.fr-en.html  2 Feb 2012 02:12:34 -0000       
1.2
+++ philosophy/po/lessig-fsfs-intro.fr-en.html  10 Mar 2012 01:27:17 -0000      
1.3
@@ -259,7 +259,7 @@
 <p>
 Updated:
 <!-- timestamp start -->
-$Date: 2012/02/02 02:12:34 $
+$Date: 2012/03/10 01:27:17 $
 <!-- timestamp end -->
 </p>
 </div>

Index: philosophy/keep-control-of-your-computing.fr.html
===================================================================
RCS file: philosophy/keep-control-of-your-computing.fr.html
diff -N philosophy/keep-control-of-your-computing.fr.html
--- /dev/null   1 Jan 1970 00:00:00 -0000
+++ philosophy/keep-control-of-your-computing.fr.html   10 Mar 2012 01:27:07 
-0000      1.1
@@ -0,0 +1,216 @@
+
+
+<!-- Parent-Version: 1.57 -->
+<!--#include virtual="/server/header.fr.html" -->
+
+<!-- This file is automatically generated by GNUnited Nations! -->
+<title>Gardez le contrôle de votre informatique, afin qu'elle ne vous 
contrôle pas
+! - GNU Project - Free Software Foundation</title>
+
+<!--#include virtual="/server/banner.fr.html" -->
+<!--#include virtual="/philosophy/po/keep-control-of-your-computing.translist" 
-->
+<h2>Gardez le contrôle de votre informatique, afin qu'elle ne vous contrôle
+pas !</h2>
+<p>par Richard Stallman<br />Publié initialement sur <em>Der Spiegel 
Online</em></p>
+
+<p>Le World Wide Web, développé par Tim Berners Lee dans les années 90 en 
tant
+que système destiné à la publication et à la lecture d'informations, est
+lentement transformé en un système de traitement de l'information à
+distance. Il stockera vos données, et des données vous concernant, limitant
+souvent votre accès à celles-ci, mais autorisant l'accès par le FBI à
+n'importe quel moment. Il traitera l'information pour vous, mais vous ne
+pourrez pas contrôler ce qu'il fait. Il propose diverses attractions
+tentantes, mais vous devez y résister.</p>
+
+<p>Dans les années 80, la plupart des gens n'utilisaient pas d'ordinateur ;
+ceux qui le faisaient utilisaient principalement des ordinateurs individuels
+ou des services en temps partagé. Tous deux vous autorisaient à installer
+les logiciels de votre choix. Tous deux vous donnaient un contrôle total sur
+vos données, bien qu'il ne soit pas clair quel accès les services en temps
+partagé fournissaient au FBI. Quoi qu'il en soit, les services en temps
+partagé ont quasiment disparu dans les années 90.</p>
+
+<p>Cela ne signifie pas que ces utilisateurs avaient le contrôle de leur
+informatique. Avec le logiciel, soit les utilisateurs contrôlent le
+programme (logiciel libre), soit le programme contrôle les utilisateurs
+(logiciel privateur<a id="TransNote1-rev"
+href="#TransNote1"><sup>1</sup></a> ou non libre). Ces utilisateurs
+faisaient tourner du logiciel privateur car c'est tout ce qui existait à
+l'époque. Ces utilisateurs ne pouvaient pas le modifier, ou même dire ce
+qu'il faisait réellement.</p>
+
+<p>La malveillance du logiciel privateur s'est intensifiée depuis ; de nos
+jours, il est probable qu'il vous espionne, restreint votre activité
+intentionnellement, ou présente des portes dérobées
+<em>[backdoors]</em>. (Windows est connu pour faire les trois; ainsi que
+l'iPhone et le Kindle.) Mais même en l'absence de tels abus, il n'était pas
+correct pour les utilisateurs d'être contrôlés par leur logiciel.</p>
+
+<p>C'est la raison pour laquelle j'ai initié le mouvement pour le logiciel
+libre en 1983. Nous avons décidé de développer un système d'exploitation et
+des applications qui seraient entièrement libres, afin que les utilisateurs
+en aient le contrôle. J'ai donné à ce système le nom de GNU. (Vous avez
+probablement entendu des gens l'appeler « Linux », mais c'est une erreur.)
+Les personnes qui basculent sur ce système, et insistent pour utiliser
+uniquement du logiciel libre, sont en mesure de contrôler leur
+informatique. Nous n'avons libéré qu'une infime partie du cyberespace, pour
+l'instant, mais c'est un premier pas vers la liberté.</p>
+
+<p>Les développements du web menacent de réduire à néant cette 
réalisation. Le
+premier problème était l'utilisation de références invisibles à des sites
+dont la mission était la surveillance (peut-être pour de la publicité). Les
+utilisateurs qui visitaient les sites A, B, X et Z ne réalisaient pas que
+leurs pages contenaient des références invisibles à jevousregarde.com, de
+sorte que chaque visite informait ce site également, et que ce dernier
+enregistrait de manière permanente que tel utilisateur avait visité
+certaines pages.</p>
+
+<p>JavaScript créa un problème supplémentaire. Utilisé initialement pour 
des
+choses inoffensives comme des menus originaux, ses capacités ont été
+étendues au point qu'il peut effectuer des traitements de l'information non
+triviaux. Des services comme Google Docs installent de gros programmes
+JavaScript dans le navigateur de l'utilisateur. Bien qu'ils tournent sur
+votre ordinateur, vous n'avez aucun contrôle sur ce qu'ils y font.</p>
+
+<p>Ensuite vient la question du stockage de vos données sur des serveurs
+d'entreprises. Les plus grandes de ces entreprises ont peu de respect pour
+la vie privée des utilisateurs. Par exemple, si vous placez vos données sur
+Facebook, des entreprises paient Facebook (pas vous) pour l'usage de ces
+données. Elles paient Facebook (pas vous) pour lancer des publicités
+utilisant votre visage.</p>
+
+<p>Les entreprises de temps partagé des années 80 traitaient généralement 
les
+données de leurs utilisateurs avec respect, bien qu'elles aient pu parfois
+les abuser, car leurs utilisateurs étaient des clients payants et pouvaient
+les quitter. Les utilisateurs de Facebook ne paient pas, donc ils ne sont
+pas ses clients. Ils sont sa marchandise, destinée à être vendue à d'autres
+entreprises. Si l'entreprise est aux USA, ou est une filiale d'une
+entreprise américaine, le FBI peut collecter ces données à sa guise, sans
+même un mandat du tribunal, en vertu d'une loi des USA anti-américaine <em>
+[un-American]</em>, nommée dans la plus pure des langues de bois le
+<em>Patriot Act</em>.</p>
+
+<p>Des services offrent également de traiter les données des
+utilisateurs. Concrètement, cela signifie que les utilisateurs effectuent
+leurs traitements sur les serveurs, et que les serveurs prennent le contrôle
+complet de ce traitement.</p>
+
+<p>Il existe une campagne de marketing systématique qui cherche à conduire 
les
+utilisateurs à confier leurs traitements et leurs données à des entreprises
+auxquelles ils n'ont absolument aucune raison de faire confiance. Son slogan
+est « informatique dans les nuages » <em>[cloud computing]</em>, une
+expression utilisée pour tellement de structures de traitement de
+l'information différentes que sa seule signification véritable est,
+« Faîtes-le sans réfléchir à ce que vous faîtes ».</p>
+
+<p>Il existe même un produit, Google ChromeOS, conçu de manière à ne 
pouvoir
+stocker les données qu'à distance, obligeant l'utilisateur à effectuer ses
+traitements à distance. Ironiquement, c'est un logiciel libre, une version
+de GNU/Linux. Les utilisateurs auront accès au code source, et pourraient le
+modifier afin de permettre un traitement local et un stockage local – si la
+machine dispose de suffisamment de mémoire, et si elle permet aux
+utilisateurs d'installer leur propre version des logiciels. Si les
+téléphones Android servent de référence, la plupart des équipements 
ChromeOS
+seront conçus pour empêcher les utilisateurs de le faire.</p>
+
+<p>Cela ne signifie pas que les utilisateurs d'Internet ne peuvent avoir de vie
+privée. Cela ne signifie pas que les utilisateurs d'Internet ne peuvent
+avoir le contrôle de leur informatique. Cela signifie qu'il vous faudra
+nager contre le courant pour en bénéficier.</p>
+
+<!-- If needed, change the copyright block at the bottom. In general,
+     all pages on the GNU web server should have the section about
+     verbatim copying.  Please do NOT remove this without talking
+     with the webmasters first.
+     Please make sure the copyright date is consistent with the document
+     and that it is like this: "2001, 2002", not this: "2001-2002". -->
+<div style="font-size: small;">
+
+<!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't have notes.-->
+<b>Note de traduction</b><ol><li id="TransNote1">Autre traduction de
+<em>proprietary</em> : propriétaire. <a
+href="#TransNote1-rev">&#8593;</a></li></ol></div>
+</div>
+
+<!-- for id="content", starts in the include above -->
+<!--#include virtual="/server/footer.fr.html" -->
+<div id="footer">
+
+<p>Veuillez envoyer les requêtes concernant la FSF et GNU à <a
+href="mailto:address@hidden";>&lt;address@hidden&gt;</a>. Il existe aussi <a
+href="/contact/">d'autres moyens de contacter</a> la FSF.<br />
+Veuillez indiquer (en anglais) les liens orphelins et autres corrections ou
+suggestions à <a
+href="mailto:address@hidden";>&lt;address@hidden&gt;</a>.</p>
+
+<p>Veuillez consulter le <a
+href="/server/standards/README.translations.html">README des traductions</a>
+pour des informations sur la coordination et la soumission de traductions de
+cet article.</p>
+
+<p>Copyright &copy; 2011 Richard Stallman</p>
+
+<p>Cette page peut être utilisée suivant les conditions de la licence <a
+rel="license"
+href="http://creativecommons.org/licenses/by-nd/3.0/us/";>Creative Commons
+Attribution-NoDerivs 3.0 United States License</a>.</p>
+
+
+<div class="translators-credits">
+
+<!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't want credits.-->
+Traduction&nbsp;: Olm<br />Révision&nbsp;:<br />Contact&nbsp;: <a
+href="mailto:trad-gnu&#64;april.org";>trad-gnu&#64;april.org</a></div>
+
+
+ <p><!-- timestamp start -->
+Dernière mise à jour :
+
+$Date: 2012/03/10 01:27:07 $
+
+<!-- timestamp end -->
+</p>
+</div>
+
+<!-- <div id="translations">
+ -->
+<!-- <h4>
+Translations of this page</h4> -->
+<!--  -->
+<!-- Please keep this list alphabetical by language code. -->
+<!--      Comment what the language is for each type, i.e. de is German. -->
+<!--      Write the language name in its own language (Deutsch) in the text. 
-->
+<!--      If you add a new language here, please -->
+<!--      advise address@hidden and add it to -->
+<!--       - /home/www/html/server/standards/README.translations.html -->
+<!--       - one of the lists under the section "Translations Underway" -->
+<!--       - if there is a translation team, you also have to add an alias -->
+<!--       to mail.gnu.org:/com/mailer/aliases -->
+<!--      Please also check you have the language code right; see: -->
+<!--      http://www.loc.gov/standards/iso639-2/php/code_list.php -->
+<!--      If the 2-letter ISO 639-1 code is not available, -->
+<!--      use the 3-letter ISO 639-2. -->
+<!--      Please use W3C normative character entities. -->
+<!--  -->
+<!--      See also '(web-trans)Capitalization': -->
+<!--      
http://gnu.org/software/trans-coord/manual/web-trans/html_node/Capitalization.html
 -->
+<!--      -->
+<!--  -->
+<!-- <ul class="translations-list">
+ -->
+<!-- German -->
+<!-- <li>
+<a 
href="/philosophy/keep-control-of-your-computing.de.html">Deutsch</a>&nbsp;[de]</li>
 -->
+<!-- English -->
+<!-- <li>
+<a 
href="/philosophy/keep-control-of-your-computing.html">English</a>&nbsp;[en]</li>
 -->
+<!-- Polish -->
+<!-- <li>
+<a 
href="/philosophy/keep-control-of-your-computing.pl.html">polski</a>&nbsp;[pl]</li>
 -->
+<!-- </ul>
+ -->
+<!-- </div>
+ -->
+</div>
+</body>
+</html>

Index: philosophy/po/keep-control-of-your-computing.fr-en.html
===================================================================
RCS file: philosophy/po/keep-control-of-your-computing.fr-en.html
diff -N philosophy/po/keep-control-of-your-computing.fr-en.html
--- /dev/null   1 Jan 1970 00:00:00 -0000
+++ philosophy/po/keep-control-of-your-computing.fr-en.html     10 Mar 2012 
01:27:17 -0000      1.1
@@ -0,0 +1,168 @@
+<!-- Parent-Version: 1.57 -->
+<!--#include virtual="/server/header.html" -->
+<title>Keep control of your computing, so it doesn't control you!
+- GNU Project - Free Software Foundation</title>
+<!--#include virtual="/server/banner.html" -->
+<!--#include virtual="/philosophy/po/keep-control-of-your-computing.translist" 
-->
+<h2>Keep control of your computing, so it doesn't control you!</h2>
+<p>by Richard Stallman<br />First published in Der Spiegel Online</p>
+
+<p>The World Wide Web, developed by Tim Berners-Lee in 1990 as a system
+for publishing and viewing information, is slowly being transformed
+into a system of remote computing. It will store your data, and data
+about you, often limiting your access to it but allowing FBI access at
+any time. It will do your computing for you, but you cannot control
+what it does. It provides various tempting attractions, but you must
+resist them.</p>
+
+<p>In the 1980s, most people did not use computers; those who did, mostly
+used personal computers or timesharing services. Both allowed you to
+install software of your choice. Both allowed you full control over
+your data, though it is not clear what access the timesharing services
+gave to the FBI. In any case, the timesharing services mostly
+faded away by the 90s.</p>
+
+<p>This does not mean that these users had control of their computing.
+With software, either the users control the program (free software) or
+the program controls the users (proprietary or nonfree software).
+Those users were running proprietary software because that's all there
+was at the time. The users could not change it, or even tell what it
+really did.</p>
+
+<p>The abusiveness of proprietary software has intensified since then;
+nowadays, it is likely to spy on you, intentionally restrict you,
+and/or have back doors. (Windows is known to do all three; likewise
+the iPhone and the Kindle.) But even absent such abuse, it wasn't
+right for users to be controlled by their software.</p>
+
+<p>That's why I launched the free software movement in 1983. We decided
+to develop an operating system and applications that would be entirely
+free (libre, freie), so that the users would have control over them.
+I gave this system the name GNU. (You have probably heard people call
+it "Linux", but that's an error.) People who switch to this system,
+and insist on using only free software, are in a position to control
+their computing. We have liberated only a small part of cyberspace,
+as yet, but that is a foothold for freedom.</p>
+
+<p>Developments in the Web threaten to negate this achievement. The
+first problem was the use of invisible references to sites whose
+mission was surveillance (perhaps for advertising). Users who visited
+sites A, B, X and Z did not realize that those pages contained
+invisible references to iamwatchingyou.com, so each visit informed
+that site too, and it recorded permanently that this user had visited
+certain pages.</p>
+
+<p>Javascript created a further problem. Initially used for harmless
+things such as unusual-looking menus, its capabilities have been
+extended to the point where it can do nontrivial computing. Services
+such as Google Docs install large Javascript programs into the user's
+browser. Even though they run in your computer, you have no control
+over what they do there.</p>
+
+<p>Then there is the issue of storing your data in companies' servers.
+The largest such companies have little respect for users' privacy.
+For instance, if you hand your data to Facebook, companies pay
+Facebook (not you) for the use of it. They pay Facebook (not you) to
+run ads using your face.</p>
+
+<p>The timesharing companies of the 1980s had usually treated their
+users' data with respect, even though they could occasionally abuse
+them, because their users were paying clients and could go elsewhere.
+Facebook's users do not pay, so they are not its clients. They are
+its merchandise, to be sold to other businesses. If the company is in
+the US, or is a subsidiary of a US company, the FBI can collect this
+data at whim without even a court order under an un-American US law,
+named in purest blackwhiting the "Patriot Act".</p>
+
+<p>Services also offer to operate on the users data. In effect, this
+means that users do their computing on the servers, and the servers
+take complete control of that computing.</p>
+
+<p>There is a systematic marketing campaign to drive users to entrusting
+their computing and their data to companies they have absolutely no
+reason to trust. Its buzzword is "cloud computing", a term used for
+so many different computing structures that its only real meaning is,
+"Do it without thinking about what you're doing".</p>
+
+<p>There is even a product, Google ChromeOS, designed so that it can only
+store data remotely, and the user must do her computing remotely.
+Ironically, it is free software, a version of GNU/Linux. Users will
+have access to the source code, and could change it so as to support
+local computing and local data storage &mdash; if the machine has enough
+memory to store it, and if it permits users to install their own
+versions of the software. If Android phones are any guide, most
+ChromeOS devices will be designed to prevent users from doing that.</p>
+
+<p>This does not mean Internet users can't have privacy. This does not
+mean that Internet users can't have control of their computing. It
+does mean that you'll have to swim against the current to have them.</p>
+
+<!-- If needed, change the copyright block at the bottom. In general,
+     all pages on the GNU web server should have the section about
+     verbatim copying.  Please do NOT remove this without talking
+     with the webmasters first.
+     Please make sure the copyright date is consistent with the document
+     and that it is like this: "2001, 2002", not this: "2001-2002". -->
+</div><!-- for id="content", starts in the include above -->
+<!--#include virtual="/server/footer.html" -->
+<div id="footer">
+
+<p>Please send general FSF &amp; GNU inquiries to
+<a href="mailto:address@hidden";>&lt;address@hidden&gt;</a>.
+There are also <a href="/contact/">other ways to contact</a>
+the FSF.<br />
+Please send broken links and other corrections or suggestions to
+<a href="mailto:address@hidden";>&lt;address@hidden&gt;</a>.</p>
+
+<p>Please see the <a
+href="/server/standards/README.translations.html">Translations
+README</a> for information on coordinating and submitting translations
+of this article.</p>
+
+<p>Copyright &copy; 2011 Richard Stallman</p>
+
+<p>This page is licensed under a <a rel="license"
+href="http://creativecommons.org/licenses/by-nd/3.0/us/";>Creative
+Commons Attribution-NoDerivs 3.0 United States License</a>.</p>
+
+<p>Updated:
+<!-- timestamp start -->
+$Date: 2012/03/10 01:27:17 $
+<!-- timestamp end -->
+</p>
+</div>
+
+<!-- <div id="translations"> -->
+<!-- <h4>Translations of this page</h4> -->
+<!--  -->
+<!-- Please keep this list alphabetical by language code. -->
+<!--      Comment what the language is for each type, i.e. de is German. -->
+<!--      Write the language name in its own language (Deutsch) in the text. 
-->
+<!--      If you add a new language here, please -->
+<!--      advise address@hidden and add it to -->
+<!--       - /home/www/html/server/standards/README.translations.html -->
+<!--       - one of the lists under the section "Translations Underway" -->
+<!--       - if there is a translation team, you also have to add an alias -->
+<!--       to mail.gnu.org:/com/mailer/aliases -->
+<!--      Please also check you have the language code right; see: -->
+<!--      http://www.loc.gov/standards/iso639-2/php/code_list.php -->
+<!--      If the 2-letter ISO 639-1 code is not available, -->
+<!--      use the 3-letter ISO 639-2. -->
+<!--      Please use W3C normative character entities. -->
+<!--  -->
+<!--      See also '(web-trans)Capitalization': -->
+<!--      
http://gnu.org/software/trans-coord/manual/web-trans/html_node/Capitalization.html
 -->
+<!--      -->
+<!--  -->
+<!-- <ul class="translations-list"> -->
+<!-- German -->
+<!-- <li><a 
href="/philosophy/keep-control-of-your-computing.de.html">Deutsch</a>&nbsp;[de]</li>
 -->
+<!-- English -->
+<!-- <li><a 
href="/philosophy/keep-control-of-your-computing.html">English</a>&nbsp;[en]</li>
 -->
+<!-- Polish -->
+<!-- <li><a 
href="/philosophy/keep-control-of-your-computing.pl.html">polski</a>&nbsp;[pl]</li>
 -->
+<!-- </ul> -->
+<!-- </div> -->
+</div>
+</body>
+</html>



reply via email to

[Prev in Thread] Current Thread [Next in Thread]